Chapitre V : l'explosion

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Je suis vraiment désolée de vous avoir fais attendre aussi longtemps en plus je trouve que mon chapitre n'est pas vraiment de grande qualité. Mais j'ai eu le syndrome de la page blanche, et je ne sais pas quand je vais pouvoir poster le prochain chapitre car je n'ai plus vraiment d'inspiration pour l'instant, mais en tout cas, je n'arrêterai pas cette histoire avant de l'avoir terminée ;)

Bon je vous laisse découvrire le nouveau chapitre, bonne lecture ;)

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Voilà deux semaines que rien de passionnant ne s'est passé. A vrai dire, je n'ai même pas eu le temps de sortir au moins dans la cour du palais. J'ai été occupée par tout un tas de papier à devoir remplir, et c'était ennuyant à mourir. Heureusement que je peux compter sur mes amis pour me soutenir et m'aider. Il y a seulement Tim que je n'ai presque pas vu, et ça commence à m'inquiéter. Il m'a pourtant expliqué qu'il avait du tomber malade, mais je ne sais pas, je ne pense pas qu'il n'y ait que ça...si ça se trouve, je me fais des films.

J'ai enfin un moment pour moi, j'en profite pour aller dans le jardin. Je laisse les rayons du soleil parcourir ma peau et me réchauffer petit à petit. Je ne pensais pas qu'un peu de liberté ferais autant de bien. Je me sens libre, enfin, depuis que je suis arrivée dans ce royaume, c'est bien la première fois que je me sens comme ça.

Malheureusement, la réalité revient quelques minutes plus tard. Un valet vient me chercher pour m'avertir que l'on part bientôt. Il a été décidé que je devais sortir d'ici et aller voir comment ça se passait dans la ville basse.

Dans le véhicule qui me conduit à la ville, il y a Lysandre et Laurielle qui m'accompagnent. J'ai demandé à Nora d'aller voir comment se sentait Tim, il m'inquiète vraiment.

Nous descendons une fois arrivés, nous sommes sur la grande place, au milieu de laquelle trône un magnifique arbre, grand, et feuillu. Nous devons maintenant être à pied pour nous rendre au marché. La route n'est faite que de terre, les gens autour de nous paraissent si pauvres, leurs habits ressemblent à des lambeaux, ils sont maigres et leurs petites maisons n'ont pas l'air très solides. Il faudra que je trouve un moyen de rendre leur quotidien un peu plus vivable.

Le marché se trouve un peu plus bas, les stands sont collés les uns aux autres sur une petite place dédiée pour ça. Les étalages sont remplis et colorés. Tous les marchands me sourient et exécutent une révérence quand je passe devant eux. Même si ça me gène, je leur sourie et reste polie avec eux. Certains tentent de m'offrir quelques produits mais je ne peux pas accepter, ce n'est pas parce que je suis la reine, qu'il faut qu'ils m'offrent ce qu'ils pourraient vendre pour gagner un peu d'argent. Un stand attire mon attention, c'est un fabricant de macaron qui s'y trouve.

—Lysandre ? Peut-on aller voir là-bas ?

—Mais bien sûr Anne.

J'avais raison, c'est un stand magnifique. Il y a une tonne de variété toutes les plus colorés les unes des autres, une odeur délicieuse entour cet endroit. Je demande d'en avoir quelques uns, et le garde arrive pour les payer. Le marchand me remercie puis nous faisons demi tour pour rentre au palais.

Sur le chemin, je ne peux m'empêcher d'attraper un macaron au chocolat et de le savourer, j'avais raison, ils sont délicieux ! Même si ce quartier n'est pas forcément riche, il est magnifique, sur les bords de route, quelques herbes et fleurs y poussent, le soleil est éclatant, et les gens sont simples. Ils ne se compliquent pas la vie.

Alors que nous sommes à quelques mètres de la voiture sur la grande place, la voiture explose. Je suis projetée contre un arbre se trouvant non loin. Des éclats de verre se trouvent un peu partout autour de l'endroit où elle était garée, la carrosserie ainsi que le reste du véhicule est en train de bruler. Je ne peux plus bouger, mes yeux ont dû mal à rester ouvert et je sens un liquide chaud couler le long de ma tempe. Une chevelure rouge apparaît devant moi, elle me met sur le dos et appuie fermement sur mon ventre. Une énorme douleur irradie mon abdomen. Ma vue se trouble et des points noirs apparaissent devant. Tout le monde s'agite autour tandis qu'elle me répète de rester avec elle. Quelqu'un en uniforme arrive à son tour et me relève la tête pour y glisser quelque chose de moelleux. Je n'ai plus la notion du temps, j'ai l'impression que tout ce passe en quelques secondes. Je sens ma respiration ralentir, tout comme cœur. Puis je sombre dans l'inconscience ne supportant plus la douleur.

