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Mercredi 21 septembre 2016

09:17

Ce n'est ni le chant des oiseaux, ni des doux baisers qui m'ont réveillée ce matin. C'est encore Aténa qui a mît sa musique de merde à fond.

Aténa: JEUNE RENOI SAUVAGE!

Je grogne et met l'oreiller sur ma tête mais rien n'y fait. Je me lève de mauvaise humeur et pars prendre une douche. Je m'ondule les cheveux et me maquille. J'enfile ensuite une combinaison noir avec des escarpins noir également. [media]

Je rejoins ensuite Aténa dans la cuisine

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Je rejoins ensuite Aténa dans la cuisine. Elle se lève et me saute dessus.

Aténa: Bien dormi sale pute?

J'essaye de tshiper mais on dirait plus un bisous raté.

Moi: Tu te fou de ma gueule, tu m'as réveillée avec ta musique de merde.

Elle sourit et remet sa tête dans le bouquin du code pénal. Je me sers un bol de céréales et m'installe en face d'elle.

Moi: Je vais aller m'inscrire à la fac aujourd'hui.

Elle joint des mains et lève la tête vers le plafond.

Aténa: Enfin!

J'hausse un sourcil.

Moi: T'es sérieuse dans ta connerie toi? Je me suis installé il y'a à peine une semaine. J'ai du te payer le mobilier qui manquait alors désolée.

Elle lève les yeux au ciel et referme le livre qui doit peser trois tonnes.

Aténa: Bon j'y vais, tu veux venir avec moi pour t'inscrire?

Moi: Ouep.

Je débarrasse vite fait mon bol et attrape mon sac et ma veste  avant de la suivre en bas.

Aténa: Par contre on est obligé de prendre le métro, je reçois ma voiture que la semaine prochaine.

J'hoche la tête.

Moi: Pas de soucis.

Je démêle mes écouteurs et les enfonce dans mes oreilles.

Aténa: Ah nan tu vas pas recommencer avec ta musique là.

Je souffle et lève les yeux au ciel.

Moi: Tu sais très bien qu'il y'a des jours où personne ne doit me parler. J'ai fait un effort pour toi ce matin en plus.

Elle roule des yeux en s'allumant une clope.

Aténa: C'est vrai. Je me vengerais un jour.

Je ne fais plus attention à elle et met en marche la musique. Je décide de commencer par "Lunettes noirs" d'Alpha Wann. Je suis tellement fière de mon renoi, malgré son strabisme il a percé. Respect.

Le métro est à une dizaine de minutes de chez nous, donc on y arrive assez vite. Le trajet se fait assez rapidement, la fac n'est donc pas très loin. Tant mieux, j'suis une flemmarde.

Aténa: Voila c'est ici.

Je lève le regard et écarquille les yeux. Le campus est énorme, je sais pas si j'arriverais à m'y retrouver. En plus je suis un peu agoraphobe sur les bords, donc être entourée d'autant de monde me stress. Aténa me prend la main et sourit pour me réconforter.

Moi: Vasy on y va.

On avance vers le grand portail où des étudiants sont appuyés dessus. Ok y'a des bancs à deux mètres hein. Ma meilleure amie me guide parmi la foule jusqu'au bureau du doyen.

Il me reçoit dix minutes plus tard et m'invite à entrer dans son bureau. Il me passe un petit questionnaire.

Doyen: Avez vous apporté vos bulletins de vos années au lycée?

Moi: Oui.

Je sors les documents de mon sac et lui tend. Il les lit attentivement et de temps en temps il bouge légèrement sa moustache ce qui me fait rire.

Doyen: Je dois avouer que je suis très impressionné de votre cursus scolaire. 18 de moyenne dans toutes les matières c'est assez exceptionnel.

Je souris fièrement.

Doyen: Je pense que vous êtes apte à rejoindre notre faculté. Je vous donne le dossier.

Il me donne tous les papiers à remplir et me souhaite une bonne journée. Bon une bonne chose de faite. Je m'aperçois que les couloirs sont vides, tout le monde doit être en cours. Tant mieux. Je décide d'aller prendre un café à la cafétéria mais encore faut-il la trouver.
J'aperçois un petit groupe de jeunes sur le côté, Je m'approche d'eux et leur demande. Rez de chaussé, à gauche, en face de la cours.

J'arrive à m'y retrouver heureusement. Elle est pratiquement déserte. Je m'achète un Chai Tea latté et m'installe à une table juste derrière un couple. Je sors mon portable et surf un peu dessus.

De Sneaz:
On mange ensemble à midi?

Son message me surprend un peu, mais ça me fait extrêmement plaisir.

A Sneaz:
Bien-sûr

?: Pourqtoi tu la fixe? Elle te plaît? Vasy tu peux aller la draguer directement devant moi!

Alertée par ces cries, je relève la tête et j'aperçois Ken et sa put- copine Inès. Ils me fixent tous les deux.

Ken: Mais ta gueule putain tu raconte n'imp.

Elle paraît vexée et se lève.

Inès: Appelle moi quand t'auras reprit tes esprits.

Sans attendre une seconde de plus, elle tourne les talons et s'en va. Un silence s'installe jusqu'à ce que je décide de m'en aller aussi.

Ken: Tu va fuir? Encore une fois.

Je serre les dents et le regarde de travers.

Moi: Tu veux quoi?

Il hausse les épaules et sourit arrogamment. Je le reconnais plus.

Ken: Assis toi, on va parler.

Je souffle et m'installe en face de lui.

Moi: Qu'est ce que tu fou ici?

Ken: J'ai accompagné Inès en voiture, elle étudie ici.

Putain. Putain. Putain.

Un silence s'installe, je regarde ma montre et constate qu'il est déjà 10:28.

Moi: Bon je vais y aller. Tu ferais mieux d'appeler ta meuf.

Je saisit mon sac, ma veste et me lève.

Ken: Je m'en souviens tu m'parlais de rêves bleus, d'amour sur tapis volant. Mais dans cette course pour s'faire du mal, c'est sûr, t'as pris l'volant

Toi sur moi // NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant