Le fils de Giotto [Terminée]

12. Téléphone portable

                 

Tsuna pestait et Natsu avec lui. Il comprenait mieux pourquoi son hyper intuition avait hurlé un peu plus tôt. Passer par les caves était sa plus mauvaise idée depuis très longtemps... Il était totalement perdu. Tout d'abord, il aurait dû se méfier quand il avait eu des difficultés à ouvrir la porte. Ensuite, quand il était tombé dans les escaliers car les marches étaient érodés. Après, quand les couloirs étaient infestés de toiles d'araignées. Puis, quand certains passages avaient été fermés et d'autres ouverts, certaines salles encombrés par divers objets qui lui avait fait froid dans le dos...

            Puis, il était tombé dans un trou, très profond. Il se servait de la lumière qui émanait de Natsu, pour s'éclairer car il ne voulait pas s'épuiser. Et le lionceau avait catégoriquement refusé de descendre des épaules de son maître pour éclairer le chemin. Déjà ils passaient par les caves, il n'allait quand même pas mettre les pattes dans la poussière et autres résidus qui jonchaient le sol. Donc Tsuna, ne voyant pas le sol, était tombé. Par instinct, il alluma ses flammes, mais celle-ci, devenu erratique, partir dans tous les sens. Si bien qu'il s'écrasa au sol, la moitié de sa chemise brûler, la montre aussi. Après s'être relevé en grommelant, il continua de marcher pendant un bon moment. Finalement, il déboucha, après avoir rampé pendant une dizaine de mètres dans un boyau sur une petite grotte.

            Il fouilla du regard la salle quand son intuition l'averti. Le mur de droite ouvrait vers l'extérieur. En se concentrant, Tsuna pu entendre le bruit des vagues. Il essaya donc de déplacer le rocher, qui après maintes efforts, consenti à bouger. Les deux explorateurs se retrouvèrent avec bonheur à l'extérieur. Ils se trouvaient au bord de l'eau. Natsu suivit un chemin pendant que Tsuna remettait en place la pierre, mieux ne fallait-il pas que quelqu'un trouve une entrée secrète vers le manoir. Il en avertirait Nono quand il rentrerait. Enfin, quand il aurait trouvé un moyen.

            Il marcha pendant un bon moment, le soleil lui brulant les bras. Il avait vraiment mauvaise allure. Personne ne s'approcherait de lui. Ses cheveux étaient infestés de toiles d'araignées. Sa chemise était en partit brulé. Sa montre totalement détruite qu'il avait dû se résoudre à la mettre dans son sac à dos. Enfin, il était accompagné d'un lionceau. Pas franchement discret, surtout à cette époque.

            Finalement, les deux compagnons débouchèrent sur une plage. Elle était totalement vide. A ce moment-là, un homme tout de noir vêtu s'approcha de l'eau, il semblait parler à quelqu'un d'invisible. Son intuition lui hurla de ne pas aller lui parler. Pour une fois qu'il comprenait ce qu'elle lui disait, il accepta de l'écouter et avec Natsu se cachèrent derrière un rocher.

            L'homme gesticulait et marchait sur la plage. Tsuna remarqua qu'il se tenait l'oreille. Il devait avoir mal et c'est pour ça qu'il criait des obscénités. Soudain, un rayon de lumière fit luire un objet qu'il tenait contre son oreille. Cela fit tilt dans la tête du jeune homme, un téléphone portable ! Il déposa alors son sac à dos par terre et fouilla à l'intérieur. Il en retira un drôle d'objet, un côté miroir noir et de l'autre une face noir avec ses armoiries. Il se rappela de ce que lui avait dit Eléonore : « Tu prends le téléphone dans ta main », ça d'accord, « Il faut que la face miroir soit face à toi », Tsuna retourna le téléphone, « Après, tu poses ton pouce n'importe où sur l'écran », il le fit et de la lumière apparu sur le téléphone. Comme à chaque fois, il le fit tomber par terre. Cette fois-ci, il chuta et cogna contre un rocher avant d'atteindre le sable.

Tsuna le ramassa prestement et refit la manipulation. Cette fois-ci, il ne sursauta pas lorsque l'écran s'alluma. Il se remémora la suite des instructions d'Eléonore : « J'ai fait en sorte de te simplifier le tout. Tu cliques sur l'icône téléphone. A oui tu ne le connais pas. Tu appuies avec ton doigt sur le dessin vert en forme de lune », le jeune homme s'exécuta et une nouvelle image apparu sur l'écran, c'était une liste de nom. Il les connaissait tous. En tout premier, il y avait écrit « AAA Eléonore Calvone ». Instinctivement il appuya sur l'image de la jeune fille à côté de son nom.

L'écran de l'appareil redevient noir et Tsuna paniqua un peu, il n'aurait peut-être pas dû faire ça... Mais quand il entendit la voix de son ami sortir du boitier, il soupira et imita l'homme, portant ainsi son téléphone à l'oreille :

-Je me suis inquiétée ! Où es-tu ?

-Hi, désolé, je suis sur une plage...

-C'est très bien, mais où ? Elle marqua une pause avant de reprendre, étonné, attends, comment as-tu pu te retrouver sur une plage ?

-Et bien, j'ai essayé de passer par les caves pour prendre un raccourci, mais depuis le temps, il a disparu... Je suis tombé dans un trou et quand je suis enfin sorti, j'étais sur une plage, expliqua Tsuna avec les approbations de Natsu en arrière-plan

-OK... bon, on sait où tu es, on vient te chercher, ne bouges pas

            Tsuna acquiesça, sans savoir que la jeune femme ne pouvait pas le voir. En jetant un regard sur la plage, il vit avec soulagement l'homme au téléphone partir. Tsuna ne voulait pas avoir encore plus d'ennui. Pendant que des hommes venaient le chercher, il n'avait pas trop comprit comment il pouvait savoir où il était, après tout, il y avait plus d'une plage en Italie, non ? Bref, pendant qu'on venait le chercher, il expliqua par où il était passé, les passages secrets du manoir.

            Au bout d'un moment, il vit Coyote s'approcher de lui. Il avait encore son air sévère sur le visage. Tsuna soupira et s'approcha de lui, prêt à être puni. Pourtant, l'homme ne dit rien et lui fit signe de le suivre. Sans un mot, le jeune homme le suivit, il n'essaya même pas de négocier quand l'homme lui ordonna à l'aide de geste de monter dans la voiture. Comment pouvait-on aimer être enfermé ? Il silence s'installa et le bruit du moteur fut assourdissant. Le paysage défilait à vive allure derrière les vitres. Il n'y avait personne sur la route et le compteur augmentait à toute vitesse, 130, 135, 145, 160, 190. Tsuna raffermit la pression sur Natsu, ils allaient un peu vite non ? Finalement, il fut rassuré en voyant un panneau de limitation à 90. Il n'avait pas dû voir le 1 devant, ils roulaient donc à la bonne vitesse. Il se tendit légèrement quand la voiture ralenti aux abords du manoir.

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Salut,

Avant que vous ne laissiez des commentaires, je vous explique mon point de vue.

Tsuna ne connait rien à la technologie, il a donc des réflexes différents des nôtres et j'ai voulu le mettre en avant.

Concernant la conduite de Coyote, ce n'est pas une incitation au risque et à défier la loi. La vitesse augmente considérablement le risque d'accident, il faut faire attention.

Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous comprenez !

Laissez des coms et à bientôt !