Bonjour/Bonsoir.
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Quelques semaines plus tard ma vie est resté la même quand je suis à la maison, enfin je crois même qu'elle a empiré.
Aslam ne le sais pas mais depuis quelque temps même les employés de chez nous ne me respecte plus depuis qu'ils savent que je suis stérile. Ils me regardent tous comme si j'avais la peste, déjà qu'ils ne me parlaient pas beaucoup avant mais là c'est pire c'est à peine si j'existe et encore quand ils me parlent c'est pour m'appeler "la femme sans enfants" comme tout le monde.
Comment je vis cette situation ? Et bien je fait avec ! Qu'est-ce que vous voulez que je fasse sincèrement ?! Après tout ils font ce qu'ils veulent mais leur regard je dois vous avouez que ça me fait mal, même très mal.
J'essaie de faire face à cette situation donc je fait comme si rien ne se passe mais je sens que je ne vais plus tenir, je sens que je vais finir par craquer et à ce moment là je ne sais pas ce qu'il se passera, je ne sais vraiment pas !
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Je suis assise sur ma chaise face à mon miroir et me dit que tout va bien se passer je n'ai pas à m'en faire. Tout ira bien. Je mets mon rouge à lèvre rouge et affiche mon plus beau sourire puis me lève pour rejoindre mon mari qui m'attend en bas.
Le claquement de mes talons sur le sol résonne dans tout le couloir, ma respiration s'accélère en essayant de suivre ce rythme.
Les portes de l'ascenseur s'ouvre, j'y rentre et me regarde encore une fois dans le miroir. Là aussi je ne cesse de me répéter à moi même que tout ira pour le mieux.
L'ascenseur s'ouvre alors devant mon mari, je cache mon anxiété en lui affichant mon plus beau sourire, certes faux mais qui je sais le rendra heureux.
Il me sourit et tend son bras auquel je m'agrippe puis nous sortons de la maison sous le regard du personnel.
Nous arrivons ensuite dans la voiture, Aslam me parle mais je ne l'écoute pas vraiment. Je regarde par la fenêtre et pense à la vie que je mène en ce moment. Si seulement je n'avais pas cette maladie qui me rend incapable d'avoir un enfant avec mon propre mari, je ne souffrirai pas autant. Mais on ne refait pas le monde avec des si.
Aslam - Est-ce que tu m'écoutes là ?
Moi - Oui .. oui bien sûr que je t'écoute.
Aslam - Alors dit moi ce que je viens de dire !
Moi - Oh Aslam s'il te plait.
Aslam - Tu vois ! Leah qu'est-ce qu'il y a ?
Moi - Je n'ai rien ne t'en fait pas pour moi !
Aslam - Je te connais tu sais !
Moi - Alors tu devrais savoir que je vais bien.
Aslam - Leah ..
Moi - Je vais bien !
Je le regarde et dépose mes lèvres sur les siennes.
Moi - Je t'aime.
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La voiture s'arrête ensuite, signe que nous sommes arrivés. Je regarde par la fenêtre et vois du monde, beaucoup trop de monde. Le stress de tout à l'heure reviens, je souffle un bon coup et me rassure encore une fois.
Nos portières s'ouvrent, Aslam descend et moi aussi. Il vient se mettre à côté de moi et tend son bras, je m'accroche à celui-ci et reste figée devant la masse de journaliste devant l'entrée. Des flash fusent de partout, tout le monde parle en même temps cela crée un boucan pas possible.