-Assoyez-vous! cria le directeur. Ça ne mènera à rien si personne n'écoute!
Suite à l'incident produit plus tôt, en matinée, les élèves de l'école s'étaient rassemblés dans le gym où le directeur tentait tant bien que mal de calmer le problème. La police était déjà venue s'occuper des monstres et des ambulances avaient emporté les blessés (les mordus) loin de là, mais la majorité des discussions portaient sur le fait que l'étudiant qui, on le croyait tous, était mort était revenu à la vie, ayant complètement perdu la tête. On se souvenaient tous de son regard vide porté vers les policiers, de sa démarche chancelante et de sa folie à vouloir prendre une bouchée de tous.
-On peut pas rester ici! disait Sandrine. Ils ont déjà cassé quasiment toute la porte! Imagine si ils venaient dans l'école!
-Ben pour le moment, répliqua Alexanne, on peut pas rien faire! Faudrait peut-être que le monde se taise pour qu'on entendre ce que le directeur a à nous dire!
-Silence s'il vous plaît! lança une fois de plus le directeur.
-Hey, je sais pas toi Justin, mais moi, j'ai juste le goût de sacrer mon camp d'ici! affirma Adam.
-J'avoue en! Le monde ils sont donc ben pas capable d'arrêter de parler!
-Ben juste de même, commença William, vous autres aussi vous parlez depuis tantôt.
Alors, le professeur d'éduc arriva avec une dizaine de sifflets qu'il distribua aux enseignants et, se faisant un signe, ils soufflèrent tous ensemble, provoquant un son strident qui fit immédiatement taire l'assemblée. Tous les regards se portèrent enfin vers le directeur qui commença son discours.
-Bon! Je vais enfin pouvoir vous parler! Vous le savez probablement, des élèves de l'école ont été blessés ce matin même. Vous l'avez sans doute appris aussi, mais proche de nous, une épidémie a commencé à faire de nombreuses victimes. Il est donc de notre devoir de faire en sorte que vous soyez bien en sécurité. Pour ce faire, le gouvernement a ordonné à toutes les personnes résidant en campagne ou dans les banlieues de se tourner vers les grandes métropoles. Cela facilitera la protection de la population avec les militaires du pays. Nous, dans notre cas, nous allons mettre le cap sur Montréal. Si vous ne l'aviez pas encore remarqué, des autobus viennent dans la cour pour nous y transporter. On vous demanderait donc maintenant de vous diriger tous et chacun vers votre classe et nous vous enverront un message lorsque viendra le temps d'aller rejoindre votre véhicule. On vous demanderait aussi de vous calmer et de rester le plus silencieux possible. Sur ce, vous pouvez y aller.
À cet instant, la foule sortit du gymnase et, dans le chaos, dans le désordre et dans la cacophonie, chaque élève se dirigea dans sa classe respective.
-Camille, j'ai comme un mauvais pressentiment, murmura Marie-Ève. Il me semble que c'est pareil que dans Walking Dead cette affaire là! Tu trouves tu?
-Oui, pis en ce moment, j'ai vraiment pas le goût d'y aller, dans cet autobus là.
-Hey, protection mon œil! lança Jean-Christophe. Tout ce que ça va faire cette méthode là, c'est de mettre toute la bouffe pour les zombies à la même place.
-Faut faire quelque chose, ajouta Samuel. Moi c'est clair que je vais pas dans cette place là.
-Ben qu'est-ce que tu veux qu'on fasse? demanda Olivier.
-Faudrait qu'on fasse exploser l'autobus! déclara Sacha en riant.
-En le remplissant de bacon! suggéra Dérick.
-On fait exploser l'autobus en le remplissant de bacon! déclara Sacha.
-Ou non, on s'pogne un autobus pis on part avec!
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210 - The WALKING DEAD
TerrorDans un monde où la mort est maître, où la civilisation est effondrée et où on doit se battre pour survivre, les élèves du groupe 210 lutteront pour faire leur chemin à travers l'apocalypse de zombies. Mais combien devront mourir pour faire vivre le...