Toi sur moi // Nekfeu

Flashback [14]

ndrl: sorry si la fiction prend une tournure de fragile mdr, c'est sûrement les hormones

4 ans plus tôt

Vendredi 28 août 2012

18:29

Pratiquement un mois que j'ai pas revu Ken. Que j'ai pas de nouvelles de lui. Qu'il m'harcèle au téléphone. Que je l'ignore complètement. Tout ce manège dure depuis un mois. J'essaye de passer à autre chose mais je sais qu'il restera toujours dans une partie de mon cœur. Je suis sûre que c'est mon premier amour. Je suis sûre que je l'ai vraiment aimé, que c'était pas juste un amour éphémère de jeunesse. Je sais que c'est beaucoup plus que ça. Mais il a merdé, comme tous les mecs.

Aténa: Oh Alya tu m'écoutes?

Je sursaute et l'aperçois avec son téléphone à l'oreille.

Moi: Quoi?

Elle lève les yeux au ciel.

Aténa: Tu veux aller à la soirée de Hakim (Mekra) ce soir?

Je secoue la tête ce qui la fait grogner.

Aténa: Ouais on vient vers 20:00, à ce soir Mekra.

Je souffle d'exaspération et me relève de mon lit pour me poster en face d'elle.

Moi: Pourquoi t'as fait ça putain? Pourquoi t'as dit oui?

Elle esquisse un sourire et se laisse tomber sur la chaise de mon bureau.

Aténa: C'est bon, c'est pas parce que tu vas à une soirée que tu vas forcément le croiser hein.

Moi: Je te rappelle que lui et moi avons les mêmes potes!

Elle roule des yeux et saisit un stylo pour jouer avec.

Aténa: T'as aussi le droit de vivre Alya, t'es pas sortie de chez toi depuis des semaines. On est vacances, profites wesh.

Je soupire et m'affale sur mon canapé.

Moi: Je dois déjà demander à mes parents.

Je descends dans le salon et demande à mes parents si ce soir je peux aller à une soirée. Je prie de tout mon cœur qu'ils refusent mais au lieu de ça.. Ils acceptent. Putain j'ai la poisse. Je remonte dans ma chambre en traînant des pieds. Aténa me fixe en attendant ma réponse mais mon expression dégoûtée suffit à lui faire comprendre la situation.

Moi: Je m'en bas les couilles, j'y vais en mode clocharde.

Aténa: Arrêtes de dire de la merde, je vais t'aider pour ce soir. Vu que c'est tout le temps toi qui m'aide d'habitude.

Je soupire une énième fois et admire le plafond blanc avant de fermer les yeux. J'ai vraiment pas envie mais Aténa a raison. Je vais pas arrêter de vivre pour lui.

19:32

Aténa: Vasy elle bien celle-là.

Moi: T'es ouf, elle est trop courte. Tu me prend pour Léna ou quoi toi.

Je retire la sixième robe sous ses soufflements.

Aténa: Dépêches toi de mettre une robe, on va être en retard.

Moi: Ça serait dommage.

Elle lâche un rire alors que j'essaye une robe qui traînait dans mon placard depuis longtemps. Ouais bon ça fera l'affaire hein.