16.

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On arrive à l'infirmerie, ça fait bien longtemps que j'y ai été. La pluspart du temps, je reviens tout simplement chez moi sans dire un mots. Je prends à peine le temps de désinfecter mes plaies et je vais me coucher tel le gros flemmard que je suis. Mais pas aujourd'hui.

Aujourd'hui, il a décidé de m'emmener ici. Et je l'ai suivis. Aveuglément de plus, parce que si sa n'aurait pas été de la lumière aveuglante de l'infirmerie, je ne me serais jamais rendu compte que l'on venait ici.

La dernière fois que j'étais venu ici, je m'en rappelle bien. C'était dans les premières fois ou je me faisais frapper. J'était venu ici en pleur, et j'avais été voir l'infirmière. Celle-ci n'avait rien fait. Elle n'a rien fait. Elle m'a tout simplement renvoyer chez moi, sans penser aucune des plaies béante qui apparaissait sur mon frêle corps. Alors, pourquoi est-ce que cette fois-ci ce serait différent ? Rien ne seras diffèrent, cette fois-ci, elle ne feras rien.

-N-non... L-levi attends....

J'ai dis ses mots avec difficultés. J'ai dis ses mots, j'ai dis son nom. Pourquoi est-ce que mon coeur ratte un battement ?

-Infirmière ! Cris Levi sans faire attention à moi.

Elle tourne ça tête vers nous, et nous décroche un sourire. Un sourir resplendissant, sauf qu'il ne s'adresse pas a moi, mais à Levi. Elle viens vers nous.

-Oui, cher jeune homme ? Dit-elle en souriant.

Sa voix, elle ressemble tellement à la sienne. A toi, qui es partis. Vos voix, elles se ressemblent.

-Il s'est fait tabasser, dit-il en me lachant le bras.

Je regarde lamentablement à terre. La regarder, l'entendre parler, c'est dur. Parce qu'elle te ressemble bien trop.

-Ah, dit-elle déçu, bon je dois aller panser une plaie, occupes toi-en, les bandages sont là-bas.

Qu'est ce que j'avais dis ? Elle s'en fou, comme tout les autres. Elle se retourne et pars. Même de dos, elle te ressemble. C'est dur.

Je vois que Levi est légèrement agacé, puis il va chercher les bandages que l'infirmière lui avait montrer. Entre temps, je vais, en divaguant de tout les cotés, m'assir sur un des lits inoccupés de l'infirmerie. Mes mains resserrent le bord du lit, de colère. Tu lui ressemble trop. La même voix, le même sourire. Si bien, que j'aurais pu croire que c'est toi. C'est impossible. C'est mpossible que ce soi toi. Impossible.

-Oì, gamin, tasses ton gros cul.

Tout en délicatesse. Je reprends mes esprit et cesse de fixer l'infirmières, pour retourner mon regard vers les deux perles grise qui me fixent. Je me tasse légèremement laissant la place au garçon au cheveux de jais. Il s'assis alors sur le lit. On est proche, non ?
Malgré tout, il garde son air impassible, dénudé d'émotion. Je me demande si il a déjà souris, pour d'autre gens que moi. Même si c'est vraiment ridicule, parce que n'importe quel humain à déjà souris à plusieurs gens. Mais pourtant, j'aimerais que se sourire, il ne le fasse qu'a moi. Que je sois le seul à être témoin de son merveilleux visage lorsqu'il s'illumine d'un sourire, autant petit sois-t'il.
J'aimerais être le seule à l'entendre rire, à entendre ce son si merveilleux sortir de sa bouche. J'aimerais être le seul à pouvoir déceler les émotions qui passent dans son regards si perçant, le seul à être capable d'y déceler de la joie et du bonheur. Ce qui me rendrais au comble du bonheur, ce serais que je sois le seul à être capable de lui faire ressentir ces émotions. Le seul à être capable de le faire sourire, de le faire rire. Mais c'est tellement idiot tout ça. Reprends-toi.

Levi ouvre alors la trousse de soins et pendant que je regarde par terre.

-Dis, tu comptes me montrer ton visage ou comment pas?

