Chapitre 8

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Ma jambe me fait très mal, malgré les médicaments que l'on m'a donné. Je ferme les yeux, il faut dire que je suis très fatigué. Je sens que je vais m'endormir, le sommeil me pèse. Mais je sens une pression sur mon bras. J'ouvre les yeux difficilement et je découvre Adèle. Elle me sourit et je reste scotché sans rien dire. Son sourire est si magnifique que je pourrai le contempler pendant des heures entières.

-Faut que je te demande un truc, dis-je pas très sûr de moi.

Elle m'interroge du regard, ses yeux verts me déstabilisent, elle est terriblement envoûtante. Je me lance en inspirant une grande bouffé d'air frai.

-J'avais un ami à la base militaire et j'aimerais le revoir. Je me suis dit qu'on pourrait aller le chercher, si on ne le fait pas, il va mourir. Il était pas fait pour être soldat, tout comme moi. Mais lui encore moins que moi.

Elle écarquille ses yeux et secoue la tête.

-Tu es conscient de ce que tu demandes ?

J' hoche la tête docilement, je sais très bien que c'est très risqué mais je veux récupérer Quentin, je veux un ami.

-Je ne suis pas contre mais personne ne voudra t'accompagner, dit-elle.

C'est logique, personne ne veut risquer sa vie pour un militaire.

-Et toi tu veux pas m'accompagner non plus je suppose, répondé-je en râlant.

Elle hésite quelques secondes.

-Hum, je ne sais pas. En fait si, je sais très bien. J'ai envie de t'aider parce que...

-Parce que je suis craquant ?dis-je en souriant.

Elle éclate de rire et me donne une claque sur ma joue. Je pousse un petit cri et elle rit de plus belle.

-Non, t'es con. C'est juste que j'aime bien partir à l'aventure. Donc on va aller chercher ton ami, demain et seulement nous deux.

Je demande à Adèle si je peux récupérer mon arme et elle accepte. Je la fait virevolter entre mes doigts et plonge mes yeux dans ceux d'Adèle. Ses iris sont d'un vert éclatant, si profond que je pourrai m'y perdre dedans.
Putain, elle est vraiment super belle, jamais je n'ai vue quelqu'un comme... elle.

-Montre moi ce que tu vaux, me dit-elle sèchement.

J'élabore une stratégie, je monte un plan dans ma tête et je l'exécute sur elle.
Je me met à pleurer, il me suffit de penser à ma famille et les larmes viennent d'elles même. Elle se rapproche et me demande si je vais bien alors je souris et braque mon arme sur sa tempe.

-Ah Liam, t'es plutôt intelligent à ce que je vois. Mais moi aussi.

Je me rend compte qu'elle braque son pistolet sur mon cœur et je pousse un soupir.
Elle rigole, son rire est beau et je ris avec elle. Elle s'arrête soudainement et reprend son air sérieux.

-Comment on va faire pour s'infiltrer dans la base militaire ?

Je réfléchis quelques secondes avant de lui dévoiler ma stratégie.

-J'ai encore ma combinaison, on peut me prendre pour un militaire. Ils me laisseront entrer, j'espère. Si je ne croise pas quelqu'un qui me connaît, je risque rien. Toi, tu... Je te braque avec mon arme comme si tu étais ma prisonnière.

Elle n'a pas l'air d'aimer mon plan.

-Non, je ne veux pas être TA prisonnière. J' suis pas une esclave, joli brun.

Je me pince la lèvre, elle n'adhère pas à mes idées.

-Mais j'ai quelque chose qui pourrait nous aider à entrer, je crois.

Elle sort de sa poche deux petites cartes brillante et je les reconnais immédiatement. C'est deux PassSoldat, pour pouvoir pénétrer dans la base militaire.

-Adèle, tu viens de trouver la solution miracle.

Et je lui souris de toute mes dents.

Amour par ballesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant