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*Point de vue de Zakariya*

Quelques jours après mon réveil et grâce à Allah, je pouvais enfin faire quelques pas. Hind m'aidait à manger, boire, marcher..j'avais l'impression d'être un vieux à la maison de retraite. Malgré sa grossesse, elle continuait de m'aider sans interruption.

Lorsque mes parents apprirent la nouvelle, ils coururent rapidement à l'hôpital et ma mère, en me voyant allongé sur le lit, les yeux bien ouverts, ne put s'empêcher de pleurer et me prendre dans ses bras. Elle ne voulait plus me lâcher, et moi non plus. On restait dans cette position, les larmes coulaient et l'émotion était à son apogée. 

Moi: Que s'est-il passé pendant mon absence?

Sayfuddin: Bah...La police n'a toujours pas retrouvé les bâtards qui t'ont fait ça.

Moi: Et la dame de la bijouterie...Rien ne lui est arrivée?

Sayfuddin: Lorsque tu es tombé par terre, elle profita de la situation pour appeler la police en appuyant sur un bouton près du comptoir. Al-Hamdulillah, elle n'a rien eu mais ces braqueurs se sont barrés avec la moitié du magasin: des bagues, des colliers en or, en argent.. 

Moi: Al-Hamdulillah que rien ne lui est arrivé.

Je remarquais pendant toute notre discussion que Sayfuddin avait la mâchoire serrée, et le regard dur.

Moi: Eh frérot, les braqueurs auront des comptes à régler chez Allah. Ne te venge pas dans cette vie, et laisse Allah s'occuper d'eux.

Sayfuddin resta un premier temps perplexe, puis me fit une accolade:

Sayfuddin: T'as raison wAllah..

Il soupira puis continua: "en tout cas, je suis plus qu'heureux que tu sois parmi nous!". Il sourit puis je souris à mon tour. L'appel à la prière retentit sur son téléphone et mit fin à notre conversation. Il m'aida à me lever, puis on effectua le Isha ensemble.

**************

Chaque matin en me réveillant, la lumière du soleil me procurait un bien-être incroyable. Je me rendais compte à quel point être privé des bienfaits d'Allah peut me tuer. Je me sentais heureux juste en admirant les rayons du soleil, ce qui n'était pas le cas auparavant.

 Ya Allah, je Te remercie.

Aujourd'hui est un grand jour, car je pourrai enfin sortir de cet hôpital. Hind m'apporta des habits de change: une veste en cuir, une petite écharpe noir, un jean et des baskets Nike offertes par Sayfuddin. D'ailleurs, c'est lui qui m'aida à marcher jusqu'à la voiture.

Sayfuddin: Alors frérot ça va, t'arrive mieux à marcher maintenant?

Moi: Hehe on fait avec!

Hind, Sayfuddin et moi entrâmes dans la voiture, direction la maison.

*Point de vue de Hind*

J'ai encore du mal à croire que Zakariya est assis, près de moi et me tenant la main. Cela fait quelques jours que j'ai l'impression d'être dans un rêve continu.

Arrivés à la maison de ses parents, Sayfuddin nous déposa et s'en alla. On entra dans le salon, et on vit son père:

Beau-père: SubhanAllah j'étais justement en train de penser à vous!!

Zakariya lâcha ma main pour aller embrasser la tête de son père. Il se firent une accolade et on s'installa tous pour dîner. Pendant tout le dîner, Zakariya ne faisait que de me fixer. Je levais parfois la tête, et je remarquais que ses parents nous regardaient également l'air de rigoler face à cette scène romantique. Je baissai automatiquement la tête devenue toute rouge.

On monta ensuite dans notre chambre, Zakariya s'installa sur le lit et s'allongea. J'allai dans la salle de bain pour faire ma petite routine du soir. Un peu de parfum, les cheveux lâchés et hop! Le tour est joué. Je mis ensuite une longue robe façon pyjama.

Je sortis de la salle de bain et vis Zakariya, les yeux fermés. A ce moment-là, je ne sais pas pourquoi mais je pris panique et courus vers lui. Je criais "Zakariya ! Zakariya !", et il ouvrit brusquement les yeux. Il se leva et posa ses mains sur mes joues:

Zakariya: hbiba, qu'est-ce qui t'arrive?!

On se regardait droit dans les yeux, et soudain je commençai à pleurer. Mon corps tremblait et le battements du cœur s'étaient multipliés:

Moi: (en pleurant) Je..je croyais que..

Sous le coup de l'émotion, je n'arrivais même pas à finir mes phrases.

Moi: Je croyais que t'étais encore tombé dans le..dans le coma.

Il ouvrit légèrement sa bouche et haussa ses sourcils. Soudain, il me tira vers lui d'une force inhabituelle:

Zakariya: Hind, c'est fini. Je suis vivant, et InchaAllah, plus jamais je ne t'abandonnerai. 

Ma joue était collée à son cou, et il me caressait les cheveux:

Zakariya: Tu m'as terriblement manqué subhanAllah..

Il me déposa délicatement sur le lit, puis me couvrit avec un drap. Il s'allongea tout près de moi puis me souffla "dors paisiblement, je suis à tes côtés hbiba". Il posa sa main sur mes yeux et les ferma. 

***************

Dé-so-léééé pour ce court chapitre, mais je suis en pleines révisions pour le BAC S et je ne vous cache pas que chaque minute compte! J'ai quand même trouvé un peu de temps pour écrire, et vous serez déçus si je vous dit que le prochain chapitre sortira dans 2 semaines :p 

En tout cas, j'aimerais bien en ce mois de Ramadan que vous fassiez des du'as pour moi, j'en ai terriblement besoin pour mes examens. BarakAllahu fikum, je ne vous oublierais pas.

Peace! ❤✌



Le Coran nous a unis [PARTIE 1 ET 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant