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Ndrl: j'écris une nouvelle fiction mais sur risibles amours, stay tuned

Deux semaines plus tard

07:01

Encore une nouvelle journée de cours, comme d'habitude depuis un mois. Je me lève et pars dans la cuisine prendre mon petit déjeuner. Je crois que l'autre bouffonne n'est pas encore réveillée, c'est rare. Je bois un verre de jus d'orange et me dirige vers sa chambre pour la réveiller.

Moi: ATÉNA.

Elle sursaute et se lève rapidement en écarquillant les yeux. Elle fait trop rire avec sa tête dans le cul. Quand elle se rend enfin compte que je me foutais de sa gueule, elle me fusille du regard et me met à la porte.

Moi: DE RIEN SALOPE.

Je soupire et file prendre une douche. J'enfile un skinny jean noir avec un top de la même couleur, une veste en jean et mes converses blanches. [media]

Je fais mon teint et m'applique un trait d'eye liner avec du mascara et un rouge à lèvre bordeaux

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Je fais mon teint et m'applique un trait d'eye liner avec du mascara et un rouge à lèvre bordeaux. La porte s'ouvre brusquement sur Aténa.

Aténa: Je t'emprunte ton bomber noir.

Moi: T'as intérêt à faire attention ou t'as plus de tête.

Elle me tire la langue et s'en va avec mon bomber sous le bras. Je lève les yeux au ciel, elle m'épuise.

12:00

La sonnerie retentit dans l'énorme l'édifice qu'est l'université. Comme d'habitude je me dépêche de ranger mes affaires pour rejoindre Georgio, on est censé manger ensemble à midi. Quand à Aténa, Mo' vient la chercher. Je sors de l'enceinte de la fac en le cherchant du regard mais je ne le trouve pas.

De Georgio:
Viens au parking

Je soupire et me dirige vers le parking, je l'aperçoit appuyé contre une Clio noir. Je souris automatiquement et le prend dans mes bras.

Georgio: T'es belle.

Je lève les yeux et m'installe à bord.

Moi: Ravales tes disquettes et emmènes moi graille, j'ai trop la dalle.

Il éclate de rire et démarre enfin. Le trajet se fait dans la joie et la bonne humeur. En même temps c'est impossible de ne pas rire avec ce mec, c'est le fils caché de Jamel Debouze je crois. Une fois arrivés devant un kebab pas trop loin de chez moi, je détache rapidement ma ceinture et entre directement à l'intérieur. On commande et Georgio insiste vraiment pour payer malgré mon refus.

Moi: On mange chez moi?

Georgio: Ouais ça me va.

On récupère nos grecs et on se met en route pour aller à l'appart. Il me parle de son album Bleu Noir qui doit bientôt sortir je crois. Mon portable se met à vibrer me signalant un nouveau message.

De Sneaz le misterfrizz:
T'es chez toi?

A Sneaz le misterfrizz:
Ouais pourquoi?

Une fois arrivés, on s'installe sur le balcon vu qu'il fait beau et on mange - comme un porc pour ma part - en regardant les gens.

Georgio: Tu fais quoi ce soir?

Moi: Je dois réviser pourquoi?

Georgio: Je voulais te proposer qu'on se fasse un ciné.

Je m'essuies la bouche tout en réfléchissant.

Moi: Au pire je révise jusqu'à 20:00 et on y va après.

Il sourit et hoche la tête.

Moi: Tu peux aller chercher de l'eau s'te plait?

Georgio: T'as trop cru t'étais une princesse toi.

Je fais un flip hair et lève les yeux au ciel.

Moi: Bah ouais bitch.

Il fronce les sourcils et pose son kebab sur la table. Il me prend par la nuque et me coince de sorte à ce qu'il puisse m'ébouriffer les cheveux. On ne touche pas à mes cheveux, c'est mort. Je cris comme une gamine alors qu'il rit comme un con. Il finit par me relâcher et se lever.

Georgio: M'appelles plus comme ça Alya le caca.

J'attends qu'il s'en aille pour chuchoter un "bitch". Je soupire et ferme les yeux pour profiter du soleil. Mais soudain un liquide froid se versa sur moi.

Moi: OH MON DIEU!

Le connard. Il vient de renverser la bouteille d'eau froide sur moi. Je ferme les yeux en tentant de me calmer.

Moi: T'es mort.

Il rit et s'enfuit dans le salon. Je soupire et me dirige vers la salle de bain pour me sécher. Je me déshabille et me sèche à l'aide d'une serviette. Je prend de nouveau sous vêtements que j'enfile. Soudain la sonnette retentit.

Moi: C'EST QUI?

Silence complet, j'espère que l'autre con a été ouvrir.

Moi: GEORGIO C'EST QUI?

Il répond toujours pas. Je soupire et noue la serviette autour de ma poitrine avant d'aller dans le salon. Je trouve Sneaz en train de discuter avec Georgio et Ken en train de fumer sur le balcon. Vu l'odeur c'est pas du tabac.

Moi: Eh mais vous vous incrustez chez les gens tranquille.

Ils se tournent tous vers moi et lorsque j'aperçois Ken me regarder de tout mon long en contractant la mâchoire, je me met à rougir.

Ken: Vas t'habiller.

J'ai le temps de rien dire qu'il s'approche de moi et me tire par le bras. On arrive dans ma chambre. Je retire mon bras de son emprise en le fusillant du regard. Il souffle et passe ses mains sur son visage.

Ken: Je vais être calme, est ce que vous avez couché ensemble?

Je fronce les sourcils. Il est pété je crois.

Moi: Qu'est ce que tu raconte?

Ken: Regarde ta putain de tenue. Je répète, est ce que ce fils de pute t'as touchée?

J'éclate de rire, un rire nerveux. Je ne peux plus m'arrêter. Il serre les poings et me regarde méchamment. Après que j'ai enfin reprit mon sérieux, je m'approche de lui et pose ma main sur son torse.

Moi: T'es fou Ken, t'as été le seul.

Je vois dans ses yeux une sorte de soulagement. Il baisse la tête mais j'arrive quand même à apercevoir sa fossette, signe qu'il sourit. Il encercle ma taille et me tire contre lui.

Ken: Tu sais, après que tu sois partie je voulais me faire des salopes. Mais je pouvais plus ké-ni sans toi. Je t'avais bénit 100 fois, toi et tes tennis en toile.

Toi sur moi // NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant