Et si on inversait les rôles...

Père ...

-Père...
Ma voix , comme tout mon corps, est tremblotante et fébrile.
Sans me lâcher du regard, Marcus marche lentement dans le salon. Il tourne autour de moi comme le ferait un prédateur avec une proie. Je suis sa proie.
Putain mec tires toi de la ! 
Malgré ce juste conseil je ne trouve pas la force de bouger. Des centaines de souvenir me reviennent en tête et me paralyse sur place. Le désespoir m'envahis. Je sais parfaitement ce qui va arriver. 
Apparaît alors comme par magie dans ses mains une ceinture. La même qu'il utilisait autre fois.
-Tu m'as trahi Tobias.
-Non... Mas voix n'est qu'un murmure, j'ai le réflexe de courber le dos. je dois me faire tout petit.  je ne veux pas qu'il recommence a me frapper. Je ne veux pas... 
- Si. En changeant de faction tu m'as trahi ! Tu as jetté la honte sur moi ! Tu m'as humilier aux yeux des altruistes et tu seras puni pour ça !!! Hurle-t-il fou de rage.
Il se multiplie alors et je me retrouve au milieu d'un cercle de cinq Marcus, tous munient de ceinture. J'hyperventile encore une fois, la sueur perle sur ma nuque et l'adrénaline cour dans mes veines. Au moment où je me décide à courir, un de ces clones s'élance vers moi. Je sens la brûlure avant d'entendre le son de la ceinture claquant sur ma peau. Et le cercle se referme sur moi.
Je hurle.
Je reçois des coups partout et de toutes sortes. Un coup de pied dans la hanche. Un coup de poing dans le nez.                                                                                                                                                           Je hurle jusqu'a ce que mes poumons soit vide d'aire. je hurle jusqu'a ce que j'en ai mal a la gorge. Je me débat mais ça ne sers à rien. Au contraire ils me frappent encore plus violemment. Ils sont plus forts que moi. Mon coeur se sers. ça n'a servie a rien de partir de chez les altruistes. Il sera toujours a mes coté, avec sa ceinture, près a me battre. Comme Il l'a toujours fait...

Le sang coule de mon nez.
- PERSONNE NE T'AIME!
Ma jambe gauche émet un craquement sinistre. Je hurle plus fort encore.
- TA MÈRE N'ÉTAIS QU'UNE SALOPE INUTILE !
Ma gorge est en feux.
- JE TE DÉTESTE, JE DÉTESTE TA MÈRE, JE VOUS DÉTESTE TOUS! 
Et alors qu'ils me frappent avec plus d'acharnement. Je sens les larmes couler sur mes joue.
Des larmes de colère pour mon père.
Des larmes de tristesse pour ma mère.
Des larmes de haine pour moi même.
Car après tout, c'est de ma faute si elle est morte. Je l'ai tué.
Je ferme les yeux, et ces de nouveau le noir total.