Chapitre 3

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Réécrit


- Alors, voilà la salle à manger, les repas sont fournis et tu peux venir manger à n'importe quelles heures de la journée entre 5 et 23 heures. La carte, c'est juste pour que tu puisses la donner à quelqu'un si tu l'invites, genre ton père, m'indique Maël

La salle est immense, encombrer d'une centaine de table rectangulaire alignée les unes après les autres, côte à côte. De grande étagère sont remplie d'assiette froide ou chaude, salé ou sucré, et une centaine d'étudiants mange en bavardant. J'aime déjà cet endroit ! Maël sort de la cantine et nous emmène devant une porte blanche ou est gravé « réservé au femme »

- Là-dedans, ils y a une porte qui mène aux toilettes, une porte qui mène au douches, c'est indiqué dessus par un petit dessin. Tu trouveras ton minimum de toilette dans un tiroir de ta chambre. Je n'y entre pas car il me manque de la longueur au niveau de cheveux...

Un sourire traverse mes lèvres, puis, je continu la visite en le suivant silencieusement.

- Là, tu arrives dans les dortoirs. Bien sûr, filles et garçons sont séparés et normalement, les chambres sont doubles mais comme tu arrives au milieu du cycle, il faudra que tu ailles dans la plus grande chambre à laquelle ils ont ajouté une place. Vous serez trois dans une chambre. Suis-moi.

J'obéis sans dire un mot alors que nous débouchons sur de grands couloirs chargés de porte blanche ou noir numéroté. Léane s'arrête devant la chambre 142, sa chambre tandis que Maël et moi continuons d'avancer jusqu'au bout des couloirs avant de s'arrêter devant une porte toujours blanche, numéro 199.

- Bon, moi, je m'arrête là, les garçons n'ont pas le droit d'entrer dans la chambre des filles, les portes blanches, sans leur autorisation et inversement. De toute façon, j'ai faim, si tu me cherche, je suis à la cafèt'.

- Ok...

Sur ce, il tourne les talons, me laissant seule avec mes valises dans ce grand couloirs. Je prends ma clé et la fait tourner dans la serrures avant d'ouvrir la porte. Une fille longiligne, blonde, portant le moins de tissus possibles sur le corps se tiens juste devant la porte, un tube de mascara à la main, une grosse trace noir sur le visage.

Je regarde sur le dos de la porte et vois un miroir. Je me retiens d'exploser de rire, je ne sais pas pourquoi, mais je sens que je n'y suis pas pour rien avec cette trace... Elle s'écrit, mécontente :

- Non mais ça va pas ! Tu pourrais au moins toquer avant d'entrer ! Et puis, t'es qui toi ?

- Je suis Maïwenn t'as nouvelle colocataire.

- Ah... Je l'imaginais... mieux ? Clémence ! Ça y est, je crois que t'as une chance d'avoir des amis !

- J'ai pleins d'amis ! s'écria une voix provenant de l'intérieur de la pièce.

Une jeune fille rousse apparut dans mon champ de vision avant de me dire :

- Je suis Clémence ! n'écoute pas l'autre sorcière, Célia, depuis qu'elle a été admise dans l'école de mannequina, elle se croit la reine du monde...

- Je suis juste à côté je te rappelle ! Et, au moins, moi, j'ai du potentiel.

- Ah...d'accords... répondis-je avec un sourire gêné. J'ai intégré le lycée Shakespeare, en théâtre et toi ?

- Je suis en science physique. Monter sur scène et être sous le feu des projecteurs, ce n'ai définitivement pas mon truc...Ça à l'air cool le théâtre en tous cas, j'espère que tu ne prendras pas la grosse tête toi aussi, j'aurais au moins une coloc' sympa sur deux !

- Je prends note !

Elle me sourit tandis que je fais de même et que Célia lève les yeux en soupirant d'exaspération. Je l'aime bien Clémence, mais Célia, pas du tout. Même si Clémence à l'air un peu folle -je suis sûre qu'on s'entendra à merveille d'ailleurs- elle a fait un effort pour m'accueillir chaleureusement, contrairement à Célia qui n'a fait aucun effort pour faire bonne impression.

Au moment où elle tourna les talons, quelqu'un toqua à la porte et le visage de Célia s'illumina avant de ce précipité vers celle-ci, me bousculant au passage :

- Ne reste pas là, tu gènes ! Vas plutôt poser tes affaires !

Je lève les mains en signe de retrait et pris ma valise pour la poser sur le seul lit restant. Clémence s'assoie sur un lit qui doit être le sien et commence à taper frénétiquement sur une calculatrice, inscrivant de temps en temps des résultats sur le cahier poser face à elle. Célia ouvre la porte avec un grand sourire qui s'efface peu à peu en voyant la personne se tenant dans l'embrasure de la porte, Léane :

- T'es qui, crache Célia.

- Oh, excusez-moi, Maël m'a dit que Maïwenn étais ici, explique Léane.

- Je suis là, intervins-je

- Génial. Je viens t'aider à t'installer !

- Oh non...

- Oh si, et rien ne pourras m'en empêcher !

- Bon, ok, je ne suis plus d'humeur à me battre, j'ai épuisée toute ma réserve de témérité...

- Tant mieux, allez, ouvre moi cette valises, tu seras installé comme un roi !

Vivre avec moi... ou mourir...

Louison avança vers la salle du conseil, le roi avait cru bon de l'inviter lors de la décision, ne se doutant pas une seule seconde de l'idée de la jeune demoiselle après le départ des troupes.

Arriver devant la grande porte de la salle du conseil, elle ne prit même pas la peine de frapper avant de s'introduire dans la pièce, interrompant la discussion et ramenant le silence. Le roi se leva pour la saluer et les marginaux lui firent la révérence.

Louison se fichait bien d'être respectée, ce qu'elle voulait, c'était le royaume tout entier. Elle leur fit un petit signe de tête avant de prononcer :

- La décision a été prise messire Susumu ?

- Alors vous êtes la jeune demoiselle dont nous à parler notre roi bien aimé ? Sachez que je ne trouve pas cette solution très attrayante pour le royaume, intervint un homme de grande taille qui se leva brusquement

- J'ai demandé au seigneur Susumu et non pas à vous il me semble. Répondis Louison avec arrogance. Il n'y a qu'une seule personne susceptible de prendre des décisions dans cette pièce et c'est le roi Susumu.

- Tout le conseil doit voter ! Et nous n'approuvons pas ce choix !

Louison regarda avec insistance le roi qui lui semblait mal à l'aise avant de dire :

- Vous n'avez pas le moindre pouvoir dans cette salle marginale ! C'est au roi de prendre ces décisions, et non pas à un conseil sans envergure !

- Le roi est de notre avis, n'est-ce pas messire ?

Le roi ne répondit pas immédiatement, prenant le temps de réfléchir. Il déclara enfin :

- Préparer les troupes, elles partent demain dès l'aube...

Le marginal se rassis doucement, le visage décomposé. Jamais le roi n'avait été à l'encontre du conseil, jamais... La jeune Louison le remercia d'un signe de tête et sortis de la pièce sans rien ajouter d'autre. Elle avait obtenus ce qu'elle voulait, rien de plus ne valait la peine de tout gâcher...

Crazy dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant