Chapitre 11 : La cabane

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Nos souffles s'entremêlent alors que nous nous regardons dans les yeux. Nous sommes là, sans bouger ni dire un mot. Ce moment est si parfait. Cette puissance qui nous unit. Nos corps qui s'attirent comme des aimants. Et pourtant il est là à me regarder, toujours au-dessus de moi même s' il me paraît tellement loin. Il passe son pouce sur mes lèvres légèrement humide.

- Il serait mieux que l'on n'aille pas plus loin.

Mon sourire s'efface et laisse place à l'incompréhension.

- Pas pour toujours ma beauté, oh non, je veux pouvoir goûter de nouveau à ses lèvres si exquises, dit-il sans les lâcher du regard.

Il se relève et m'aide à faire de même. Ma robe reste collée à mon corps du fait qu'elle soit trempée. Je grelotte silencieusement,mais Loïc le remarque tout de suite.

- Viens-là.

Il attrape ma main pour m'amener à la maison en bois qui se trouve juste à côté. Il prend son sac et commence à fouiller dedans. Il sort une clé et m'invite à rentrer. Lorsque la lumière s'allume, je m'immobilise par la splendeur de ce lieu. De simples canapés en cuirs et des tapis au sol sont installés devant une cheminée. Sur le mur, je remarque que des cadres d'enfants y sont accrochés. Je m'approche pour voir un peu mieux de qui il s'agit, mais je remarque des gouttelettes tombées de ma robe.

- Est-il possible que je me change ?

- Oui, je vais te montrer la salle de bain pour te réchauffer. Par contre, je n'aurai que des vêtements à moi.

Je hoche la tête en guise de réponse et le laisse m'accompagner vers la pièce. Il m'offre une chemise et un boxer.

- Désolé, je n'ai que ça.

J'observe les vêtements et en conclus tout de suite que je ne serai pas trop habillée. Je lui réponds alors sans trop de conviction ni forcément avoir trop de choix de toute façon :

- Ça ira, merci Loïc.

Il m'embrasse sur la joue plus timidement que tout à l'heure. Pourtant, c'est toujours aussi fou la sensation qu'il me fait ressentir au creux du ventre à chaque fois qu'il me touche. Je referme la porte et m'observe dans la glace. J'ai les cheveux complètement mouillés, emmêlés et surtout, je suis affreuse à regarder. Quelle honte. Je retire ma robe et rentre dans la douche laissant l'eau chaude me couler sur le visage. Les souvenirs délicieux de nos baisers me reviennent en tête. Mon corps se réchauffa d'un coup en se remémorant la passion qui m'animait à ce moment-là. C'était si parfait, comment aurais-je pu résister plus longtemps ?

***

Je sors vêtue de sa chemise blanche, mais étant plus grand que moi,elle me descend jusqu'au milieu des cuisses. J'entre dans le salon où se situe aussi la cuisine ouverte. Une délicieuse odeur envahir la pièce. Sans un bruit, j'avance tout doucement jusqu'à apercevoir Loïc aux fourneaux.

- Un homme en cuisine ? Ça doit être la première fois que je vois ça. Lui dis-je moqueuse.

Il se retourne et fait semblant que ma tenue ne lui fait aucun effet. Toutefois, ses yeux et sa bouche entrouverte disent le contraire. N'ayant pas de soutien-gorge, je sens mes tétons se durcir sous ce simple bout de tissu.

- Douterais-tu de mes talents de cuisinier ? Installe-toi, j'arrive dans cinq minutes et tu pourras juger par toi-même.

Je pars en direction des canapés, le sourire aux lèvres. Avant de m'asseoir, je retourne aux cadres que je n'ai pas eu le temps de regarder tout à l'heure. Dans le premier cadre, on y voit un couple. Même pas besoin de demander de qui il s'agit. La femme à les cheveux bruns ondulés et ses yeux sont du même bleu que ceux de Loïc. Pour l'homme qui se tient à côté, ses deux fils sont son portrait craché. Ils ont l'air vraiment heureux. Les autres cadres descendent comme des escaliers et on y distingue une personne à la fois. Malgré leur jeune âge, la ressemblance reste flagrante. Ce sont bien leurs enfants, Loïc le plus grand des trois, Léo arrive ensuite et Héloïse en dernière.

