•Léna:
J'enroule mes bras autour de sa taille, pour le calmer, le contact de sa peau et de son corps avec le mien est tel une délicieuse brûlure qui déchaîne une tornade dans mon esprit, c'est tellement profond et intense que ça me donne le tournis.
J'ai beau crié et hurlé pour qu'il s'arrête mais malheureusement pour moi, il ne remarque pas ma présence mais à la seconde où j'ai rassemblé mon courage pour déposer ma main sur lui...
Il a arrêté tout mouvement, comme s'il était dans un autre monde et mon contact l'a fait revenir parmi nous.
Mes agresseurs étaient très mal au point, il les a battus en un clin d'œil.
Bien sûr c'est un athlète mais pas n'importe lequel, c'est un boxeur ... Concluais-je pour moi même.C'est une évidence, ils ne font pas le poids contre lui et encore moins à trois.
T.J se décale un peu et je m'empresse de retirer ma prise sur lui, il pivote comme un éclair me dominant de sa hauteur ...
Ses yeux bleus brillent dans le noir et mon regard se pose sur sa main qui est effroyablement plus abîmée qu'avant.
Je m'empresse de prendre la petite bouteille d'eau que j'avais été chercher pour qu'il se rince le sang collé à sa peau basané.
Il ne dit rien et me laissant faire à ma guise, se contente d'analyser chaque faits et gestes, timidement j'évite le bleu glacial de son regard et je m'aventure à lui prendre sa main dans la mienne.
Je frisonne alors qu'il contracte ses muscles, son visage se renfrogne, alors je retire ma main doucement et avant de la laisser tomber dans le vide pour la joindre à ma poche, il me la rattrape.
Son geste est brusque et bestial ce qui me vaut un sursaut mais il est aussi tendre et surtout choquant de sa part, sa voix virile et cassée me tire de ma rêverie.
- Non... garde-la !
Après avoir marqué un mini temps, je devine qu'il est calme ou peut être qu'il a seulement repris ses esprits.J'imbibe le mouchoir que je tire de ma poche avec l'eau et reprends délicatement sa grande main qui fait la taille d'un crâne d'enfant.
Sa main est râpeuse limite écorchée, très virile, tout chez cet homme est imposant.
Je rougis à cette pensée, heureusement que je suis dans le noir.Je manipule sa main et lui frotte doucement ses phalanges et jointures où le sang a séché, puis j'arrive à ses coupures et entailles faites à cause des écorchures de bois.
Je finis par nettoyer soigneusement sa main bléssée, il est calme et respire régulièrement, il ne décroche pas un mot et tant mieux car je ne suis pas bavarde, mon instinct prend le dessus alors inconscienmment je m'aventure a lui manipuler ses articulations passant de son avant bras jusqu'au carpe, un élément clé pour le fonctionnement de la main, ses veines palpitent sous la pression de mon pousse et l'undex veillant à ne pas lui faire mal ni forcer sur ses os.
J'exerce des extentions maximale sur ses doigts ainsi que son carpe, il est tellement impassible en se moment même que je peine à savoir si il s'est endommagé le poignet, car je ne le permetterai pas, vu que je suis la raison principale.
Ainsi avec beaucoup de chance je découvre que ses blessures sont externe et que les os sont intact, alors je me permet de lui rendre sa main pris en otage, après avoir fini de nettoyer à l'eau ses deux mains, il se racle la gorge.-Je t'avais dit de rentrer chez toi, me sermone t'il d'un ton ferme.
- Et te laisser seul ? ses yeux s'écarquillent une demis seconde.
-Je me débrouille parfaitement seul ce qui n'est pas ton cas .... Aboie -t- il.Je sursaute au changement de son humeur, il est clair que c'est un nerveux lunatique mais le pire je n'ai pas une once de peur envers lui mais je suis très intimidée.
-Je pouvais pas rentrer chez moi et vous laisser vous battre à cause de moi, et puis ils étaient trois !
-Et ? Me coupe t-il la phrase et franchit un pas pour réduire la distance qui nous sépare.
-Et quoi ? Mon dieu, je vire au rouge pivoine, avale ma salive de travers, l'atmosphère se charge de luxure suave et sexy ce qui n'arrange rien à mon état actuel.
-J'ai eu peur.
-Peur ? ricane t'il se qui me fait relever la tête qui était baissée depuis le début, nos regards s'accrocherent laissant place à cette meme décharge qui monte en moi, me traverse de part et d'autre.
Quelque pas de plus, réduisent toute distance entre nous, limite on se frôle, puis son regard dérive de trajectoire vers les corps inertes des agresseurs.-Peur pour eux ou de moi ?
Je bats des cils pour assimiler sa question et sans aucune hésitation je reponds à son interrogation.
-Je me suis inquiétée pour toi, en se qui concerne eux, les pointant du doigt, ils ont eu ce qu'ils méritaient. Ses lèvres s'étirent en un léger sourire puis reprend son air arrogant.
-Bien... Confirme t-il.
Sa main frôle avec une lenteur exquise le creux de mes reins et appuie légèrement dessus pour me faire avancé vers la sortie du maudit parc.
Un sentiment de solitude me parcour lorsque je ne sent plus sa carrure couvrir mon dos, je ne suis plus maître de mon corps en sa présence, et perdre le contrôle sur mon être ainsi que mes actes est véritablement frustrant.
Tout de même j'arrive à démasquer quelques regards discrets en ma direction, ce qui me fait plaisir.
En arrivant devant une voiture très luxueuse et tape à l'œil je ne vois pas trop l'intérêt mais c'est une célébrité sans doute. Enfin bref je n'ai pas le temps de protester et lui dire que je vais rentrer à pied car je devine qu'il veut me raccompagner, il ouvre la portière côté passager et m'indique de monter dans cette dernière.
- Non merci, je vais rentrer seule ce n'est pas très loin... essais je tout de même pour la forme de protester.
- Monte avant que je te fasses monter.Oulaaaaaa faut vraiment se calmer, de toute façon il est tard et heureusement que mon père est de garde ce soir donc je suis seule.
Je monte et m'installe dans sa voiture sans piper, elle est très confortable au passage, Mr muscle fait le tour et le moteur vrombit en perturbant le silence nocturne.
- Ton adresse ... Me demande t-il sans m'accorder un regard .
Je lui indique et en même pas cinq petites minutes on arrive devant ma maison, je détache ma ceinture, lui faisant face.
-Merci de m'avoir sauvé TJ et raccompagné.
Il hoche simplement la tête me fixant de son éternel regard et avant de démarre au quart de tour je l'entends lâcher un bref merci pour sa main abîmé lorsque je franchis le seuil de la maison.
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Approche Toi mon Ange..
RomanceUne carrure imposante, une virilité assumé, tout chez lui inspire dominance et autorité, un coeur de pierre dit il !Jusqu'au jour où son regard se pose sur elle, l'incarnation de la douceur. Que va-t-il arriver lorsque leurs chemins se croiseront...