Je me réveille dans une chambre. Branchée à un moniteur, avec une perfusion dans le bras gauche et une autre au poignet droit et un tube passant dans le nez. Je suis simplement vêtu d'une chemise d'hôpital. Je ressens une douleur dans le bas de mon ventre. Des souvenirs de ce qu'il s'est passé refont surface. Mon cœur s'emballe, le moniteur émet un bruit strident. Puis une infirmière rentre dans la chambre. Je ne sais pas ce qu'elle m'injecte par la perfusion mais ça me détend presque aussitôt.

Alors que j'essaie de parler pour savoir pourquoi je suis là, ma gorge sèche laisse sortir un petit couinement au lieu d'un véritable son.

—Ne parlez pas votre majesté, vous avez subit une légère opération et un coup à la tête. Reposez vous et on vous expliquera tout en détail plus tard.

Après avoir dit ça, elle part comme si de rien n'était. Et contre toute attente, je m'endors assez rapidement. Le réveil se fait douloureux, une grande douleur au ventre apparaît, je me rends compte que je suis toujours branchée aux perfusions. Je soulève un peu la blouse qui me recouvre et découvre un bandage à mon ventre, en son centre une tâche rouge commence à apparaître. Deux infirmières entrent et font une révérence avant de s'approcher de moi.

—Votre majesté. Je m'appelle Katia, nous allons changer votre pansement, déclare l'une d'elle.

Lorsqu'elle le soulève, je peux apercevoir l'endroit où ils m'ont ouvert, ça doit bien faire une dizaine de centimètre. Katia attrape une compresse et nettoie la plaie pendant que l'autre l'observe. Je suppose qu'il s'agit d'une élève. Une fois qu'elle a fini de me remettre un nouveau bandage, elle sort un dossier et prend la parole.

—Bien, vous allez rester ici pendant environ une semaine. Vous avez subit une opération suite à une explosion pour retirer des éclats de verres des fenêtres de la voiture. L'opération s'est très bien passée, il y a plus qu'à attendre que vous alliez mieux. N'essayez pas trop de parler, votre gorge est irritée à cause de l'intubation. Vous avez également eu un coup à la tête lorsque vous avez été projeté contre l'arbre, mais ce n'est rien de grave, juste quelque point de suture.

La deuxième infirmière me tend un verre d'eau avec une paille. Le peu que je bois me tiraille la gorge. Puis elles partent toutes les deux me laissant seule. Enfin pas vraiment car quelques minutes après, Laurielle entre dans la chambre.

—Tu m'as fais une de ses peur ! J'ai bien cru que tu allais mourir ! s'écrit-elle.

—Que s'est-il passé ? demandais-je un peu perdue.

—Après que la voiture est explosée, je t'ai vu allongée un peu plus loin. Tu avais des bouts de vitre dans le ventre alors j'ai appuyé dessus pour arrêter le sang, mais ton cœur battait presque plus. J'ai bien cru qu'il allait s'arrêter. Puis les secours sont arrivés et voilà.

—Les autres ? articulais-je difficilement.

—Lysandre a juste quelques coupures, rien de grave et un de tes gardes à le bras cassé mais il n'y a eu aucun mort. D'ailleurs, le responsable des gardes du palais voudrait te voir. Il se demande qui a pût faire ça.

J'acquiesce tandis qu'elle va ouvrir la porte à un homme vêtu d'un costume noir plutôt grand et baraqué.

—Ravie de voir que vous êtes encore en vie majesté, commence-t-il. Je suis Phil, le chef des gardes, d'habitude je vois avec Lysandre pour tout se concerne votre sécurité, mais là j'aimerais savoir si vous avez une idée de qui aurait bien pût faire ça ?

—Léo...

Laurielle qui était restée à côté de moi écarquille les yeux et me dévisage.

—J'ai reçu des menaces, continuais-je. Il veut récupérer le trône. C'est pour ça qu'il avait tué ma tante, c'était pour prendre sa place, mais finalement c'est moi qui dirige se royaume et il n'est pas d'accord. Il m'a fait comprendre qu'il trouverait des gens d'accord avec lui pour me renverser. Et je crois bien que les mutineries vont commencer.

Lorsque je fini ma petite tirade, le visage grave de Phil me fait comprendre que ça n'envisage rien de bon, et le visage décomposé de Laurielle me dit clairement qu'elle ne s'attendait pas à ça.

—Je vais renforcer votre sécurité et nous allons trouver comment ils savaient que vous seriez au marché. Il doit forcément y avoir une taupe dans le palais.

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