20.

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Mes pieds me mènent je ne sais où, et pour tout dire, je m'en fiche. Je m'enfuis, encore. Et j'ai encore l'impression que je vais pleurer, pourtant j'ai aucune raison de le faire. Ça serais tellement imbécile de pleurer, là, juste à cause de lui. Y'a que lui qui me donne autant l'envie de pleurer, et clle de l'enlacer.

Pleurer, je n'l'ai pas fait depuis bien longtemps. Et puis, ce n'est pas que je ne veux pas. C'est juste que les larmes ne sortent pas. Mais avec lui, j'ai l'impression que tout reprends sont courts, et que je revines un adolesent de 16 ans capable de ressentir quelque chose, que je ne suis pas le monstre que je suis réellement. Les monstres ne pleurent pas.

La pluie bats encore plus fort. À vraie dire, je n'ai vraiment aucune idée de où est-ce que je me dirige, ma vue est troublé, j'ai vraiment de la misère à voir. C'est embrumer, puis je cours en pleins milieux de la rue. Si je me fait frapper, c'est finis. Et ce serais une bonne chose, parce que présentement, là, j'ai une énorme envie de m'ouvrir les veines. C'est égotiste et con, je le reconnais. Mais tout ça, c'est moi.

Par moment, les démons, on dirait qu'ils deviennent trop fort, donc je dois les laisser partir, en coupant la fine peau qui se trouve sur mes avants-bras. Les démons, par moment, ils sont trop voracent. Ils ont déjà tout dévoré à l'intérieur.

Je pousse de grande grille rouiller. Je suis venu. Je suis venu ici, de mon propre gré. Peut-être pour les voir, tout ce que je sais c'est que je suis ici, dans le cimetière de ma misérable ville, et que la pluie continue de s'abattre ici. Je suis tout tremper, j'ai froid et je suis essouflé. Je susi venu ici, à la place de me réfugié chez moi. C'est ridicule, mais pour fuir, personne ne viendras ici. De toute façon, peut-importe où est-ce que je serais partit, personne ne serait venu me chercher.

Alors, même si je sais que personne ne viendras, surtout pas lui, pourquoi je veux, non, pourquoi j'ai besoin qu'il vienne ? Qu'il vienne me chercher, me prendre dans ses bras, se mette sur le pointe des pieds et tire sur mon collet, pour ensuite venir posé ses lèvres sur les mienne ? Pourquoi j'ai envie que tout ça se produise, jours et nuit ? J'ai toujours envie d'être à ses cotées, j'ai toujours envie qu'il vienne me ''sauvé'' quand je fuis. C'est ridicule.

Mon corps se promène entre les dalles de bétons sans vie, marqué par la mort.  Le cimetière est beau. Il est situé sur un endroit plus soulever de la vielle, sur une falaise, ensuite c'est la mer a perte de vue. C'est beau, puisqu'il y a pleins de cerisiers, comme pour aider les gens à se rappeller que les cimetières ne sont pas juste les endroits ou l'on se remémore la mort de nos proches. C'est aussi un endroit ou on se rappelle d'absolument tout. Des disputes, des moments heureux. De tout. Je me demande, moi, à ma tombe, de quoi les gens vont se rapeller.

J'arrive au bout de la falaise. Voir les vagues déchainées venir frapper la falaise em fait sourire. Si je saute, je me libère. Mais pourquoi, pourquoi l'orage me paraît si beau ? Pourquoi, maintenant les choses me parraisent moins grise ? Pourquoi, pourquoi bordel, maintenant je trouve des choses belle ? C'est à cause de lui, c'est de sa faute. Si il n'aurais pas débarquer dans ma vie, je ne m'y serais pas attacher.

La pluie est encore plus forte, me faisant vaciller par moment. J'ouvre les bras, comme pour accueillir la mort. J'aimerais tellement qu'elle vienne se loger partout, qu'elle vien remplir les moindre parcelle de mon corps, qu'elle ne fasse plus qu'un avec moi.

-Viens ! Hurlais-je en me penchant par en avant.

Viens, viens la mort. Viens me prendre.

-Pourquoi bordel, pourquoi tu ne viens pas ! Je suis fatigué de toujours combattre contre eux ! J'veux juste mourir, partir !

J'hurle tellement fort. Je cris, a m'en défoncer les poumons. Je cris, pour libérer. Pace que j'ai un peu l'impression que de hurler les fait un peu sortir, ces démons. J'ai l'impression que de crier jusqu'a avoir la gorge qui chauffe, c'est une autre manière de me libérer. Je suis déchainer, je frappe dans tout ce que je vois, en criant. Le vent et la pluie redouble d'ardeur, comme pour me faire concurrence. Mais je cris, oh oui je cris encore, et bon dieu, il y avait si longtems que je n'avais pas autant crier. Hurler pour se libérer.

J'arrête, parce que un de mes pieds a glissés le long de la parois, du au gazon glissant. Je souris, puis regarde l'eau, comme si je regardais la mort. La mort, sont regard, je l'ai tant de foix croisée. Sans jamais qu'elle ne m'apporte dans ses bras, la mort m'a tant souvent vu.

Je pars ensuite m'assir au pieds d'un cerisiers attendant que la tempête se calme, enfin.

J'n'ai même pas été sur leurs tombes.

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COUCOUUU
KURUTTE HEY KIDS (encore, cette chanson c'est ma vie)
chap' un peut ennuyant je l'avoue, mais représentant certaine des chose qu'on peut ressentir quand on est vraiment au fond... MAIS BON BREF
Le prochain chap est mieux hehe
Bref
SAYONARA

Save me ⚣ → EreriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant