CHAPITRE 15

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Ce qu'il y a de bien avec cette île, c'est qu'on n'a à se soucier de rien. Ni de quel jour on était ,de quel heure il était. Loin des parents, loin des corvées et des engueulades familiales régulières, loin de ma soeur qui hurle presque toutes les nuits, pas de tête que je ne supportais plus de voir. Et meme si etre loin de tout les problèmes me donnait l'impression que tout allait mieux, c'était comme ci à chaque fois il fallait que tout ça revienne, comme pour dire "aller Cali, affronte ça, ici tu ne peux pas fuir". C'était bien ça le problème, et Nick était comme moi.
Mais bizarrement, en nous promenant dans la jungle, on est tombé sur un arbre gigantesque, je me suis même demandé comment on a pu faire pour le rater. On a tourné autour pendant un moment et c'est quand un rayon de soleil s'est posé sur cet arbre que j'ai remarqué quelque chose de couleur argenté entrain de briller. Quand j'ai poussé les branches, j'ai trouvé une porte. C'était le bunker. On l'avait trouvé sans même le chercher.
Heureusement qu'il y avait Nick pour ouvrir la porte parce qu'à moi toute seule j'y serais surement pas arrivé.
Et quand on est entré, les problèmes on disparu.
C'était une cage d'escalier assez petite, on est descendu, Nick a trouvé le générateur rapidement et lorsqu'il a allumé, on était dans une pièce qui ressemblait à une grande salle informatique avec des tas d'ordinateurs et des objets dont j'ignorais le nom. Dans un placard il y avait même des armes de toutes tailles.
On a prit un couloir, qui donnait dans deux directions, on a prit celle de droite avant d'arrivé à un escalier, en descendant, on a trouvé une cuisine, du genre cuisine du lycée, ça m'a paru bizarre. On est remonté pour reprendre notre visite. En remontant sur la gauche il y avait une porte semblable à celle de la cuisine, en y entrant on a découvert un self, qui lui aussi ressemblait à celui d'un lycée. Il était assez grand pour y accueillir une centaine de personne. Et au fur et à mesure on trouvé des dortoirs avec des lits superposés, des lits deux places, et dans d'autre salle il y avait des instruments de médecines avec des placards remplirent de médicaments, et sur le côté il y avait trois lits, tous avec des sangles. Ca m'a glacé le sang. Tout paraissait bien trop propre pour que quelqu'un ait pu vivre ici. Les lits étaient tous fait, la cuisine était impeccable et brillait presque, le self était rangé, l'armoire à pharmacie était complète, tout les instruments étaient placés de façon à ce qui me faisait croire que personne n'y avait jamais touché.

- Tu crois qu'il y a eu des gens ici ? J'ai demandé à Nick.
- Bha oui, cette famille.

J'avais complètement oublié.

- Mais avant ça ?
- Peut être, j'en sais rien du tout, ce Bunker n'est pas là pour décorer il y a surement du y avoir des gens mais soit ça fait plusieurs années, soit c'est cette famille qui a tout nettoyé.
- Des gens sont peut être mort ici...
- Pense pas à des choses comme ça. Il y a peut être encore des pièces qu'on a pas trouvé. Vient.

Il avait l'air déterminé alors je n'ai rien dis et je l'ai suivis.
Et il a finit par trouver une pièce génial.
Une immense pièce avec plusieurs douches, et un immense lavabo avec des robinets partout. Et le meilleur : des TOILETTES! Avec mesdames et messieurs du PAPIER TOILETTE.

- Le bon dieu m'a entendu, putain! C'est toi qui a trouvé cette pièce Jésus merci!

J'ai couru jusqu'au toilette et me suis juste assise dessus pour me rappeler la sensation que ça faisait, et c'était juste GE-NIAL.

- Continue ta petite visite, je crois que je vais resté ici un petit moment.
- Je préfère pas te laisser toute seule, vient avec moi, t'auras tout le temps de profiter des toilettes, il m'a dit en riant.

J'ai finis par le suivre, et on a trouvé une autre pièce, gigantesque elle aussi avec des tas de réserves. Des couches pour bébé, des serviettes, des gels douches, des serviettes hygiéniques (c'était réellement le paradis pour moi). C'était le top, le meilleur moyen que j'avais trouvé était un bout de tissu que je l'avais toutes les heures, pas très agréable ni très propre mais je n'avais aucun autre moyen.
Il y avait même des coussins, des couvertures... Tout ce dont on aurait besoin.
On a aussi finit par trouver plusieurs frigidaires remplient de boîtes de conserves, qui ne devait surement plus être bonne, mais il y avait pas mal de sachet de légume et de plein d'autre chose qui était congelé et ça on pouvait le manger. C'était deja énorme.

150 days on a lost island Où les histoires vivent. Découvrez maintenant