- Il n'en est pas question mademoiselle !
La voix froide et autoritaire de ma mère me hérissait toujours autant le poil. Je ne comprenais pas pourquoi elle se montrait aussi inflexible sur cette question.
- Je n'ai pas besoin de cette histoire me suive partout, maman. soupirais-je en reprenant mon livre en main.
J'espère qu'elle verra dans mon geste que je ne changerai pas d'avis par rapport à leur maudites consultations.
Une semaine que je suis ici, enfermée dans cette chambre de vingt trois mètres carré. Ma mère étant lieutenant dans l'armée, on m'a placer dans une chambre individuelle, dans l'aile des VIP de cette hôpital. Allez comprendre pourquoi !
Cela fait donc sept jours que je supporte ce ballet incessant d'infirmières, médecins et autres psy... Un peu plus de cent soixante huit heures que je m'ennuie à mourir dans cette espace clos. Enfin, en dehors des moments où je ne dormais pas !
Bien que située dans une aile spéciale, ma chambre reste standard : Un lit simple, une petite table posé contre le mur près de la baie vitré - pour prendre le petit déjeuner les fois où je ne voudrais pas le prendre au lit - deux fauteuils mauve, une petite armoire calé dans l'angle près de mon lit. Il y a une télévision écran plat accroché au mur juste en face de l'endroit où je suis allongé, avec toutes les chaines du câble disponible. J'ai même une table d'appoint roulante et une table de chevet. Et bien évidemment, cette chambre ne serai pas complète sans sa salle de bain privé : un lavabo blanc, un WC et un grand miroir qui prend la totalité du mur autant au-dessus du dit lavabo et de la baignoire. Vous avez bien entendu, BAIGNOIRE... rien de moins !! J'ai même droit à une petite véranda !
On se croirait dans une chambre d'hôtel, pas dans un hôpital. Quoique les visites incessantes et la bienveillance étouffante du corps médical ne nous laisse pas nous tromper sur la fonction de cette endroit.
Le tour du propriétaire étant vite fais, et vu que je ne peux pas vraiment me déplacer seule avec ma blessure, j'ai commencé à chercher les faille de cette chambre. Pas un gramme de poussière, aucun câbles défectueux, ni de peinture écaillé... J'ai cependant repérer quatre vingt deux fissures dans les murs et le plafond qui compose ma chambre. Alors, j'estime que si j'en arrive a dénombrer le nombre de fissures que comporte la pièce c'était qu'il est plus que temps que je rentre chez moi.
Mais ma mère ne voit pas les choses comme moi apparemment. Il faut dire que j'ai refusé en bloc toute cette histoire de thérapie que préconisent les soignants.
Ma mère est une femme très logique. Elle parait froide, calculatrice, organiser, autoritaire et très distante, même avec sa seule fille. Et c'est ce qu'elle est. Ce doit être pour ça qu'elle est lieutenant dans l'armée.
A cause de ses fréquents déplacements à travers le monde, je ne connais presque pas la femme qui arpente ma chambre de long en large dans une colère froide.
Entendons nous bien, j'aime ma mère, comme tout enfant. Mais je ne suis pas proche d'elle. Et je doute qu'il existe une seule personne qui soit proche de cette caribéenne froide.
Je lève les yeux sur elle, elle fixe quelque chose au dehors. Le lieutenant Cécile S. Guillaume est une belle femme. Cheveux brun coupé très court sur le côté, elle a une belle frange défrisé mi long qui lui traverse le visage. Des traits fins, une bouche pulpeuse, la peau couleur caramel et des formes généreuses. Je me demande comment ses officier font pour ne pas saliver sur son 95D. C'est difficile de croire qu'une femme comme elle peut être moins que brûlante. Pourtant !
Et je suis son parfait portrait, enfin, à quelques détails près. Là où ses yeux sont marrons, les miens sont vert tirant sur le gris. Bien évidemment, la nature ne m'a pas pourvu du son tour de poitrine mais à bien voulu m'accorder l'arrière train que je me coltine.
Et bien que j'adore sa coupe, pratique et fonctionnel, je préfère garder mes boucles folles longues qui m'arrivent au milieu du dos. Une chose que je n'ai pas non plus, c'est cet espèce d'alo qui l'entoure depuis que ma crise de démence a commencé.
- Comment t'es tu retrouver avec cette blessure Inaya ? S'enquiert-elle.
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Tisseur de Rêves
RandomVous connaissez tous, j'en suis sûre, ce sentiment oppressant quand vous vous réveillez... Avec ce mal au corps, comme si vous aviez vraiment vécut les événements de votre rêve... En sueurs, le cœur au bord des lèvres battant à tout rompre... La dou...