Pizza slice. [c.d]

Chapitre 29.

Petite photo d'ma moche tête mdrr, mon insta pour celles qui veulent : cynthia__costa

POV omniscient.

-Mais nique-toi ! Sale fils de pute ! hurla le jeune châtain.

-Cam, arrête ! tenta d'arrêter Lexi.

-Ta gueule ! Putain !

Cameron se laissa tomber par terre, la tête entre les bras, au beau milieu de la rue.

Le soleil n'allait pas tarder à se lever, et pour couronner le tout, quelques gouttes de pluies commençaient à faire leur arrivée.

Les trois jeunes ne dirent plus un mot, et la seule fille du groupe étouffait des sanglots pendant que Nash tentait d'arrêter ses saignements de nez dus aux récents coups de poings de son meilleur ami.

Vous vous demandez sûrement comment tout cela a pu arriver en une malheureuse soirée.

Pour ça, il faut remonter quelques heures plus tôt...

POV Lexi.

-LA QUEEN DES SHOTS EST ARRIVÉE ! criais-je en m'installant au bar.

-Toi ? Sérieusement ? demanda une voix familière derrière moi.

Je me retournai pour finalement voir mon fameux compagnon de boîte de nuit d'un soir, je nomme Jack Finnegan Gilinsky.

Et oui, j'ai retenu son nom complet alors que j'étais totalement bourrée.

Et oui, je suis la boss des boss.

-Poto ! m'exclamais-je en lui sautant au cou. Qu'est-ce-que tu fous là ?

-Oh tu sais, toute la ville est invitée aux soirées de Dallas.

Je réajustais ma robe en remarquant ses yeux dériver un peu trop bas à mon goût.

Je me raclais la gorge avant de reprendre la parole.

-Donc, tu me crois pas capable de te battre aux shots ?

-Clairement pas.

Je m'asseyais et souriait en coin en lui désignant la chaise d'en face.

-Voyons ça.

[...]

Allongée sur un des fauteuils en compagnie de Jack qui évidemment me sous-estimait, je le narguais de mon écrasante victoire.

-C'était de la chance, bouda-t-il.

-De la chance mon cul, oui.

-Lexi ?

Je me relevai pour apercevoir mon interlocuteur, qui n'était autre que mon copain.

-Mon amour !

J'enroulais mes bras autour de son cou pour l'embrasser, mais il me repoussa.

-Tu pues l'alcool, un truc de malade, rigola-t-il.

-Pffff.

Je me détachai de lui pour aller me resservir un verre de vodka, et du coin de l'œil, je l'observais se diriger vers l'extérieur de la villa.

-Une autre s'teuplait, lançais-je au barman.

-Tu crois qu'c'est raisonnable ? demanda-t-il en me le préparant tout de même.

-Une autre, affirmais-je froidement.

Il me le tendit et je partis, mon verre en main, à la recherche de quelqu'un avec qui passer ma soirée dont je ne me souviendrais sûrement plus le lendemain.

Je cherchais mon copain à l'extérieur, étant d'une humeur coquine, mais ne trouvais que des couples qui avaient oubliés qu'ils étaient en public, apparemment.

Je soufflais et me retournais dans le but d'aller à l'intérieur mais une voix familière me surpris.

-T'as un putain d'cul...

-Nash ? dis-je en me retournant.

Je l'apercus, trois bouteilles vides à ses pieds, assis sur le trottoir.

Il m'avait l'air complètement déchiré.

-Eh bah, Nash ? T'es un peu bourré non ?

Il ricana avant de tapoter sa main sur le bitume où il était pour que je le rejoigne.

J'obéis, et il approcha ses lèvres de mes oreilles pour me chuchoter quelque chose d'inaudible.

-Quoi ? demandais-je.

Il répéta l'action, mais je n'avais toujours pas compris.

-Ne chuchote pas. Il n'y a personne pour t'entendre, Nash.

-Tu te rappelles ? dit-il en finissant sa quatrième bouteille.

-Me rappeler de quoi ?

-De cette nuit.

Je l'incitais à continuer, ne voyant pas de quoi il voulait parler.

-OÙ ON A PUTAIN DE BAISER, hurla-t-il. OÙ J'T'AI PRIS DANS LA CHAMBRE À CAMERON, ET OÙ TU CRIAIS COMME UNE CHIENNE ! TU T'EN RAPPELLES ?!

-QUOI ?! hurlais-je en écho avec une autre voix.

Nash et moi nous retournions vers notre interlocuteur, et bien entendu, il fallait que ce soit Cameron.

-Tu m'as dit de pas chuchoter, rigola Nash.

-Cam, c'est totalement faux, tu vois bien qu'il est bourré !

Il serrai ses poings, et je n'ai pas pu le retenir lorsqu'il souleva Nash par son col et qu'il le frappa.

-Arrête ! Stop !

Il ne m'écouta pas et continua de battre son meilleur ami, au beau milieu de la route.

-Mais nique-toi ! Sale fils de pute ! hurla mon copain.

-Cam, arrête ! tentais-je d'arrêter une nouvelle fois.

-Ta gueule ! Putain !

Cameron se laissa tomber par terre, la tête entre les bras, pendant que quelques gouttes de pluies faisaient leur arrivée.

J'étouffais des sanglots, alors que Nash essuyait son nez ensanglanté.

Putain.

-Cameron, pleurais-je en m'approchant de lui.

-Dégage.

-Tu peux pas m'en vouloir pour quelque chose qui ne s'est pas passé !

-Il disait vrai. Je sais quand il ment.

-Alors j'en ai aucun putain de souvenirs !

-C'est normal, ça date de la première soirée, avant que vous deux ne soyez... "ensemble", dit Nash.

-Toi, tu la fermes, dis-je avant de me retourner vers Cameron.

-Ne m'en veux pas, dis-je en essuyant mes larmes. Je ne m'en souviens pas !

-Mais oui, tu vas me faire avaler ça ?!

-Tu te fous de ma gueule ? Et toi toutes les filles que t'as baisé alors qu'on était ensemble ! Tu vas pas me faire la morale.

-NE RETOURNE PAS LA SITUATION ! T'AS COUCHÉ AVEC MON MEILLEUR AMI !

-ET J'EN AI AUCUN SOUVENIRS !

-J'm'en bas les couilles, déclara-t-il.

-Bien.

Je tournai les talons et pris le chemin jusqu'à chez moi.

-Sale connard, dis-je entre mes dents.