30.

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Pourquoi, pourquoi pas, pourquoi si, pourquoi ça... Ce sont des questions qui résonne sans cesse dans ma tête.

Après que Levi m'ai forcer à manger, j'étais partit. Il m'avais oubliger à lui donner mon numéro. Non sans que l'on s'embrasse, comme si c'était habiuel. Habituel que quelqu'un me montre une quel compte sorte d'affection ? Non, ça ne l'est pas, et jamais je ne m'y ferais. Mais j'avais beau me dire qu'à chaque baiser c'était le dernier, mon corps fondait à chaque fois que ses lèvres se posaient sur les miennes, et je ne faisais qu'en vouloir plus, encore et encore. À chaque baiser, je devais me contenir pour ne pas en demander plus. Et c'est pas normale, c'est dérangeant.

Quel jours on est ? Je n'en sais rien. Le temps que j'ai passer chez lui, je ne l'ai pas compté. J'étais probablement trop préoccupé à cacher mon corps mutilé, probablement que je n'y ai tout simplement pas penser.

En ouvrant la porte de mon petit appartement, je me rends compte une novuelle fois à quel point c'est vide. Et c'est juste moi, parce que pourtant cet appartement est beaucoup plus coloré qu celui de Levi, mais ça me parrait si vide, déroutant.

Je lance mes choses avant d'aller m'emmitoufler dans ma couverture. Elle ne sens pas comme lui, elle n'est pas comme lui. J'ai toujours eu l'impression que c'était les mains de Levi qui était gelées, mais n'était-ce pas tout simplement mon corps qui était trop brulant ? Mais maintenant, j'ai froid. J'ai toujours eu froid, toujours eu l'extremités des doigts gelés, accompagné du bout de mes pieds. Pourtant, juste quand il pose un regard sur moi, mon corps, mon esprit, tout s'enflamme. Mais maintenant, j'ai froid. Très froid.

Je jette un regard vers la salle de bain légèrement entrouverte, me laissant la vue sur le comptoir, là ou repose ma lame.

Mes avants-bras commence à légèrement me piquer, et ma respiration s'accélère. Je ressère mon emprise sur la couverture, sortant un bras. J'dois faire quoi là ? Parce que autant qu'il y a moi, et cette envie, il y a lui. Lui et ses yeux gris, lui et le signe qu'il a griffoner sur ma main. Parce qu'en plus de tout ça, il a moi. Moi et mon irrésistible envie de me couper. Mais lorsque mon regard viens se porter sur les ''plumes'' qui parsème mes bras, je ne sais comment réagir.

D'une certaine manière, ne pas respeter se qu'il a fait, ça ne devrait rien me faire. Je ne devrais pas avoir peur de le perdre, parce que je ne peux perde ce qui n'est pas à moi. De plus, tout ça, pourquoi c'est là ? Pourquoi ça c'est passer ? Tout ça n'aurait jamais du arriver. Mais j'aurais beau me le répéter des miliers de fois, jamais tout ce qui se passer ne s'effaceras. J'ai bel et bien embrassé Levi, et pour tout dire, je convoite encore ses lèvres. Et c'est pour ça que là, maintenant, sans aucune raison valabe, je resserre ma couverture, combatant les picotements sur mes avant-bras, alors que je pourrais aller calmer tout ça. Et pourtant je résiste.

Lorsque Levi m'avait demander mon numéro, j'avais été surpris. Parce que il y avait si longtemps que personne me l'avait demandé. Mon téléphone repossait dans mon garde robe jusqu'avant que je revienne. Je l'avais pris et l'avais déposer devant moi, regardant l'écran noir. Je me demande poruquoi je le garde encore, ce n'est pas comme si il me servait à quelque chose. Autrefois, il ne m'appartenais pas. J'en connais seulement le code, mais je n'ai pas le coeur à parcourir le restant.

Je sens encore Levi, alors je remonte mon pull par dessu mon nez, sentant immédiatement sont parfum pendant que je lutte contre l'envie de courrir dans la salle de bain.

La nuit viens de tomber, faisant que l'écran du petit téléphone est seulement éclairé par la claireté de la lune. C'est la pleine lune ce qui rends les lampadaires presque inutile tellement elle éclaire.

Soudain, l'écran s'illumine et commence à vibrer.

-Allo ? Dis une voix que je connais trop bien.

-L-Levi ?

-S'moi, gamin. Tu dors pas ?

Je souris légèrement avant de me remettre sous ma couverture, mettant le télépone sur haut parleur.

-Ça va ? me demanda-t'il, n'entendent aucune réponse de ma part.

Est-ce que avec lui j'en suis encore au point des mensonges ?

-N-non, je ne dors pas...

-Ça va aller.

Ça voix me rassure. Elle m'enveloppe, et je ne l'entends que par téléphone. Ça va aller ? Est-ce que ça peut aller ?

-J-Je... Hum... Tu-tu devrais aller te coucher il est tard...

-Tu ne dormiras pas toi, mais d'accords...

Puis quand j'ai cru qu'il allait raccrocher, j'ai presque crier :

-Non attends ! Racroche pas... je t'en pris...

Et encore une fois, je me surprends. La dernière fois, c'était pour lui demander, non, le supplier de m'embrasser. Je le ferait bien encore là. Mais maintenant, je lui demande, non, je le supplis de rester. Parce que les picotements sur mes avants-bras sont bien trop fort, et que seule avec moi-même, je ne serais les controler et que je vais devenir encore plus fous.

-Pourquoi ?

-Parce que. P-Parce que j'vais virer fou si je suis seule avec moi-même, reste là, je t'en pris... Juste entendre ta respiration, ça me va. Mais s'il te plait ne raccroche pas.

Un silence régna, pendant un instant j'ai réellement cru qu'il avait raccrocher.

-Je ne raccrocherais pas gamin, promis.

Et puis les minutes passait, sans que aucune de nous deux de dise un mots. Après ce qui m'a parru quelque secondes, sa respiration avait changé, m'indiquant qu'il dormait.

Et c'est ainsi que je réussi moi ausis a m'endormir, bercer par le simple bruit de sa respiration.

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CADEAUUUU
J'ai un petit blocage, alors je ne sais pas quand je vais être capable de poster la suite :c et aussi, le dessin en média est de moi :c
Chapitre ennuyant, désolé
La rentrée dans pas si long, ça, ça plombe le morale et en plus je me sens pas si bien >.<
Mais bon, logiquement il devrait commencer à se passer des trucs dans les prochains chapitres !
Merci d'être aussi présent !

Save me ⚣ → EreriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant