Moi et Della nous baignons dans notre lac préféré mais contrairement à d'habitude aucune de nous ne parlait. Nous nous contentions juste de faire une traversée, puis deux, trois, quatre... Nous ne nous arrêtions plus. Nager avait un effet de drogue sur nous. En premier lieu elle nous donnait une sensation de bonheur , puis, elle nous donnait l'occasion d'oublier nos problèmes. En l'occurrence aujourd'hui la peur.
Nous étions des championnes de natation pour notre âge. Et cela grâce ou à cause d'un simple jeux. Petites nous nous étions lancé un défi : celle qui atteignait l'autre côté du lac le plus rapidement recevait une glace de la part de l'autre. Très vite nous avions commencé à nager plus souvent puis nous avions abandonné le prix final et nous contentions d'enchaîner les traversées. Ces entraînements habituelle avait payés , Della et moi gagnons toutes les courses de natation organisé par notre collège durant notre scolarité là bas.
En temps normal cela nous plaisait mais maintenant cela nous effrayait. Nos années d'entraînement nous semblaient être une pure erreur. J'en venait même à les détester. Pourtant mon dieu ce que nous nous étions amusées à les vivre. Et s'était sans conter nos interminable bataille pour savoir la qu'elle nageait le plus vite, la qu'elle tenait le plus longtemps en apnée, la qu'elle plongeait le plus profond...
Je j'étais un coup d'œil à Della . Ses cheveux noirs flottaient sur l'eau . Elle était belle Della. Beaucoup plus belle que moi même si elle disait toujours le contraire. Mais de toutes façons, est-ce que un jour une fille avouera être belle? Non on est d'accord. Elle était grande, avait de grands yeux marrons et un sourire parfait. Les garçons étaient fou d'elle mais pourtant elle n'avait pas eu beaucoup de petit copain. Elle trouvait ça inutile. Souvent , quand un admirateur venait lui faire une déclaration elle le repoussait immédiatement sans prendre de précaution. Sa façon "violente " de dire non lui avait donné une réputation de "méchante ( pour ne pas être vulgaire )" et plus personne n'osait l'approcher or mis quelques suiciders. De mon côté je ne me plaignais pas. Je n'avais pas à partager ma meilleure amie avec son copain et ça me convenait parfaitement.
Moi , contrairement à elle, je n'avais jamais eu d'admirateurs. Mes cheveux bruns et mes yeux noisette n'avaient jamais su rivalisé avec les autres filles. Il y avait comme bien eu quelques garçons qui s'intéressé à moi mais je les soupçonnais de vouloir se rapproché de Della. Je n'ai jamais eu vraiment confiance en moi et des fois ça tournai à la parano... Donc je n'avais jamais laissé de chance à personne de peur de souffrir par la suite. J'aurais peut-être dû ? Si jamais ce soir j'étais choisi je n'aurais jamais embrassé un garçon... J'essayais de ne pas penser à cela. Après tout avoir eu ou non un copain était la dernière de mes préoccupations à ce moment là.
L'avantage quand on est dans l'eau c'est que personne ne peut savoir si vous pleurait. De toute façon votre visage est déjà mouillé. Et si jamais vos yeux rougissent vous pouvez toujours dire que vous les avez ouvert sous l'eau et que se n'est qu'une réaction bizarre qui passe très vite. En tout cas ce jour là je ne m'étais pas gêné et en avais profité. C'était trop dur de lutter contre les larmes. J'avais tellement peur de perdre mon amie. Et je suis sur qu'elle partageait cette pensée. Peut être pleurait t elle aussi. Non... Elle était plus forte que ça Della. Elle m'impressionnait toujours. Je ne l'avais pratiquement jamais vu pleurer. Et je l'admirais pour ça.
Nous tentions de profiter de ce moment et appréhendions le soir qui répondrait à la question du jour: Qui quittera ce monde le lendemain à l'aube? C'était complètement débile, je le sais. Nous aurions du nous amuser le plus possible comme si c'était réellement la dernière fois que nous pouvions le faire. Mais nous n'y arrivions pas, nous n'y arrivions plus. C'était trop dur de s'imaginer nous quitter. Nous, les inséparables Andy et Della.
La journée passait et la nuit tombait à une vitesse presque irréelle . Malgré le magnifique couché de soleil qui s'offrait à nos yeux, rien n'arrivait à nous faire ne serait-ce sourire un demi seconde. Et la peur se transformait peu à peu en une terrifiante angoisse.
À ce moment là, je me fis une promesse. Si jamais Della venait à partir je ne nagerait plus. Ce serait ma punition pour ne pas avoir était choisi à sa place. De toute façon je n'en aurais plus envie... Tout perdrait son sens sans elle.
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Voila pour ce chapitre. Désole car il est court. Je promet dans poster un autre le plus vite possible.
Pour ceux qui n'avait pas compris le nom du personnage qui raconte le chapitre est le nom du chapitre.
A bientôt 🙂
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