Sterbern

7 : Obéir c'est Mourir

Une sensation de détachement s'empara de moi quand j'atterris sur le sol.

Comme si je ne faisais plus parti de ce monde, j'avais l'étrange impression de me trouver dans une bulle, coupée de tout.

C'est là que je le vis. Un garçon, de mon âge, entrain de coupé du bois. Je ne pus distinguer seulement c'est cheveux blonsd tels le soleil.

Puis, je revins brusquement à la réalité. Que c'était-il passer ? J'avais sûrement halluciné.

Tout à coup, quelque chose me mordis la jambe.

- AAAAAH !

Ça faisait un mal de chien. J'aurai pu croire qu'on m'infiltrait des milliers de petits poignards rouillés dans mon mollet, cependant, j'étais rassurée.

La douleur, n'était-elle pas synonyme de vie ?

Je secouai ma jambe, la tournai, gigotai, poussai, hurlai, mais rien n'y faisait. Les milles petit poignards continuaient de s'infiltraient en moi.

Quand j'eu retrouvé assez de force, je me relevais pour inspecter ma jambe. C'est alors que je vis qu'une chose violette, répugnante y était accrochée.

Effrayée, je me mis à tirer sauvagement sur la chose. Elle était visqueuse et froide et devait faire la taille de ma jambe entière. Mais plus j'essayais de l'enlever, plus j'avais mal. Plus j'avais mal, plus je hurlais. Plus je hurlais, plus de tarés viendraient.

Comment étais-je venue au fait de craindre plus mon espèce à cette... chose.

J'avais peur de l'être humain. Il était instable. Et ça m'effrayait. J'aimais avoir le contrôle sur ce que je faisais. Pas forcément commander, mais prévoir à l'avance les réactions de chacun et m'y accommoder. J'aimais contrôler tout simplement.

J'aimais aussi cette sensation de pouvoir. Tout le monde l'aimait. C'était aussi dans la nature humaine.
Qui n'avais jamais rêvé, petit, d'être le roi du monde ? De ne plus recevoir d'ordre d'En-Haut ?

Tout le monde avait cette phase.

Pouvoir et Contrôle. Ici, je n'avais aucun des deux.

Je ne sentais plus ma jambe et, malgré ce fait, je continuais de tirer sur le machin violet.

- Arrête-toi !

C'était une voix. Je ne reconnaissais rien d'autre.

Je n'arrivais plus à ouvrir les yeux, toutes traces de force m'ayant quitté.

Mais je n'écoutais pas cette voix car ici, obéir c'est mourir.

- Tu vas te tuer !

- N'a... N'approche pas, murmure-je en bégayant à cause de la douleur intenable. Je... Je suis... Suis... Suis armée...

Mon ventre commençais à me brûler extrêmement fort tout en étant parcouru de petite décharge électrique.

Je hurlais de douleur une deuxième fois, laissant mes larmes couler.

J'avais mal. Très mal.

Ma respiration s'absentait au fur et à mesure et ne faisait que me rajouter une couche d'angoisse.

- Laisse-moi t'aider.

- Vas... t'en ! Sale... sale... sale taré !

Je ne pouvais plus bouger mes jambes, j'étais paralysée.

- Le venin va te monter au cœur et tu vas...

Une détonation. Elle me parvint de loin, comme si un mur c'était érigé devant moi. J'étais encore une fois coupée.