Cher Fred,
Hier, Bill et Fleur sont partis pour faire leur lune de miel, c'est une tradition moldue, où les mariés partent en voyage pour célébrer leur union. Depuis qu'ils ne sont plus là, la maison est vide. J'ai toujours été habitué à ce qu'il y ai du bruit tout le temps. Ron qui criait. Ginny qui riait. Charlie et Bill qui parlaient respectivement de dragon et de Gringotts avec maman pendant que celle-ci tricotaient des pulls pour nous, des chaussettes pour Dobby... Il y avait aussi papa qui essayer de faire fonctionner sa Ford Anglia ou encore la moto de Sirius. Je regrette même Percy qui passait le plus clair de son été à nous parler de son nouveau poste de préfet. Maintenant il s'est installé dans une petite maison avec Audrey, une fille qu'il a rencontrée il y a quelques mois à son travail au ministère de la magie. Mais ce qui me manque le plus, c'est les journées, les semaines, voire les mois qu'on passait tous les deux, ensemble, à inventer des nouveaux produits de farces et attrapes pour le magasin qu'on comptait ouvrir.
Ce magasin est d'ailleurs un des plus grands rêves qu'on a réalisé toi et moi. D'ailleurs, le magasin prospère, mais je n'ai pas le courage de faire de nouveaux gadgets. De toute façon, il semblerait que cela convient aux clients. Ron essaie de me convaincre de recommencer nos inventions, mais je n'y arrive pas, je manque d'inspiration, de motivation peut être. J'étais tellement habitué à ces moments privilégiés tous les deux, que depuis que tu n'es plus là, je n'ai pas le cœur à refaire cela tout seul.
Il y a quelques jours, j'ai retrouvé dans tes affaires la photo de l'armée de Dumbledore au grand complet qu'on avait prise dans la salle sur demande lors de notre sixième année. En la revoyant, il y a tellement de bons souvenirs qui sont remontés que je me suis senti très nostalgique. C'était la meilleure époque de ma vie, l'époque où on a le plus défié l'autorité de Poudlard. Tu te rappelles la tête que faisait Ombrage lorsqu'on a interrompu l'examen des BUSE que passaient Harry, Ron et Hermione (entre autres) avec nos nouveaux feux d'artifices. Quand le grand final, le dragon lui a foncé dessus.
Enfin bref, ce n'est pas de ça que je voulais te parler. Donc, en retrouvant cette image, j'ai voulu essayer de recréer un patronus, comme au bon vieux temps. J'ai pensé au souvenir le plus joyeux possible, mais quand j'ai prononcé la formule, je n'ai même pas réussi à faire jaillir un minuscule filet argenté de ma baguette.
Je pense que depuis que tu es mort, je suis tellement triste que si des détraqueurs arrivaient au Terrier pour m'attaque, ils ne trouveraient pas une once de bonheur à me prendre. J'ai l'impression que quand tu es parti, tu as emporté toute ma joie de vivre avec toi.
Fred, je pense sans arrêt à toi. Je sais que ça va te sembler niais et que je te l'ai déjà répété cent fois dans mes anciennes lettres, mais je ne peux pas m'empêcher de le dire encore et encore. Tu me manques énormément, plus que tout au monde.
Ton frère qui t'aime.
Désolée ce chapitre est un peu court.
VOUS LISEZ
A jamais liés.
أدب الهواةImaginez le monde d'Harry Potter, le célèbre sorcier, juste après la guerre. Imaginez la nouvelle vie de tous ceux qui ont perdu un être cher. Imaginez celui qui a perdu son frère jumeau. Celui avec qui il partageait tout. Celui avec qui il avait ou...