Je relève alors mon visage, honteux. Parce que oui, c'est honteux comme situation. Je m'en serais tellement passé. Mon regard se pose encore dans le siens. C'est fou, on dirait que c'est un cycle éternel, c'est ce que je fais tout le temps. Un peu comme une routine de tout les jours avec lui.

Il approche sa main, l'air dégouté. Je ne dois effectivement pas avoir fière allure. Il prends alors quelque chose dans la trousse et commence à désinfectée mon arcade et mes lèvres fendues. Il passe ses doigts sur mes lèvres, ce qui me fait trembler. Un simple toucher, et j'en perds la tête. Juste de sentir son doux parfum me monter au narine, et je perds le Nord. Alors sentir ses doigts gelés sur mes lèvres, là ou d'ailleurs s'était posés les siennes il n'y a pas si longtemps, c'est affreux à quel point je perds tout mes moyens.

-Laisse-moi voir tes bras, ces salauds ont du te les amochés.

Je n'avais pas remarquer qu'il avait déjà terminé et- Mes bras ? Non.

-J-Je n'en ai pas de besoins, je me sens bien maintenant, dis-je en essayant de sourire, malgré la petite douleur que me procure mes lèvres endoloris.

Tu ne les verras pas. Tu ne verras pas les marques qui prouve que je suis faible, même si tu le sais déjà. Tu ne verras rien, aller, continue de ne rien voir.

-Si tu veux.

-Tu n'avais pas à faire ça... Dis-je en me relevant, tout comme lui.

Il avait simplement à jouer son rôle, le rôle du parfait innocent qui passe devant les gens lorsque quelqu'un se fait attaquer. Parce ça, là, ce n'est pas jouer son rôle. Parce que quand il ne joue pas son rôle, je ressens une nouvelle chose.

Maintenant, c'est comme si une vague de chaleur parcourrait chaque parcelle de mon corps. Parfois, j'ai l'impression d'avoir des papillons dans l'estomac. L'autre fois, j'avais des frissons. C'est comme un tourbillon d'émotions qui me traverse, une avalanche de nouvelles sensations. Mais tout ça, je ne dois pas les ressentir. C'est con.

-T'as aucune idée de comment te défendre. Tu te laisses faire. Ça me dégoute que ces salauds se soit attaqués à quelqu'un sans défense comme toi, s'attaquer à un stupide gamin qui souris après s'être fait donnée la raclée.

Je souris. Oui, je souris encore là maintenant. On dis que le sourire est le meilleur des maquillages, non ? Eh bien pour moi, sourire, c'est devenu un jeux. Si tu ne souris pas, tu te fais repérer. Je me laisse faire, parce que c'est bien ce que je mérite. Je le mérite, tout ça. C'est moi, je mérite cette vie. Eux ? Des salauds ? Ils se servaient de moi pour défouler leurs peines et leurs douleurs, ou même peut-être juste pour un jeux. Dans les deux cas j'ai été utile à quelqu'un : Même si c'est juste en me faisant défigurer. J'aurais servis à quelque chose. Stupide gamin, je le sais.
Je souris encore plus, et Levi me dévisage.

-Alors maintenant, que tu l'veuilles où non, à chaque soir, j'vais te raccompagner au coins d'ta rue, la mienne continu juste après la tienne. J'ai pas envie que ton sang se répande encore par terre, c'est dégoutant.
Puis, il pars, me laissant ici.

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COUCOU
J'ai une blague très drôle
Si Levi serait gros
Ça ferait de lui un n'ingrat
NAIN GRAS
HAHAHAHA BORDEL
---->je pars
Bref, MERCI POUR LES 200 VOTESSS ❤️
Sinah voici une collab' fait avec seyoki , cette pute à fait le dessin original, j'ai fait la collo hehe
J'aime ceux qui reconnaisse ce bae de la vie
Bref
SO SCANDALOUS
Sayonara 🌞

----------------------------------------------COUCOUJ'ai une blague très drôleSi Levi serait grosÇa ferait de lui un n'ingratNAIN GRASHAHAHAHA BORDEL---->je parsBref, MERCI POUR LES 200 VOTESSS ❤️Sinah voici une collab' fait avec seyoki , cette pu...

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