- Le repas est prêt !!! Dit Loïc en plaçant le plat sur la petite table du salon.

Je m'avance et me place sur le canapé en face de lui. La chemise remonte au plus haut de mes cuisses et je vois très bien qu'il l'a remarqué. Il avale sa salive puis revient à son dîner. Un saladier contenant des pâtes à la carbonara est posé au milieu des deux assiettes. Il nous sert sans dire un mot et attend que je goûte la première. Je souris à la façon qu'il a de me regarder et d'attendre ma réaction. J'en prends une bouchée et laisse tous les goûts parcourir mon palais. Ma parole que c'est bon ! Ce mélange de sucré/salé est vraiment délicieux. Le miel est légèrement relevé et les lardons cuits comme il faut. Je n'avais jamais goûté un tel plat. Quelque chose de simple et adapté à la perfection.

- Hmmm, Loïc c'est délicieux !

- Je te remercie, dit-il en me souriant.

Nous mangeons en silence pendant le reste du repas. L'atmosphère n'est pas du tout pesante, nous profitons de ce moment tranquillement. Il est pas loin de vingt-deux heures, mais je ne suis pas fatigué, bien au contraire. Loïc vient de débarrasser les couverts puis se replace face à moi. Ses yeux restent braqués dans les miens et c'est à ce moment qu'une boule se forme dans mon ventre. Je veux ressentir de nouveau la sensation de sa bouche sur la mienne. Je veux que ses mains parcourent mon corps. Mes cuisses se resserrent entre elles et mes doigts agrippent le canapé. J'en peux plus, je ne vais pas tenir une minute de plus sans le toucher de nouveau.

- J'en veux plus, dis-je avec tellement de désir dans ma voix.

Je me lève d'un bond et passe au-dessus de la petite table pour allonger Loïc sur le canapé. Mon corps sur le sien, je l'embrasse avec ardeur. Ses paumes glissent le long de mes cuisses nues jusqu'à mes fesses. Je le fais se redresser et lui retire son tee-shirt en moins de deux. Je m'attaque à présent à son cou. Nos souffles se font entendre dans la pièce, mais plus rien ne peut nous arrêter. Mes dents attrapent sa peau et lorsque je l'entends gémir, je fais de même. Il attrape le bas de ma chemise et défait chaque bouton. Mes seins sont mis à nu et le désir grandit de plus en plus. Il me force à me rasseoir pour retirer les manches. Assise sur lui, je sens sa verge complètement gonflé sous son pantalon. Sans perdre de temps, il me bascule sur le dos pour se retrouver au-dessus. Sa main s'empare de mon sein et le masse avec délicatesse. Sa bouche descend le long de mon corps quasiment dénudé. Je la sens s'approcher dangereusement de mon téton. Mon corps se tortille contre le sien. Ses yeux ne m'ont pas quitté afin de voir chacune de mes réactions. De sa langue il contourne mon téton, ce qui me frustre en un rien de temps. J'aperçois dans son regard qu'il joue et qu'il voudrait que je perde le contrôle. Mes doigts emmêlés dans ses cheveux, je les accroche avec plus de force. Sans me donner ce que je désire, il passe à mon autre sein entouré de sa main. L'autre qui est juste sur ma hanche, commence à se diriger sur mon bas-ventre. Il la glisse sous le boxer et continue son exploration. En un instant, son doigt caresse mon clitoris. Un grognement surgit de ma gorge alors que mon corps se tend. Sa bouche s'ouvre et attrape mon téton. Je suis sous tension, presque sur le point jouir, lorsque son doigt s'arrête. Je relève la tête déçue, mais il me pénètre avec celui-ci. Ses petits va-et-vient me font totalement perdre la tête. Ses doigts tapotent, avec une précision parfaite, sur mon poing G alors que son pouce s'active sur mon clitoris. Mes cris commencent à se faire entendre alors que je perds totalement pied. Le désir est à son comble tel qu'il me fait exploser sous ses doigts.

Battement incertain (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant