Chapitre 14: Ethan.

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 Je n'avais pas vu Kiara depuis longtemps et je commençais à m'inquiéter. J'ai planté là la jeune fille qui essayait de me chauffer dans l'espoir que je reparte avec elle ce soir.

J'ai commencé à la chercher un peu partout et c'est un des potes de fac de Matt qui m'a apprit qu'elle était parti il y avait un quart d'heure avec un garçon. Il a ajouté qu'elle semblait mal en point et qu'elle tenait tout juste debout.

Je suis sorti de la maison en courant, j'étais vraiment très inquiet maintenant, j'étais sur la première marche du perron quand j'ai entendu crier. Un cri à vous couper le souffle et je savais, je ne sais pas par quel miracle mais je savais que c'était elle qui criait. Je me suis précipité sur le trottoir et je l'ai vue allongée par terre avec le mec qui devait la ramener chez elle. Le-dit mec était en train de la déshabiller tout en fouillant sous sa jupe.

Fou de rage je me suis jeté sur le mec et je l'ai démoli. Après avoir mi une balle dans la tête du mec qui avait failli violer Lydia je m'étais juré que je ne me battrai plus jamais. Mais là s'en était trop, il était en train de la toucher, là, au milieu de la rue, comme si elle était un objet.

J'étais sur le type en train de le frapper de toutes mes forces quand une main a arrêter mon poing. Je me suis retourné, sûr qu'il s'agissait d'un ami du mec. Mais non, c'était Kiara, elle s'était traînée jusqu'à moi et s'était mis debout tant bien que mal. Et m'avait arrêter. Quand elle a vu que j'avais arrêté de frapper l'autre type elle s'est assise et elle s'est re-évanouie sur le trottoir. Le gars ne bougeais plus derrière moi, je ne me faisais pas de soucis pour lui. Il était bien costaud, il avait d'ailleurs réussi à m'ouvrir l'arcade en me donnant un coup de poing. Je me suis approché de Kiara, elle respirait comme il faut. Je l'ai prise dans mes bras et je me suis dirigé vers l'endroit où était garée ma moto je l'ai installée devant moi mais toujours dans la position où elle était dans mes bras et j'ai démarré en faisant faire du bruit à mon moteur pour que quelqu'un sorte et voit l'autre abrutit qui dormait sur le trottoir. Et je suis parti en trombe.

Je ne voulais pas la ramener chez ma mère, d'ailleurs je n'étais pas allé chez elle quand j'étais revenu ici. J'étais allé dans la petite maison que je m'étais payé avec l'argent de mes deals. C'est vers cette maison que je me suis dirigé, je m'étais juré que Kiara ne la verrais jamais, mais j'étais obligé et je savais que là-bas elle serait en sécurité. Tous les membres de mon gang vivaient autours et je n'avais qu'à crier leur nom pour qu'ils rappliquent.

Je me suis garé devant la maison et j'ai transporté Kiara à l'intérieur. Montant à l'étage je l'ai déposé dans mon lit. Je ne voulais pas la déranger dans son sommeil alors j'ai simplement enlevé ses chaussures. Puis en réfléchissant bien, j'ai aussi pris soin d'enlever son jean pour qu'elle soit plus à l'aise.

 Je l'ai recouverte parce que la vue de son corps allongé dans mon lit troublait quelque peu mon être. Je me suis fait une place sur le fauteuil à coté en enlevant tout ce qu'il y avait dessus.

Et je me suis endormi.

Quand je me suis réveillé Kiara dormait encore même si je voyais que le soleil était déjà haut dans le ciel. Le mec qui avait essayé de la violer hier devait avoir bien doser sa drogue. J'ai décidé d'aller prendre une douche pour ne pas la réveiller.

Je me suis levé et je me suis dirigé vers la salle de bain. Je pensais en laissant l'eau couler sur moi. Est-ce que Kiara se souviendrai de la personne qui l'avait droguée ou est-ce qu'elle penserai que c'était moi puisque je l'avais ramenée dans mon lit. J'avais peur qu'elle pense que je l'avais agressée.

Je suis sortie de l'eau et je me suis rendu compte que j'avais oublié de prendre un caleçon propre j'ai donc noué la serviette autour de ma taille afin qu'elle ne me voit pas nu si jamais elle était réveillée. Je suis sorti dans le couloir et je l'ai entendu parler au téléphone. Elle disait qu'elle ne savait pas où elle était quand je suis rentré dans la pièce. Elle m'a regardé avec des yeux écarquillés et elle a dit à son interlocuteur qu'elle était chez moi. Elle lui a dit qu'elle le rappellerait et elle a raccroché.

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