Toi sur moi // Nekfeu

Flashback [15]

4 ans plus tôt

Jeudi 4 septembre 2012

07:00

La sonnerie stridente de mon téléphone me réveille. Je baille en me levant. Aujourd'hui c'est la rentrée. J'entre au lycée et rien que d'y penser, je stress déjà. Je file à la douche pour me laver et me maquiller soigneusement. C'est le premier jour, je veux faire bonne impression. J'opte pour un slim avec un haut gris, mes bottines noires et ma veste en cuir [media]

J'attrape mon sac que j'ai préparé la veille et descends les escaliers. Je trouve mes parents en train de prendre leur petit déjeuner dans la cuisine. Je me dirige vers ma mère et lui fait un bisous sur la joue alors que j'ignore totalement mon père. C'est comme ça entre nous depuis des mois. Je m'en contre fou, c'est de sa faute si on est arrivés là.

Maman: Ça va aller ma chérie, tu veux que je te dépose?

Moi: Nan t'inquiètes, je vais rejoindre mes potes.

Elle sourit et m'embrasse le front avant de se lever et partir. Je me retrouve seule avec mon paternelle. Je mange dans le silence et quand j'ai fini, je prend mon sac et me dirige vers la porte.

Papa: Bonne chance.

Je me fige un instant avant d'ouvrir la porte et sortir. Une fois dehors, j'appelle Sneaz pour lui demander le lieu du rendez vous. Devant la boulangerie, comme d'habitude. Il m'apprend que Ken ne sera pas là.

08:02

On pénètre dans la cour du lycée où des centaines d'élèves sont réunis. Soudain je perds toute mon assurance. Une masse s'abat sur mon dos, je me retourne et tombe sur ma meilleure amie.

Aténa: AAAAAH ON EST DANS LA MÊME CLASSE.

J'écarquille les yeux et me met à sautiller avec elle. Les gars nous regarde bizarrement.

Alpha: Elles nous foutent déjà la honte.

Aténa: Oh toi on te fait pas chier avec ton œil qui part en couille pourtant.

Tout le monde explose de rire alors qu'il se met à ébouriffer les cheveux de la déesse.

Sneaz: C'est bon lâche là.

On regarde tous Mo bizarrement pendant qu'Aténa rougit. Ok.. On continue à discuter encore un peu avant que mon regard ne tombe sur lui. Il est au bras de Léna, et ils rient ensemble. Je serre les dents au maximum pour éviter que j'ouvre ma gueule. Quand il me remarque enfin il ne fait rien. Aucun sourire, aucun froncement de sourcils, aucun regard noir. Rien. Il a l'air dépourvu de sentiments.