Chapitre 5 ➖

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•Léna:

- De nouveaux romans d'amour feront partie de notre collection et on les rangera par ordre alphabétique et la catégorie historique, puis je pense ajouter quelques fauteuils avec une mini table sur la terrasse et pourquoi pas la décorer et, mais enfin tu m'écoutes Léna ? questionne Magda une très bonne amie à mon père et la propriétaire de cet endroit.

-hHumm !! oui oui, bafouillais-je.

- Et la reine d'Angleterre prendra un café avec nous.

-Oui, Hum dis-je simplement en hochant la tête positivement.

-Et pourquoi pas, les One Direction feront une performance pour toi.

-Hem Okay,  dis-je sans relever la tête de mon bouquin que je n'ai même pas lu, je le feuillette et j'observe cette assemblée de mots et de phrases mais mon esprit est ailleurs, je suis ailleurs.

- Et je suis lesbienne.
-Oui oui tout affet.

Une main peu ridée où une alliance brillante trône sur son index, ferme mon livre, ce qui me fait sursauter de surprise.

-Mais Magda j'ai eu peur tu veux me tuer ?
La main sur le coeur je relève mon nez de mon livre et Magda a son air qui veux dire <<toi tu es ailleurs et tu t'en sortiras pas ainsi >>

- Que diable arrive à ma charmante Léna ? En croisant ses bras sous sa poitrine.

-Juste dans mes pensées, rien d'important alors tu disais ? Fais-je diversion pour couper court à la discussion.

-Ca t'arrive plus souvent, avoir la tête ailleurs ces temps-ci, je vais finir par croire qu'un docteur mamour est derrière tout ce remue-ménage, dit elle en faisant un clin d'œil.

Je rougis instantanément à sa conclusion et mes pensées se dérivent vers J.

Notre rencontre, quand je l'ai percuté ou l'avoir retrouvé chez lui sans haut, mes pensées sont diablement focalisées sur cet homme très charismatique mais aussi très mystérieux.
Je n'arrête pas de penser à lui. Depuis que son corps m'a frôlé, le mien le réclame comme une personne qui réclame son dû, rien qu'une proximité pour sentir sa chaleur, m'enveloppe dans une sphère douillette.
Pourtant, je n'arrête pas de penser à ce sentiment étrange qui m'a parcouru tout le corps quand il m'a frôlé.

Son torse contre mon dos m'a valu de puissants frissons qui m'ont fait trembler la colonne vertébrale, ses pectoraux bien tracés et musclés d'une manière précise, ses tablettes de chocolat qui m'ont fait baver même sous le tissu qui les couvres.

Une semaine, sept jours, 168 heures sans le mur de béton, aucune nouvelle de lui pas même un signe, rien, sa voix profonde manque à mon ouïe, voilà ce qui me manque d'entendre, cette voix rauque et profonde.

Je suis tirée de ma rêverie par Magda encore une fois qui claque ses doigts devant mon visage.

Une semaine que cet homme me hante l'esprit et le cerveau.

- Rentre chez toi ma belle je te libère de ton après-midi de plus c'est le week-end, tu devrais sortir un peu et profiter tant que les gardes et permanances sont encore loin.

J'adore Magda, toujours presente pour moi, ses conseils maternels me rechauffe le coeur.
Je l'enlace rapidement avant de récupérer mes affaires et de sortir.
Le trajet se fait en silence, la tête toujours baissée, je pénètre chez moi.
Je monte me changer en tenue de sport, courir me fera du bien car je devient lamentable.

Approche Toi mon Ange..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant