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Quelques jours plus tard.

Aujourd'hui était un des rares jours où un éditeur pouvait être en pause, très rare et même très très rare. C'était le jour où Onodera était en congé. La veille, rien qu'en y pensant il était heureux, quoi de plus normal pour une personne travaillant en tant qu'éditeur. Il comptait évidemment en profiter ! En commençant par la grasse matinée. Il est actuellement onze heures moins dix, Onodera est toujours au lit. Il devait être fatigué, après tout il travaille dur chaque jour de l'année. C'était silencieux, rien pour le déranger. Sauf peut-être...

Bzzzt. Bzzzt. (nda : no comment please)

«Allô... dit-il d'une voix faible.

Onodera, dit la personne à l'autre bout du fil.

Takano-san, c'est mon jour de congé, tu peux pas me foutre la paix pour une fois ?

C'est comme ça que tu parles à ton supérieur ?

En congé, je suis en congé ! s'exclame Onodera.

Congé ou pas bouges toi.

Congé, tu connais la définition ?» (nda : trop de mot "congé" ...)

On pouvait entendre Takano poussé un soupir et perdre son calme.

« Si tu ne viens pas à l'adresse que je vais te dire, demain tu vas souffrir, menace t-il.»

Onodera imaginait. Il sentait la guillotine près de son cou.

«J'arrive...»

T'en as mit du temps !

C'était pas la porte à côté non plus ! réplique t-il.

Bref mets toi au travail.

Et je fais quoi...?

Takano pointe une table, avec dessus des feuilles, pleins de feuilles.

Et dire que je suis en congé... marmonne Onodera en se dirigeant vers la table.

Après être assis et avoir poussé un soupir, il se mit au travail. Pauvre de lui, travailler alors qu'il est en congé...

Je vous remercie infiniment ! Je suis vraiment désolée que vous ayez dû vous déplacez alors que vous étiez en congé ! dit l'artiste en s'inclinant.

– Ne vous inquiétez pas !

Après avoir terminé, il était au alentour de vingt-et-une heures. Environ dix heures que Onodera était resté cloîtré à aider une des auteurs de Takano, ainsi que les assistantes, en retard.

Onodera.

Hum.

Désolé de t'avoir dérangé pendant ton jour de repos, dit Takano.

T'avais pas l'air si désolé au téléphone, murmure t-il.

Tu vas pas boudé non plus.

... Comment a-t-elle pu être aussi en retard pour finir le manuscrit ?

Elle était fiévreuse hier, répondit-il.

Hier. Hier, Takano était de mauvaise humeur d'ailleurs. Sûrement la raison pour laquelle il l'était.

Je vois...

Ils ne parlent pas beaucoup. Ils ne savaient pas de quoi discuter. Onodera avait envie de dire quelque chose mais ne savait pas quoi.

Je vais retourner au bureau, salut. Et merci.

Ils se séparent alors. Onodera continuait de marcher sans trop de soucier de ce qui l'entourait, marchait juste.

Quand il sortit du train qu'il avait prit pour rentrer, sa première action, aller à l'épicerie près de la gare. Après tout il n'avait pas encore mangé.

Ensuite il retourna chez lui. Lorsqu'il était à l'intérieur, il enleva d'abord ses chaussures et son manteau pour ensuite se diriger dans la cuisine pour réchauffer son panier-repas acheté plus tôt. Enfin il allait s'assoir sur le sofa dans le salon et commençait à manger. Dès qu'il finit, il prit la boîte et la laissa dans la cuisine, allait dans sa chambre et prit une douche.

Il était resté assis quelques minutes sur le canapé mais s'était endormi, pourtant la journée était moins compliqué que d'habitude.

On entendait une porte s'ouvrir ainsi que des bruits de pas, n'avait-il pas fermer la porte ? On dirait bien que non, il avait oublié.

Imbécile, t'as oublié tes clés sur la porte !

C'était Takano qui était entré.

Tu t'endors vite, tiens, dit-il à voix basse.

Sans réponse.

- Décidemment.

Il partit dans la chambre du propriétaire de l'appartement et prit une couverture. Il avait la flemme de le porter jusque dans son lit encore une fois. Il couvrit Onodera puis se penchait vers lui et... Et l'embrassa. À peine a-t-il posé ses lèvres sur les siennes, il se releva.

Bonne nuit.

Puis sortit de l'appartement. Il lui rendra ses clés lorsqu'ils se verraient le lendemain.

Le matin, à son réveil, il vit la couverture qu'il n'avait pas hier soir.

Je me suis endormi...

En réfléchissant un peu sur le fait de qui, il pensait que c'était Takano, ce qui est actuellement le cas. Ensuite essaya de savoir la manière qu'il a fait pour entrer et... Ses clés n'étaient pas dans son manteau. Takano les avait sûrement gardé. Onodera n'a pas cherché plus loin que ça car il sait parfaitement qu'il n'est pas somnambule. Aussi, il ne voyait pas d'autre solution que cela. En fait, il était sûr de son hypothèse. Alors que ça se pourrait être quelqu'un d'autre, autre chose, il pensait directement à Takano.

***

J'ai envie de continuer mais les autres chapitres ont un peu près la même longueur de texte donc ce sera pour le chapitre prochain x) Et dire qu'habituellement j'écris dans les 1000 caractères et puis maintenant 700-800...
Pourquoi habituellement ?
Qui sait :3...

Trop de mot "congé" dans ce chapitre, ahlala...

[TakanoXOnodera] - After ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant