7. Tsunayoshi Sawada di Vongola

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Tous les regards se tournèrent vers le nouvel arrivant. Le jeune homme entra dans la pièce. Il semblait parfaitement remit et parfaitement à l'aise, comme si tous les projecteurs et tous les regards étaient souvent figés sur lui. Sans se préoccuper des mouvements de recul qu'il provoqua, il sortit une chaîne de sa poche. Il l'a tendit avec un sourire à la demoiselle et lui disant :

-Je crois que ceci est à vous

-Merci

            Eléonore sourit et rougit légèrement. Elle passa l'anneau dans la chaîne et essaya de l'accrocher autour de son cou. Cependant, comme elle avait toujours son collier autour du cou, elle n'arrivait pas très bien à fermer le fermoir. Elle sentit alors deux mains chaudes prendre les bords de l'attache et refermer la chaîne. Les rougeurs attaquèrent les pommettes de la jeune femme et elle ne put regarder son sauveur. Un silence gêné s'installa dans la salle. Les deux adolescents semblaient très proches. Finalement, Byakuran se racla la gorge et demanda :

-Je ne veux pas m'immiscer, mais pourquoi ne puis-je pas prendre cet anneau ?

-Je l'ai offert à quelqu'un il y a longtemps. C'est un anneau de promesse. Si vous le prenez, cela vous signalera comme un ennemi. Je ne vous tuerais pas, mais d'autres n'auront pas autant de compassion. Faites attention, la mafia est dure, répondit le jeune homme

-Tu me parles de mafia, mais je ne te connais pas. Si tu es dans la mafia, alors ta famille est si insignifiante que tu n'es rien, ricana Byakuran

-Peut-être pour le moment, mais le monde change, souligne-t-il

-Qui es-tu ? Questionna brutalement le nono

            Le jeune homme se tourna vers lui et le détailla. En entrant, il avait reconnu le blason des Vongola sur son fauteuil. Lors de la bataille, il avait vu des choses totalement impossibles. Et pourtant, son intuition lui soufflait que ce ne fût pas une illusion. Quand il s'était réveillé pour la première fois, de la glace recouvrait tout. Il l'avait détruit pour aller répondre à l'appel. Lors de son second réveil, il avait trouvé un journal sur une chaise près de son lit. Quand il avait lu la date, il avait d'abord cru à une blague. Mais son intuition lui dit que c'était la vérité. Près de quatre cents ans c'était écoulé. Sous le choc, il c'était assis sur le lit et avait regardé d'un nouvel œil ce qui l'entourait. La glace l'avait figé dans le temps. Il avait perdu sa famille. Des larmes menaçaient de couler sur ses joues. Alors qu'il allait sombrer dans le désespoir, une alarme sonna dans son esprit. Il fallait qu'il y aille. Suivant son intuition et accompagné de son lion, il marcha dans un dédalles de couloir. Les domestiques s'écartaient avec crainte de lui. Il était finalement arrivé à cette salle de réunion. Il y avait vu des personnes fantomatiques assit sur des chaises. Il avait aussi vu la jeune femme qui l'avait appelé remettre son anneau à un individu louche. Il avait alors arrêté et remit la chaîne qu'il avait ramassée. Avec délice, il l'avait attaché autour de son cou. Ensuite, il avait répondu à l'individu qui se goinfrait de choses blanches. Maintenant, l'homme représentant les Vongola, sûrement le boss de l'époque lui avait demandé qui il était. Il se rendit compte qu'il portait sa cape avec son blason, il était obligé de dire la vérité. De toute façon, les mafieux étaient capables de déceler les mensonges. Il répondit alors, après une seconde d'hésitation :

-Je m'appelle Tsunayochi Sawada di Vongola, je suis le fils légitime de Giotto di Vongola.

            Le silence attentif se transforma en silence abasourdit. Personne ne s'attendait à une telle déclaration. Soudain, un rire fou résonna dans la pièce. Il provenait de l'homme aux cheveux blancs. Il mit du temps à se calmer avant de dire d'une voix moqueuse :

-Cela fait longtemps que je n'avais pas entendu quelque chose d'aussi drôle. Nono, vous ne réagissez pas ?

-Vous... Vous ne mentez pas, mon intuition me dit que vous me dites la vérité... C'est impossible, Primo n'a pas eu d'enfant, bégaya le nono

-Vous êtes mal informé. Ma mère s'appelait Nana et mon père s'appelait Giotto. Les gardiens de mon père s'appelaient G, Daemon, Asari, Alaude, Lampo ou encore Knuckle...

-Tout le monde le sait, ricana Byakuran

-Alors pose-moi une question que seule la famille Vongola puisse connaître, enfin si cela est possible pour un Gesso, cracha Tsuna

-Je ne suis plus un Gesso, mais un Millefiore, répondit simplement l'homme aux cheveux blancs

-L'habit ne fait pas le moine et le nom ne change pas un homme, mais posez-moi une question Nono, j'y répondrais

-Quelle est l'origine des bagues Vongola ? Demanda une femme habillée tout en blanc

-Les lignes horizontales ? Dois-je répondre à votre question à voix haute, ou préférez-vous que je vous le murmure ? Lui dit simplement Tsuna

-Parlez clairement, vous pourriez apprendre beaucoup de choses aux personnes présentes

-L'histoire est constituée de trois choses, les lignes verticales, les lignes horizontales et les nœuds. Les lignes verticales représentent le temps, les lignes horizontales représentent toutes les possibilités possibles, les univers parallèles. Enfin, les nœuds sont des instants clés. Ils regroupent les chemins, les moments obligatoires. Ses actions arrivent à chaque fois. Tous les chemins mènent à eux. Parfois c'est une rencontre, ou bien une naissance ou une mort. Mais peu importe si cela prend un jour ou un siècle, tous les chemins passent par ses points.

-En quoi savoir cela est-il nécessaire ? Demanda un membre du conseil

-Ainsi, nous pouvons prévoir le temps, connaître notre destin, répondit Byakuran

-Exact, confirma Tsuna, même si c'est légèrement plus compliqué. Chacun de nos actes sont libres, nous choisissons. Mais certaines choses doivent avoir lieu. C'est pourquoi, je suis sûr de retrouver à cette époque, dans ce temps, des êtres que j'ai connus. Ils leurs ressembleront physiquement et mentalement. Peut-être un passé différent, mais un avenir semblable. Des qualités semblables. Il se tut un instant et observa chacune des personnes dans la pièce, c'est pour cette raison que j'existe encore et que je ne suis pas encore mort, en me gelant dans ce volcan, j'ai participé à la modification de l'histoire

-Ceci est très intéressant, mais en quoi cela répond-il à la question ? commenta un homme

-J'y viens, Tsuna prit un verre d'eau avant de vraiment commencer son explication

Salut à tous ! Je vous informe que c'est le seul chapitre qui me reste sur cette histoire, donc il n'y aura pas de publication avant fin juillet ! Vous vous plaindrez auprès de mon ordinateur qui refuse de se connecter à internet ! N'hésitez pas à me laisser des commentaires !
Bises !

Le fils de Giotto [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant