" On ignore celui qui tient à nous, mais on tient à celui qui nous ignore. On aime celui qui nous blesse, et on blesse celui qui nous aime."
La dépendance peut causer des dégâts tel un fumeur addict de la cigarette, un drogué ayant besoin de sa dose pour pouvoir supporter toutes les merdes du monde. Tel une personne ne pouvant pas survivre sans le soutien de l'autre, besoin d'elle, de son corps, de ces mots si apaisant et rassurant à la fois, à celle qui nous fait découvrir le monde par-delà les nombreuses couleurs sombres de la vie que si l'on donnait la peine d'aimer, de se battre, de survivre la vie pourrait être un éclat d'arc-en-ciel dans ce monde si éphémère.
Ça faisait deux heures que la porte d'entrée avait claquée avant de laisser la maison dans un calme rassurant mais stressant à la fois.
J'avais fini ma douche depuis bien longtemps, mon short noir ample avec un débardeur me servait de pyjama, les nuits commençaient doucement à devenir froides, signe qu'on entamait bientôt la saison froide. Mes cheveux étaient coincés dans une serviette sur le haut de ma tête et j'avais dans mes mains la télécommande à la recherche d'un programme intéressant pour passer le temps.
Mes pensées divaguaient en me demandant ce que pouvait bien faire Harry par une heure si tardive et la nuit bien avancée.
Je continuais à zapper jusqu'à laisser une chaîne ou un film western commençais, je n'étais pas fan de ce genre de film, mais il fallait bien passer le temps dans cette gigantesque maison que je désirais retourner afin de pouvoir enfin déterrer quelques secrets.La sonnerie de la porte d'entrée m'extirpa de la place confortable que je m'étais arrivé à faire dans ce grand salon, bien trop volumineux pour une seule personne. Je me relevais sur mes deux pieds et enfilai mes chaussons avant de me diriger vers l'entrée pour voir qui pouvais venir sonner à une heure si tardive. Mes chaussons frottaient grossièrement le sol et un bâillement s'échappait d'entre mes lèvres, mes pieds buttèrent devant la grande porte avant que de me mettre sur la pointe des pieds afin de regarder par le judas qui se trouvait derrière cette porte.
-"All-yson! Ouvre-moi bordel !"
La voix rauque et remplie d'alcool me laissait entrevoir un Harry bourré et visiblement contrarié d'être enfermée dehors, je soufflai durement avant de revenir sur la terre ferme, je ne pouvais pas le laisser dehors Harry était chez lui ici et je n'étais qu'une étrangère dans ces lieux.
Je tournai doucement la porte d'entrée après avoir déverrouillé d'une main hésitante et moite. Je la laissai entrouverte, je reculai d'un pas et laissa la légère brise d'automne pénétrer dans la maison. Harry poussa la porte d'un mouvement brusque me fessant hoqueter de surprise avant que ces yeux se baladèrent perversement sur toutes les parties de mon corps, je sentais ma peau brûler à chaque regard et mes joues chauffaient doucement.
-"Comment as-tu fait pour arriver à la maison dans cet état ?" Dis-je en essayant de ne pas fixait ces beaux yeux verts ardents qui me dévoraient littéralement du regard.
-"Taxi." Dit-il simplement en se retournant, je pus apercevoir le taxi toujours garé en bas des escaliers.
-"Pourquoi est-il encore ici ?"
-"Je n'ai pas encore payé, il attend l'argent." Lâchait-il d'un air détaché.
-"Et tu attends quoi pour aller lui donner au juste ?"
-"Euh, j-j'ai perdu mon porte feuille, enfin je crois."
J'arquais un sourcil face à sa réponse et me retournai pour attraper ma veste qui traînait sur le rebord de la chaise qui se trouvait près du salon, j'attrapais un billet de 20€ et sortis de la maison en lui donnant un léger coup d'épaule. Moi qui voulais passer ma première nuit tranquille et au calme dans mon grand lit, c'était peine perdue.
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Provocation.
FanfictionLe destin rassemble deux personnes, ceux-ci peuvent être complètement différents ou alors complètement identiques. Comme on dit souvent les opposés s'attirent, mais est-ce que ce sera vraiment le cas ici ? Comment deux personnes totalemen...