Brulure 18

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Je n'arrivais pas à bouger, bien que Janson m'ait déjà fait du chantage pour diverses raisons. Jamais il n'avait menacé de faire du mal à quelqu'un pour m'atteindre. Je le soupçonnais d'avoir autres choses derrière la tête que l'envie de me faire sortir de la chambre.

Newt posa un regard où incompréhension et douceur se mêlaient. Il attrapa ma main et la serra.

-Tu ne voudrais tout de même pas que nous enfoncions cette porte ? Dit Janson, je pouvais l'imaginer avec un sourire victorieux sur les lèvres.

Gally serra la mâchoire. Il n'était pas heureux que cette espèce de fouine me menace de perdre une fois de plus de mon intimé.

-Anna. Répond. Ordonna-t-il.

Je n'osais pas bouger, comment aurais-je pu le faire en sachant pertinemment que j'allais passer la pire heure de toute ma vie ?

-Tu préfères sans doute que je parle de ce que tu t'évertue à cacher ?

Je relevais la tête brusquement, il n'allait quand même pas...

La porte s'ouvrit d'un coup, des hommes armés entrèrent en pointant leur lanceurs sur moi. J'étais réellement la personne la plus dangereuse dans cette pièce à ce moment ?

Newt se plaça devant moi, dans un geste protecteur. Même si je savais pertinemment qu'il était totalement effrayé par la situation.

La silhouette de Janson se dessina et j'accrocha de toutes mes forces le tee-shirt de Newt. Maintenant qu'il était avec moi, j'arrivais à lâcher un peu de lest.

-Gally. Dit-il avec un sourire amer, comment vas-tu ?

Mon meilleur ami serra encore la mâchoire, prêt à en découdre.

-Désolé de vous dérangez mais il va falloir retourner dans notre salle de réunion, vous serez escortés par les deux grands gaillards ici présents. Et vous deux (il désigna Justin et Harry), Ava veut vous voir dans son bureau.

Janson semblait très content de lui, il devait sans doute se sentir supérieur à nous, il savait que mes deux amis n'avaient plus de munition et qu'ils plieraient face à des hommes armés.

-Et toi, ma chère Anna, nous avons des choses à régler tous les deux.

Newt attrapa mon poignet dans son dos, il ne voulait pas que j'y aille, il n'était pas le seul d'ailleurs.

-Anna, obéis à Janson. Dit la voix d'Ava, je regardais par-dessus l'épaule de Newt, un des assitants de Janson portait un petit ordinateur où le visage de la directrice du W.I.C.K.E.D était affiché.

-Certainement pas, Ava. Dis-je en m'écartant de Newt. Et tu sais très bien pourquoi.

-Il a quelque chose de très important à te dire.

-Je m'en contre-fiche.

Ava me fixa de ses yeux noirs, Janson sourie de toutes ses dents.

-Emmenez-les. Ordonna-t-il aux deux soldats.

-Non. Vous ne les toucherez pas. Dis-je en me plaçant devant l'un d'entre eux.

Je savais pertinemment qu'ils avaient peur de moi, mes crises avaient eu raison de ma réputation auprès de l'armée.

Le soldat se recula un peu.

-Janson, si tu leur fait le moindre mal, je te jure que je te tue.

-Ne t'en fais pas ma chère Anna. Ils auront le choix. Tu as beau avoir mis une belle pagaille, il n'en reste pas moins qu'ils sont libres de leurs décisions.

La terre Brûlée d'AnnaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant