chapitre 14: Flashback (suite )

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Je me lève et je vais le voir. Sa tête à l'air plutôt normal, en plus il est au téléphone donc je suppose qu'il n'a rien vu.

Moi : Bonsoir papa

Lui : Bonsoir Diez

Guyro (il se lève) : Bonsoir Tonton

Lui : Tu es qui toi ?

Moi : c'est un ami à moi papa

Lui : me suis-je adressé à toi ? Il n'a pas de bouche pour me répondre ton ami ?

Je me tais. Entre temps le visage de Guyro est décomposé...

Guyro : je suis son ami tonton.

Lui : Et ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu n'as pas cours ? Tu ne vas pas à l'école ? Tu ne fréquente pas ? Tu n'as pas d'autre préoccupation ?

Guyro ne pouvais répondre tant il était tétanisé. µIl avais la tête baissé. Moi j'étais là, je ne pouvais rien dire, je n'étais pas surprise par ce que c'est mon père, je le connais, il faut s'attendre à tout avec lui.

Comme il a vu que nous avions tous les deux la tête baissée, il nous a dépassé puis est rentré.

Guyro me regarde, je regarde Guyro... Personne ne parle. Bon il faut dire que c'est une situation assez gênante. Mais je sais pas moi, il connait très bien mon père alors autant s'y habitué hein, je vie quand avec lui et je n'en suit pas morte.

Finalement je décide enfin de briser ce silence mais il m'interrompt.

Il me fait un bisou sur le front

Lui : je devrais peut-être y aller... on s'appel

Je décide alors de l'accompagner au portail. On se regarde, rien ne sort. Il m'embrasse puis s'en vas.

Je reste là sur le pend de la porte, rêveuse, car quand j'y pense, papa et Guyro se sont déjà croisé, déjà salué même, mais pas plus.

Tchai c'est chaud hein cette histoire. Guyro a toujours eu une peur bleue de le rencontrer. Je me demande alors si cette entrevue ne va pas poser de problème entre nous. Ce froid la tout à l'heure-là, ce n'est pas normal, ça ne me dit rien qui vaille.

Le gardien attire finalement mon attention en me disant qu'il fallait rentrer car papa était encore dans les parages. Avant même qu'il est terminé sa phrase, papa venait vers nous.

Apparemment il était venu chercher un papier important.

Papa (en me souriant): Bon Diez, à tout à l'heure.

Moi : (en lui rendant son sourire) à tout à l'heure papa.

Deux semaines plus tard

C'est l'anniversaire de Naé. Mdr c'est fou comment cette petite elle grandi. Je dis cette petite alors qu'elle est plus âgée que moi.

Je me demande bien ce que je vais mettre. J'ai demandé la permission à maman et à papa. Je les connais trop bien ceux-là. A la dernière minute ils vont encore me faire le coup de : tu as dis à qui que tu devais sortir toi ? Va voir ton papa, moi je ne veux pas de problème et d'un autre côté, va voir ça avec ta maman.

Toute façon, c'était un petit truc qu'elle organisait entre copine le matin, après quoi, on était censé passer l'aprèm ensemble.

D'un côté ça me faisait tout drôle parce que toutes les amies de Naé étaient plus âgées, et plus belles aussi. Elles étaient toutes minces et élancés. Celles qui ne l'étaient pas avaient des formes et un ventre super plat, donc elles restaient canon quand même. A côté, j'avais l'impression d'être le vilain petit canard du groupe. Et voilà, ça recommence, mes complexes refont surfaces.

Sans finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant