Sterbern

2 : Y a quelqu'un ?

J'arrivais bientôt à un bâtiment dépravé, peint d'un rose immonde. En bois, un énorme trou était percé dans le toit, sûrement la cause d'un tonnerre.

Une planque parfaite. Tellement parfaite que je n'étais sûrement pas seule.

Justement, mes "espions" devaient se trouver à quelques mètres de moi, cachés derrière un arbre, vérifiant mes capacités et...

Shhhh

Quelque chose avait bougé.

Je me retournais, ma faux dans mes deux mains, tremblante.

Si je voulais qu'on me respecte, je devais passer pour la "forte". Alors je pris aussi mon courage à deux mains et m'avança vers le bruit tétanisée.

Un épisode de ma vie d'avant me revenait.

J'avais déjà vu des enregistrements de Sterbern, quelque part, derrière ce dôme électrifié.

Sterbern comportait une multitude de personnes et, le Système, ainsi que les magazines people s'amusaient à en parler comme des célébrités, à les classer dans différentes catégories.

Les prisonniers et les malades.

Les prisonniers étant tout ce qui avaient commis un acte tels que meurtres, vols et etc...

Cependant, les malades comportaient plusieurs sous-catégories :

les handicapés qui avait des AVC ou autre considéraient comme "gentils",
puis les fous qui étaient ceux qui avaient des maladies mentales telles la mythomanie ou de la schizophrènie.
Et enfin il y avaient les psychopathes : tous les malades dangereux et sadiques et qui aimaient la violence.

Il arrivait qu'un prisonnier devienne psychopathe à cause de l'enfermement.

De tous les tarés, ils étaient les plus craint.

Mais c'est une image bien particulière qui me venait à l'esprit. Celle d'un groupe de tarés composé de psychopathes et d'assassins qui avaient étaient retrouvé entrain de pratiquer du... cannibalisme.

Et je craignais d'être tombé sur l'un de ces groupes de monstre.

- Y a quelqu'un ? ne puis-je m'empêcher de crier.

Ma voix tremblant fit envoler le dernier soupçon d'assurance qu'il me restait.

Bien sûr qu'il y avait quelqu'un. Peut être même des centaines de "quelqu'uns"...

Pour seule réponse, je reçu un second rire diabolique ainsi qu'un coup de feu dans les airs.

Plus aucuns doutes.

Je n'avais jamais été seule.

Sans attendre une énième balle ou un ricanement sordide, je me précipitais vers le grand bâtiment rose.

Je savais que c'était risqué, mais c'était la meilleure chose à faire.

Serrant ma faux contre ma poitrine, je fis le plus beau sprint de ma vie.

C'était alors à ce moment que je le remarquais. Un petit escalier en fer, dont quelques marches étaient brisées, montant jusqu'à une petite porte juste avant le toit du bâtiment rose.