*** Merci de lire la petite note à la fin, bisous et bonne lecture ! ***
Magique. Epoustouflant. Incroyable. Extraordinaire.
C'était juste... Woaw. Je n'avais jamais vécu ça, même avec Perséphone. Je ne comprend vraiment pas, je suis perdu, vide et complet à la fois, heureux.
J'étais encore en train de lécher son ventre pour m'empêcher de la bouffer comme je l'aurais fait avec une autre. Elle a sa main sur l'une de mes cornes et a la respiration encore saccadée, je crois que je l'ai emmenée plus haut que personne ne l'a jamais fait, sans vouloir me vanter. Elle a les yeux fermés et je la contemple, elle est magnifique, le teint rosé, les cheveux en pagaille, certains collés sur son front et dans sa nuque, nue et fiévreuse. Peut-être que j'y suis allé un peu fort ? Je ne sais pas, je n'espère pas, je veux l'effrayer, pas la choquer. C'est vrai que je ne suis pas muni d'un petit appareil, mais je n'avais pas l'impression de lui faire mal... Je soupire et me décale un peu pour être au bord du lit quand je vois une larme couler sur sa joue. Je ressens un peu de peine en la voyant comme ça, ce qui est étrange d'ailleurs puisque j'ai vu des milliers de gens souffrir et ça ne m'a absolument jamais blessé, à part au début bien sûr, où ça me choquait.
- On se croirait dans le clip de What do you mean, c'est fou. La jeune fille allongée sur le lit tandis que le gars réfléchi sur le bord. formule Aya pour couper le silence.
Elle essaye de donner une autre ambiance, c'est sur que c'est toujours mieux que ce silence gênant, alors je vais me prêter au jeu.
- C'est quoi ça, "What do you mean" ? demandais-je.
- Le dernier disque de Justin Bieber.
- Tu aimes ?
- Bof, ça passe.
Elle vient s'asseoir à côté de moi et pose sa tête sur mon épaule.
- Tu as aimé ? demandais-je.
- Heu... Oui... répond-elle d'une voix presque inaudible.
Elle rougit, c'est mignon.
- Pourquoi tu as pleuré, alors ?
Elle ne répond pas et me prend la main. Ce contact m'électrise, mais je ne dis rien, il ne manquerait plus que je passe pour un pd et j'aurais tout gagné ! Ironie bonjour. Je soupire et le silence revient, mais ce n'est pas un silence gênant, il est plutôt doux et apaisant, pour l'assurer je pose ma main libre sur sa cuisse et fais des petits mouvements circulaires avec mon pouce. A ce contact elle frissonne ce qui me fait sourire et elle ferme les yeux. Ca me rappelle de beaux souvenirs que j'ai eu avec Perséphone, ah ma petite Perséphone. J'ai l'impression d'être encore attaché à elle alors que je me fiche complétement qu'elle couche avec machin, bidule ou autre, je ne sais pas trop comment expliquer ça. Cette fois-ci le silence nous enveloppe entièrement et Aya récupère une respiration plus normale. Mais en fait, si on réfléchie bien, Aya c'est un peu comme une sexfriend, non ? Je ne sais pas et je m'en moque, j'ai besoin de vacances, de bouffe, de dormir, de sexe, de meuf, de sorties, d'alcool, de drogue, de... On toque. Je tapote la cuisse d'Aya et elle se recouvre du drap en se cachant derrière moi, qui n'a plus que mes mains pour me cacher... Merci Aya ! Vous voyez quand je vous dit qu'elle ne sert à rien, je mens pas quand même !
- Entrez.
L'un de mes hommes ouvre un peu la porte et se place juste à son encolure, regardant un peu partout dans la pièce, cherchant sans doute quelques chose.
- Heu... Nous voulions savoir si nous devions ranger le dîner où si nous devions vous le réchauffer, maître...
- Heu... Non, c'est bon, réchauffez le nous, Aya et moi arrivons.
L'homme acquiesce puis fronce les sourcils.
- Heum... Aya... ?
- Bonjour ! s'écrit-elle en sortant sa tête de mon dos.
Elle entour mon cou de ses petits bras et fixe le jeune homme.
- La curiosité est un vilain défaut, jeune homme.
- Heu... Oui... Maître. bégaye-t-il.
J'aime voir sa crainte dans ses yeux, par contre ce que j'aime moins c'est qu'il fixe Aya comme un bout de viande !
- Alors... dis-moi, tu t'appelles comment, toi ? demande Aya.
- Aya ! J'ai dit que la curiosité était un vilain défaut !
- Mais chut, heu... Si ça se trouve lui aussi il a rien à faire de ses journées et ça ne le gênerais pas de rester avec moi ! me répond-elle. Alors, dis-moi, est-ce que tu connais des blaaaagues ? continue-t-elle en se tournant vers le jeune homme.
- Aya ! la grondais-je en haussant encore plus le ton.
- Oui, oui, ben d'accord, c'est bon... marmonne-t-elle en se rallongeant et en boudant de son côté.
- Bon... heum... Hé bien je vais vous laisser... et désolé du dérangement...
La porte se ferme et je me tourne vers ma femme qui est allongée dos à moi, les bras repliés sur sa poitrine.
- Tu boudes ? demandais-je.
- Pourquoi t'es toujours obligé d'être méchant avec tout le monde ?
- C'est dans ma nature princesse.
Elle soupire.
- Bon, on va manger ou pas ?
- Oui, oui... répond-elle doucement.
***
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !
Donc je voulais quand même vous parlez de quelques trucs :
- Je n'ai aucun avis sur What do you mean donc les fans et les rageux ne me tuez pas, c'est juste que pour que l'histoire suive son cours j'avais besoin qu'Aya réponde ça !
- Je n'ai absolument rien contre les gays et les lesbiennes, l'expression de Hades est utilisée par tout le monde alors ne me tuez pas s'il vous plaît ! Amour à vous ;)
- Est-ce que vous trouvez que j'incarne bien Hades ou que son personnage fait justement un peu trop féminin ? J'attends vos avis avec impatience !
Bisous à vous !
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La femme d'Hades
FantasyUn ange, une lumière, un amour. Tout ce dont tout homme aurait voulu rêvé, et elle m'était destinée. Elle voulait me sauver, mais on ne sauve pas Hades. Elle a joué avec le feu, avec la mort, avec moi. Et elle en payera les conséquences. Ma femme. U...