Amour par balles

Chapitre 13

🍍chapitre olé-olé, vous pouvez le passer si vous ne voulez pas le lire🍍

Je ne sais absolument pas ce qu'il me prends. Dans la forêt, lorsque Liam m'a embrassé, je me suis sentie légère, incroyablement légère, et mes mains parcourant son torse chaud, mes lèvres contre les siennes... J'ai eu l'impression d'accomplir un rêve, un fantasme que j'attendais de pouvoir vivre depuis des années déjà. Je me suis sentie en sécurité. Et je me rends maintenant compte que c'est idiot, puisque depuis notre rencontre je lui ai sauvé la vie deux fois. Je ris intérieurement. C'est idiot.
Nous nous sommes embrassés dans une pauvre forêt, en pleine mission de sauvetage, et j'en ai envie de plus. Comme si nos lèvres scellées n'étaient qu'un avant goût de ce qu'il pouvait me donner. Comme s'il me provoquait, me demandait si je pourrais aller plus loin. Si je voulais aller plus loin.
Je veux aller plus loin.
Je me rends maintenant compte que j'avais envie de Liam depuis quelques jours, et je ne le veux plus que pour moi.
Liam, pour moi. À moi. Dans une tente.
Une tente.

- Diane, fais le feu s'il te plait. Je dois parler à Liam dans la tente, seul à seul.
Diane hoche la tête et j'entraîne mon beau brun métissé aux yeux verts dans la tente, à environ cinq mètres de Diane. C'est bizarre, d'habitude, j'aime bien cette fille. Pourtant ces temps-ci elle m'insuporte.
Liam et moi entrons dans la tente, et je prends soin de la refermer avant de m'asseoir en face de Liam.

- De quoi voulais-tu me parler, jolie rousse ? me dit-il, les yeux pétillants d'excitation.

Sans attendre plus, je saute à son cou et je l'embrasse avec fougue, m'agrippant à sa nuque, baladant progressivement mes mains dans sa chevelure brune. J'enroule mes jambes autour de sa taille alors qu'il m'agrippe les fesses, et les pinces en me mordant la lèvre inférieure. Mon cœur semble faire des vols planés dans ma poitrine. Un gémissement plaintif s'échappe de ma gorge et Liam me ressert contre lui. Assise sur ses genoux, je sens son membre de gonfler sous mes fesses, cela me fait sourire.

J'en veux plus Liam, donnes m'en plus.

J'ai du mal à respirer entre nos torrides baisers passionnés, nos langues s'entremêlent, nos souffles sont coupés, la chaleur monte, il tombe à la renverse.

Moi sur lui, je le couvre toujours plus de baisers un peu partout, de l'arcade sourcilière au cou en passant pas la mâchoire, mordillant timidement son oreille, embrassant même son nez. Je commence réellement à avoir chaud. Des vagues de chaleur me parcourent et un sentiment de peur mêlé à de l'excitation s'éveille près de mon cœur. Je m'éloigne brusquement de Liam qui ne veut plus me lâcher, lui non plus. Un gémissement traverse ses lèvres et je souris.

- Adèle..., sa voix est rauque et sexy. Liam, tu me tueras.

Je lui retire son teeshirt, il sourit et fait de même avec le mien. Je me retrouve en soutien gorge sale devant lui, j'ai l'impression d'être crasseuse par rapport à lui, qui a prit des douches dans des salles de bains et pas dans de pauvres ruisseaux, sans shampoing, comme moi.

Liam se rapproche de moi et replace une mèche de ma chevelure rousse derrière mon oreille avant de m'embrasser la mâchoire et de me susurrer sensuellement à l'oreille :

- Tu es magnifique Adèle.
Je souris doucement, et il me retire mon pantalon déchiré de partout d'un coup de maître. J'ai soudainement un doute.

- Liam, dis moi... Tu l'as déjà fait ?

- Jamais, jamais Adèle. Je veux que tu sois la première.

Il m'embrasse à nouveau autour des lèvres, des yeux.

- Je veux que tu sois le première aussi.

Il sourit, retire son pantalon et son caleçon rapidement et se pose au dessus de moi doucement. Seule ma culotte recouvre mon corps dénudé, ce simple morceau de tissus me sépare de l'imminent septième ciel. Au fur et à mesure de baisers et de caresses, Liam la fait glisser le long de mes jambes et je frissonne lorsque son regard croise le mien, l'air de me demander si je suis prête. Comme unique réponse, je l'embrasse furtivement et le beau brun commence des mouvements de bassins lents au départ, qui deviennent plus rapides et réguliers par la suite. Je sens son membres dur et gonflé me pénétrer et je gémis, répétant des injures plus ou moins fortes lorsque ça fait mal. J'ai l'impression d'être soulagée, et j'oublie ce qui nous entoure. Il n'y a plus que lui et moi, dans cette tente. Je me cambre, gémis, souris, je suis heureuse.

Les coups de bassins s'accélèrent, je crie presque le nom de Liam qui gémis lui aussi, j'enfonce mes ongles dans son dos, je m'agrippe à lui, je ne veux plus le lâcher. Mes battements de cœurs ne cessent d'accélérer, la chaleur ne semble plus pouvoir monter. Les coups de bassins brusques mais doux à la fois sont devenus réguliers, mes cris et ceux de Liam se mêlent et je sais maintenant ce qu'il pouvait me donner.

Progressivement, les coups de bassins ralentissent, nos gémissements aussi, et Liam et moi finissons par tomber côte à côte sur le sol de la tente, à bout de souffle. J'enroule mes bras autour de sa taille et je niche ma tête au creux de son cou sans pouvoir m'empêcher de sourire.

- Merci Liam.

- Avec plaisir, Adèle.