18.

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Le seule bruit qui se faisait entendre était la respiration quelque peu saccadées de nos deux corps. Parce que lui il a couru, et moi juste à cause que lui est là. Pathétique. Le silence qui règne est pesant, malaisant et énorme. Je n'veux pas le briser, peur qu'il se reforme cent fois plus.

Arriver au coins qui sépare nos deux rues, je prends immédiatement le chemin pour aller chez moi.

Et, ce petit manège sans importance, on l'a fait. Jours après jours, il m'attendait à l'entrée de l'école. On se s'adressaient pas un seul mot. Mais moi, juste le fait qu'il soit a mes cotés me faisait rendre fou, d'ailleurs c'est toujours le cas. Jours après jours, on est partit, comme de bon amis vers notre ''chez nous''. Ce manège, c'était devenue une routine. Mais les routines, on finit toujours par s'en lasser. Ce seras le cas de Levi un jours, et ce manège, cette routine, eh bien elle ne seras plus.

Je regarde par la fenêtre de ma classe de cours. Le ciel est extrêmement menacent, gris et pesant, comme son regard d'ailleurs. C'est absurde de ne penser qu'à ça. Je fais rien que regarder quelque chose de gris, je pense à lui. Mais cet orage qui se prépare, elle me fait penser à lui. Par que les orages sont imprévisible, pesant, menaçant, mais beau. Les orages sont un phénomène naturel, et c'est souvent dans ces températures que sorte certaine sotes d'animaux. C'est là que la pluie tombe surnous, c'est là que la terre se mets en colère. Alors oui, les orages sont magnifique. Tout comme lui.

La cloche sonne, me sortant pour une énième fois de mes pensées. C'est déjà la fin des cours. Ces derniers temps, l'arriver de la fin des cours signifie de voir Levi, que je vois déjà dans la pluspart de mes cours. Et, je ne cesse jamais de l'observer, comme si à chaque fois c'était la dernière. Je sais, je suis ridicule.

Je sors dehors et une brise froide me fait légèrement frisonner. Je l'aperçois, lui, lui et encore lui. J'ai l'impression que c'est juste lui, tout le temps.

On commence à marcher, dans le plus grand silence. Les nuages nous menaçant encore plus, pouvant éclater a tout moment. Peut de gens trouve que les orages ont beau. Moi, je les aimes. Je les adore. Les chose menaçante, qui n'sont pas aimer par tout le monde, eh bien, moi je les aimes.

Je sens une gouttelette sur mon nez, pour ensuite en sentir d'autres un peu partout sur mon corps. Je me retourne vers Levi, qui à visiblement l'air agacée. Comme je l'avais dis, il me fait penser à l'orage. D'une tel beauté.

-Rhaa.... Merde.... Viens chez nous, c'est plus proche, tu seras pas tremper ! Me dit-il en commençant à courir.

Je suis là, sous l'eau, pendant que celui qui me fait perdre la raison, viens de m'inviter chez lui. C'est sois rentrer chez moi, sous la pluie, qui d'ailleurs ne me dérange pas, mais avoir l'air d'un con ou le suivre et avoir l'air d'un con. Mais je n'peux pas, aller chez lui, se serait briser les barrières qu je me suis moi-même posé. Et si je les ai mis, c'est que je sais que j'aurais été bien trop loins si je m'aurais cru libre.

Mon regard se monte vers le ciel menaçant, gris, laissant tomber des miliers de gouttelettes d'eau. Puis, je sens une pression sur mon poignet, et je me sens comme atirer vers quelque chose : Levi, il m'attire vers chez lui.

Puis, pour tout dire, je ne sais pas vraiment ce qui c'est passer. Je suis souvent dans la lune, surtout que là il y as de si beau orages qui nous entours. Je ne sais pas ni comment, ni pourquoi, mais je suis chez Levi. Chez lui, avec lui. Je n'ai pas réagi. Je n'ai peut-être pas encore conscience que je suis là, ici, présentement ? Parce que moi, j'aimerais encore être dehors, sous se ciel grisâtre et menaçant. Ce n'ai visiblement pas l'avis de Levi.

Alors, moi, chez Levi. Je panique, je reste calme, je pleure, je sui fâchée ou je m'envais ? Fuire, encore une fois ? Ce serais une bonne idée, ou non ? Fuire, j,ai tellement fait ça souvent. Quand quelque chose de nouveu apparait, je fuit. Parce que habituellement, rien de nouveau n'arrive. Je vis une vie monotone, que j'aimerais bien arrêter.

Quelques tentatives de suicides, des séjours à l'hotpital, des suivis avec un psy... Dormir, m'couper, se forçer de manger, c'est ça, c'est ça ma vie. La vie que j'aimerais cesser de vivre. Cette vie, elle n'a plus de but. Donc, c'est normale de fuir ?

C'est normale de vouloir s'enfuir quand habituellement notre vie est si désagréable, si répétive, sans but. C'est normale de vouloir courir loins lorsque quelque chose viens dérangé ça ? Je ne crois pas. Parce que, en tout cas, pour moi, ça toujours été ce fonctionnement. Fuir, j'n'ai fait que ça tout ma vie.

-Enlève tes souliers et va dans le salon. Dégueulasse rien, me dit-il froidement en partant vers je ne sais-où.

C'est vraie. Je suis ici, chez Levi, mon coeur bats à tout rompre et je pense que ma tête va exploser. C'est une situation tellement simple, mais pourtant je ne l'accepte pas. C'est juste une personne qui viens chez quelqu'un parce que ceux-ci ne veulent être tremper. C'est simple, et même justifiable. Alors, pourquoi est-ce pour moi c'est si grand ? Je n'ai pas l'impression que ce sois normale comme situation. Parce que quand je suis avec lui. Ça ne me ressemble pas, ça. Ce n'est pas moi, ça, et cette situation n'est pas simple. Je le sais.

J'enlève mes souliers puis continu dans le couloir avant de me rendre à ce que je peux déduire être le salon. Je m'assois sur un divan, attendant le retour de Levi. Tout ici sens comme lui, tout est comme lui. C'est sombre, presque menaçant. Comme l'orage qui fait ravage dehors, comme lui.

Par contre, on le vois bien que ce n'est pas une maison normale, m'enfin je dis normale, mais c'est plutôt la meinne qui ne l'est pas. Parce que ici, on se sens bien malgrés que tout sois presque menaçant. Deux trois photos de famille sont située sur une cheminé trop loins pour que je puisse voir. Ici, on sens que c'est vivant, habitable, même heureux. Cet endroit respire plus la joix de vivre que moi, c'est pathétique.

Puis, Levi reviens, une serviette sur la tête. J'n'avais, avant, pas fait attention au fait qu'à travers sa chemise blanche, on vois tout. Mais vraiment tout.

Mais bordel, quesque je fais ici ?

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MAIS JEAN
CONNAIS DES GENS
QUI S'APPELLE JEAN
-gomen c'est une vraie chanson 😹-

Bref

Il est 4:47 du mat', j'fais une nuit blanche seule et mon chat est venue s'endormir dans mon coup
C'est assez chelou comme situation 😹

Bref, j'espère que le chap' vous as plus, je peux déjà vous avertir que ça devrais évolué prochainement leur relation :')

Save me ⚣ → EreriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant