21.

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1 heure ? 2 heures ? 3 ou 4 ? Combien de temps je suis ici, le regard vide, regardant les tombes grisâtres, pendant que la pluie se déchaine sur moi ? J'en sais rien. Le temps m'a paru si court, parce que j'ai hurler. J'ai crier, j'ai tout casser, on dirait que ça m'a libéré. Même si je sais que ce n'est qu'éphémère comme sentiment, même si j'aimerais avoir tomber du haut de la falaise, c'est mieux. C'est mieux comme ça.

Mon regard reste tout de même perdu entre les centaines de tombes. Des gens morts, il y en autant que ça ? Je suis persuadé que plusieurs ne voulaient pas mourir, qu'ils voulaient continuer de vivre une belle vie. Je leurs donnerait bien la mienne en échange de leurs ''repos'' éternelle. Selon moi, je ne pourrais jamais être totalement en paix. Parce que même mort, les démons n'arrêterait pas. Les démons sont toujours là, ils ne me laissent jamais unne seconde de repos, ils sont voraces, démoniaques. Mais ses démons, c'est ce qui me représente. Je suis le démon.

Je le sais, tout le monde à leurs démons. Tout le monde se combat à leurs façon, dans eux. Mais, ils ne sont pas aussi voraces que les miens.

Les miens, je ne me rappelle plus quand ils sont arrivées. 10 ans, 9, 8,7,6,5.... Les années passent, et je n'ai aucun souvenirs de quand j'ai vraiment commencer à me sentir aussi grugé de l'intérieur. Ils viennent de partout et de nul part en même temps. Ils viennent des gens qui m'entoure, des situations, des examens, du stresse, mais surtout de moi. Ces démons, ils me font ressentir une peur, une douleur. Ils sont tellement présents, que j'ai l'impression de ne rien ressentir d'autre. C'est rendue que pour moi, la seule manière de reconnaitre certaines émotions, comme la tristesse, c'est de pleurer. Si je pleure, je sais que je suis triste, mais au fond de moi, je ne ressens rien. Je sais quand je crois être heureux, mais je ne le ressens pas.

On m'a déjà dis que pour savoir vaincre ses peur, il faut savoir leurs provenances, depuis quand, et les vaincre. C'était un de ces nombreux psycologue sans importance que j'ia consulté, sans succè. Ils me font tellement rire ceux-là, à croire que parler arrangeras totu. C'est faux, ça n'a jamais marcher.

La provenances de mes peurs, elle vient de vraiment partout. Depuis quand, je ne m'en rappelle même plus. Mes démons, ma peur, ma douleur, elle est la depuis si longtemps, qu'il afallu que je trouve un moyen de l'exorciser. Au départ, je m'en rappelle très bien, c'était crier, hurler, tout détruire et pleurer. Pleurer tout l'eau de mon corps, crier jusqu'à ce que j'aille mal aux poumons, tout cassé. Je l'ai fait, jusqu'a ce que il n'est plus de larmes à verser, plus de chose à cassé, et plus de voix pour crier. Je l'ai fait, parce que ça faisait descendre la pression, ça faisait descendre les démons. C'était comme si à chaque larmes versées, qu'à chaque meuble brisé, y'avais une partit de cette peur qui partait. Mais elle revenait tout le temps, elle revenevait presque à chaque jours, redoublant sa force, elle revenait tout le temps, pour pouvoir m'hanter encore plus.

Puis, ensuite j'ai découvert un autre moyen de la faire sortir. Avec semaines, ou mois que javais passé sans pourvoir rien faire avec cette peur que je renfermais, elle débordait. Elle me faisait virer fou. Elle criait en moi, me suppliant de la faire taire. Avec le nouveau moyen, elle s'apaisait au moins. C'est ce moyen que j'utilise encore aujourdhui. Celui de couper ma peau, l'auto-mutilation. Certain l'appelle ''Cat''. Personellement, je trouve ça inutile de donner un nom à son moyen de s'échapper. Je trouve ça con, et inutile. Mais ce moyen, ce moyen que j'ai trouver, il a fait un peu taire les cris stridents qui sifflaient en moi. C'est pour ça que je l'utilise encore, à défaut de ne pouvoir pleurer, ni tout détruire.

Mais ses derniers temps, oui, ces derniers temps, la peur est plus petite. Pas tellement, mais oui, elle est plus petite, sans pour autant que je me libère plus. J'ai l'impression que c'est lui, que c'est lui qui fait baiser mes démons, qui me libère un peu plus chaque fois qu je revois son visage. Personne n'avait réussi a faire cela, et c'est pour ça que ça ne peut être que lui, personne d'autre que lui. Y'a que lui qui est capable de faire descendre ma peur en un seul regard.

Levi, je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais tu me fais un bien fou. Tu chasses lentement les démons qui m'habite depuis si longtemps. Même si ils reviennent plus fort chaque jours, même si ils en veulent toujours plus, tu m'aide a les combattre. C'est dérangeant, tu t'en rends commpte ? C'est dérangeant de savoir que je ne suis pas seul à les chasser. C'est dérangeant de savoir que je t'ai laisser, et que je me suis laisser passer les limites. Je détestes ça, mais je peux pas l'empêcher. Pourquoi, c'est si dérangenant ? J'aurais beau te dire de t'enfuir, de m'enfuir, d'être froid, méchant, dangereux avec toi, tu es toujours là, à chasser mes démons d'un regard. Le seul bruit de ta voix m'appaise, et quand ta main viens a me toucher, je perd le nord. Si, par malheur, tes lèvres viendraient une nouvelle fois toucher les miennes, je ne sais pas ce que je ferais. Je ne sais pas, je ne sais plus. J'ai l'impression de tout perdre et de tout gagner en même temps quand c'est toi Levi.

Levi, je ne sais pas si tu t'en rends comptes, masi tu est en train de me libéré.

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Slu'
Alors je sais que j'avais dis que le prochain chap serais plus intéressant, mais je l'ai coupé en deux, gomen :c
Mais ça va pas très bien en même temps... BREF
Ce chap', j'y tiens beaucoup parce que c'est exactement comment je me sens tout le temps, avec les démons, et la peur...
Bref
Le prochain chap seras meilleur promis 😁

Save me ⚣ → EreriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant