Dear You. (Antoine Griezmann)

Prologue.

Cher toi,

Je ne sais pas si tu ressens ce même sentiment en toi.

Je ne sais pas si tu vas comprendre le sens de mes paroles.

Je ne sais pas si tu connais ce vide.

Cette impression de chute sans fin.

Mais tu vois, il y a ces moments où tout semble aller mal.

Ces moments où tu as l'impression de ne rien maîtriser.

Il y a ces instants où tu ne contrôles plus ton corps.

Il y a ces passages où la douleur prend possession de toi.

Où les sanglots parlent à ta place.

Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire.

Je ne sais pas moi-même si je comprends ce qu'il m'arrive.

Il y a ces passages à vide où plus rien ne va.

Il y a ces soirs de matchs qui sont synonymes de faiblesse.

Chaque but, comme un coup porté au cœur.

Chaque sourire, comme une lame tranchante sur ma peau.

Chaque image de toi, comme une incitation à la douleur.

Tu sais, ce n'est pas toujours facile.

Je fais de mon mieux, pourtant, j'y mets toute ma force.

Mais chaque apparition de toi semble m'enfoncer plus bas sous terre.

Je ne sais pas si ce que je vais écrire va t'intéresser.

Je ne sais pas si tu vas t'y attarder.

J'aimerai juste que tu arrêtes de me briser le cœur à chaque sourire...