21 : AIMER, c'est un mot si simple à prononcer pour une chose si compliqué

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Aldo et ma mère ne rentrant pas ce week-end, je décidais de leur proposer de rester.

- Ça vous direz de rester pour la soirée?

Ils acceptaient tous. A présent nous patientions chacun notre tour, pour nous rincer et nous changer à la salle de bain.
Pour aller plus vite, Ashley, Summer et moi, nous y allons en même temps, entre fille on peut se permettre !
Évidement il fallait s'y attendre, les garçons nous coupent l'eau. Etant la seule à connaitre la maison, pleine de savon et la serviette autour de moi, je sors de la salle de bain, me méfiant de ce qu'ils pourraient manigancer.

- Les filles, je leur chuchote, enfermez-vous, on ne sait jamais.

Elles acquiescent et ferment le verrou derrière moi.
Je ne vois personne dans les alentours, c'est d'autant plus étrange. Après une inspection entière de ma chambre, je me dirigeais dans celle de Mike. Je ne trouvais personne non plus. Descendant à présent les escaliers sur la pointe des pieds, je reconnue des chuchotements venant tout droit de la cuisine, le compteur y était également, donc ca ne m'étonnait guère.
Une fois en bas des escaliers, tout va très vite, je glisse et je m'écroule les fesses sur le sol en hurlant. Les garçons se précipitent vers moi, cependant, la serviette a glissé et dévoile une partie de ma poitrine mais je ne le remarque qu'après.

- Anna ça va ? S'inquiète Zackary.

- Ça à l'air d'aller ? Lui répondis-je.

Une douleur dans les fesses me lance et me fait grimacer.
Ils se marrent tous entre eux, je ne comprends que maintenant en baissant mon regard. Je découvre une décolleté plongeant, mais je n'ai pas le temps de remonter la serviette pour camoufler ma poitrine, que Zackary m'attrape par les coudes et me relève sur mes jambes, puis me serre contre lui.

- Stop les gars ! Leur dit Zackary. Viens je t'aide a remonté.

- Non, merci, je rétorque gêné.

Malheureusement, étant pleine de savon, je fais un pas et je glisse encore une fois, sur les genoux. A cet instant je préfèrerai m'enfermer dans un endroit pour ne plus jamais en sortir. Le rouge aux joues, je n'ose plus bouger de peur de retomber encore une fois sur ce fichu sol.
Je sens deux bras me soulever et m'attraper fermement. Comprenant qu'il ne sert plus à rien de protester, je me retrouve blottis contre un torse, seulement le parfum qu'il s'en émane me titille les narines et je prends conscience que je ne suis pas dans les bras de Zackary. Il monte les escaliers mais je n'ose pas le regarder.
Contrairement à ce que j'aurais cru, il ne me dépose pas dans ma chambre, mais dans la sienne, la salle de bain est communicante, mais je ne comprends pas vraiment où il veut en venir.

- Tu pèses une tonne ! M'affirme Mike.

- Pardon ? Tu crois vraiment que se soit le genre de choses qui sont dites à une femme ?

- Je te promets que le jour où j'en vois une, je lui montrerai le vrai gentlemen qui sommeil en moi.

- Quel petit emmerdeur tu fais ! Je te ferais remarquer que je suis bien une femme, j'ai des petits os comparé à toi et je n'ai pas de poil au menton.

- Ça pour les poils au menton, profite ça vient à l'adolescence !

Je lui donne une tape sur le bras.

- Bon qu'est-ce qui me prouve que tu es une femme alors ?

- Mon beau visage ?

- C'est bien beauté mais la chirurgie existe tu sais de nos jours...

- Dis moi, toi là ! T'attendrais pas de voir ce qu'il se cache sous ma serviette par hasard ?

Ses yeux se font plus sombres, plus pénétrant et un rictus se dessine sur son beau visage.
Il ne doit pas me regarder comme ça, j'en perdrais tous mes moyens.

Quand Cupidon se trompe de cibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant