Chapitre VI : convalescence

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Coucou tout le monde !!!!!! Alors voilà, j'ai enfin écris la suite de mon chapitre, je m'excuse encore de vous avoir fait attendre, mais j'espère que pendant les vacances j'aurais un peu plus le temps d'écrire ;)

J'espère que ce chapitre va vous plaire, bonne lecture !

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Je suis restée une semaine à l'hôpital, ma cicatrice n'est pas totalement finie, il reste encore quelques points de sutures, il y a plus qu'à attendre qu'ils se résorbent d'eux même. Et même si on m'avait prévenu que j'allais avoir mal, le fait de ne plus être sous morphine est assez douloureux.

J'ai également eu pour consigne de ne pas trop marcher, mais vu que ce palais est grand, je pense que je ne vais pas vraiment avoir le choix, il faut tout de même que je prenne mes responsabilités de reine au sérieux. Mais avant tout, je m'inquiète pour Tim, il n'est pas venu me voir une seule fois à l'hôpital, et la dernière fois que je l'ai vu il m'a dit qu'il ne se sentait pas bien, si ça se trouve il a quelque chose de grave.

-S'il te plait Marianne, peut tu faire passer ce petit mot à Tim ? Et fait vite, j'aimerais avoir de ses nouvelles.

-Oui majesté, tout de suite.

Puis elle part en faisant une révérence. Je me retrouve donc de nouveau toute seule, sur mon lit, avec une cicatrice qui fait très mal, que demander de plus ? Bon, un point positif, vu la situation, j'ai été autorisée à porter un pantalon avec une chemise, plutôt qu'une robe.

Je me lève et marche jusqu'à la porte de mon bureau, là, j'y croise Laurielle, elle me fait les gros yeux et me demande pourquoi je ne suis pas dans ma chambre à me reposer, je lui réponds donc simplement que je ne pouvais pas rester une minute de plus à ne rien faire, je m'ennuyais trop, et là, elle se met à rire. Sur le coup je ne comprends pas vraiment, puis elle m'attrape le bras.

-Si tu sors de ta chambre, tu ne sors pas toute seule, je t'accompagne !

Je cède et accepte qu'elle me suive. Même si je ne sais pas vraiment où aller, je voulais simplement sortir. Nous marchons, sans but, jusqu'à se retrouver devant la chambre de Tim.

-Pourquoi est-on là ? me demande Laurielle.

-Il faut que je sache s'il va bien, Marianne n'est revenue me voir pour m'informer de son état. Depuis l'accident je n'ai pas de nouvelles de lui.

Je toque, aucune réponse, mon amie prend donc la responsabilité d'ouvrir la porte. Mais il n'y a personne. La pièce est vide. Il y a simplement un mot sur le lit : « Anne-Ly, ne t'inquiètes pas, je vais bien. Je suis simplement parti pour quelques jours dans une maison de campagne de ma famille pour me ressourcer. J'avais besoin de m'éloigner quelques temps du château pour m'éloigner de toute la pression. Je reviens dans moins d'une semaine. Prends soin de toi, et je suis désolé de ne pas avoir été là lorsque tu as eu ton accident. Repose toi et ne fais rien d'inconscient. »

Sa dernière remarque me fais rire, moi faire quelque chose d'inconscient...c'est pas du tout mon genre...Mais bon, cette petite lettre me rassure. J'attendrai qu'il revienne pour lui demander des explications.

-Laurie !

-Oui ?

-On peut aller dans les jardins s'il te plait ?

-tu sais très bien que ce n'est pas prudent d'aller aussi loin alors que tu es encore convalescente.

-Oui !

-Et tu ne changeras pas d'avis...d'accord, mais on ira s'asseoir sur un banc.

Nous marchons donc en direction des jardins. Prendre l'air va me faire du bien ! En plus il fait beau, alors que demander de mieux ?

Les gardes postés devant les portes fenêtres nous ouvres. Un vent frai s'engouffre, le soleil sur ma peau me réchauffe. Laurielle me tire par le bras jusqu'à un banc sous les arbres près d'une fontaine. D'ailleurs je n'avais jamais remarqué qu'il y avait une fontaine ici.

Nous passons un bon moment à parler de tout et de rien. Ça me vide totalement l'esprit. Mais bon, il faut repartir car mon amie insiste pour que j'aille me reposer. On se lève donc et c'est là que je remarque un morceau de papier dans l'herbe derrière le banc. Je le ramasse et le déplie.

« Anne-Ly. Quand vas-tu enfin abandonner ton trône ? Ne comprends-tu pas que je ne m'arrêterai pas tant que je n'aurais pas ce que je veux ? L'explosion n'était rien par rapport à ce que je peux encore te faire. Tu n'es en sécurité nulle part. Beaucoup de monde te déteste, ce qui fait que j'ai plein d'allié, alors que toi, tu n'as personne pour te protéger. D'ailleurs, peux-tu vraiment compter sur tes amis ? Réfléchie bien à qui tu peux encore faire confiance. Je te dis au revoir, jusqu'à la prochaine fois, Léo »

-Encore lui, encore et toujours lui ! m'exclamais-je.

-Qu'est ce que c'est ? demande Laurielle.

Je lui tends le morceau de papier pour qu'elle puisse le lire. Elle relève la tête vers moi et demande :

-Mais, comment a-t-il put déposer le papier ici ? Les gardes ont été doublés d'effectifs depuis que tu as eu l'accident, jamais il n'aurait put franchir les grilles du palais.

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