Et si... #bokall

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Voici une histoire que j'ai écrite pour un compte que je tenais avec une amie mais pour multiples raisons on a arrêter. Je vous explique le principe :  J'écris une première nouvelle et de cette nouvelle découle trois autre histoire, comment cela ce serait passé les chose si elles avaient été différentes.

HISTOIRE D'ORIGINE :

Nous étions si jeunes la dernière fois que tu m'as emmenée ici, toi Violette la fille au yeux bleues. La fille qui m'a fait tourner la tête. La fille que j'aimerai à jamais.

Ce lac est comme dans mes souvenirs, pourtant je sais très bien que l'herbe a poussés, que les arbres ont grandit et que nous, nous avons vieillis. Les choses changent en soixante ans.
Tu me répète que je n'ai pas changé, toi non plus tu n'as pas changé, la couleur de tes yeux est toujours aussi lumineuse, mais il a fallu que la vie te rajoute sur les bras un cancer en phase terminale.
Je me souviens de la journée où tu m'as emmenée ici, c'est ici que tu m'as embrassée pour la première fois, ici que l'on s'est promis un amour éternel, allongés sur la glace du lac, faces contre ciel. Le ciel était magnifique ce soir là, toi aussi tu l'étais, mais tu l'étais toujours.
Aujourd'hui les médecins on dit qu'il ne te restait que quelque semaines à vivre. Tu n'étais pas triste, tu as toujours été comme ça; une éternel optimiste.
L'on disait toujours, "Violette, la fille qui ne pleur jamais.", si seulement ils savaient. Tu étais surtout "Violette, la fillette brisé à jamais." "Violette, la jeune fille forte malgré tout."
Je t'emmène sur la glace, tes mouvements sont hésitants, vieillis par les années, mais ils sont magnifiquement précis et gracieux. Après quelques pas l'on se retrouve au centre du lac.
La maladie reprends le dessus sur toi, tu tousse, tu deviens pâle, tu chutes. Je te serre contre moi, je ne te lâcherais jamais.
La glace ce craquelle. Je te serre plus fort encore. La glace succombe sous nos pieds. L'on s'engouffre dans l'eau. L'on meurt doucement. Ensemble.

"À jamais mon amour"


PREMIÈRE DÉRISION : Et si ce jour là je ne t'avais pas embrassée...

  (Ps: L'action ce passe quand ils étaient plus jeunes)


Tu étais assise sur l'un des bancs de l'université à rire avec l'une de tes amie, Le plus beau rire du monde. Tu m'as regardé de tes yeux bleues magnifique et tu m'as souri. Tu est venu me voir, l'on ne se connaissait pas, enfin tu ne me connaissais pas et pourtant tu m'as parlé :

- Thomas c'est ça ?

- Umh...Oui... Toi c'est Rutt ?

- On peut dire ça comme ça, disons que c'est comme ça que les gens m'appellent, personne ne sait vraiment enfaîte.

- Moi je veux savoir ?! Notre prénom c'est le début de notre Identité. Et moi je veux savoir qui tu es, et pas qui les pensent que tu es.

- Alors on dira "Thomas, le garçon qui à su comment elle s'appelait." Ça sonne bien ! Retrouve moi au parc se soir si tu veux savoir.

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J'étais là, tu étais là, je t'ai emmené sur la glace, tu es tombé, j'ai rigolé, tu m'as tiré la langue. On a fait la course, j'ai fini dans l'arbre, tu as rigolé, j'ai rigolé aussi.

Il n'y avait pas d'étoile ce soir là, il allait même pleuvoir je pense. On a enlevé nos patins et on est allés manger. Je t'ai raccompagné chez toi.

- C'est la première fois que je ne mens pas sur qui je suis.

- C'est la première fois que je te parle aussi longtemps.

- C'est à refaire alors ?

- Surement, tu m'as toujours pas dis comment tu t'appelais...

- Je peux te laisser dans le mystère encore un peu, j'aime bien.

- Si tu veux !

Tu as monté les escaliers de la terrasse à toute vitesse en dérapant, je t'ai interpellé :

- Rutt ?

- Ouiii ?

- Ehm....Tu peux me rendre ma veste s'il te plait ?

- Bien sûr !

Et tu es repartit tout aussi rapidement.

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Cette nuit là tu as essayé de voler en passant par la fenêtre. Tu as raconté plein de choses dans ta lettre d'adieu, mais ce dont je me souviendrai jusqu'à la fin ce sont tes derniers mots :

"Je remercie le garçon qui m'as fait vivre mes dernières heures comme si c'étaient les premières, comme si l'on étaient seuls au monde, comme si l'on étaient libre.

Merci, Violette. "

DEUXIÈME DÉRISION : Et si c'était l'été...

Tu étais allongé sur ton lit d'hôpital, tu avais chaud, c'était la canicule. Les médecins avaient fait tout ce qu'ils ont pu pour diminuer ta température montante.

Un après midi j'ai réussi à convaincre le médecin de te laisser allé au lac qui ce trouvait à coté, des infirmières sont venu avec nous. Elle s'occupé de toi sur le bord, tu avais les pieds dans l'eau, tu riais de nouveau, tu étais belle.J'étais au large, tu me regardais de loin.

Puis ton rire c'est transformé en quinte de tous, les infirmières se sont précipitées sur toi, tu as droit à un masque à gaz et autres techniques pour faire revenir l'air dans tes poumons. J'ai nagé aussi vite que je le pouvais pour te rejoindre

Les infirmières ne me regardaient pas, tu avais la vu bouché, j'ai eu une crampe. J'ai essayé de remonté, mais je n'es fais que usé mes forces. J'ai accepté ma noyade, laissant l'eau entré en moi, j'ai ressentis ce que tu ressens depuis des mois.

L'eau devenait de plus en plus froide, de plus en plus sombre.J'ai gardais les yeux ouverts le plus longtemps possible. J'ai laissé la mort m'emporté.

" A bientôt mon amour..."

 TROISIÈME DÉRISION : Et si la maladie ne t'avais pas frappé...

Nous sommes en été, nous revenons de chez le médecin, tout va bien, tu vas bien. Je nous installe sur la terrasse de notre balcon.

Le soleil rends tes yeux aussi profond que le lac ou je t'ai embrassé la première fois, que j'ai aimé cet instant, cet instant je me suis dis qu'aucun homme au monde ne pourrait être plus heureux. Je m'installe à coté de toi, te prends par l'épaule et te serre contre moi comme si tu allais t'envoler.

La nuit tombe, nous sommes toujours là, tu t'endors peu à peu dans mes bras et tu me glisse entre deux inspirations ses quelques mots :

- Je t'aime...

Et tu t'endors, je regarde le ciel et comme un automatisme je te souffle à l'oreille :

- A jamais mon amour...

The smell of booksWhere stories live. Discover now