Chapitre 5

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Bon sang ! La prochaine fois que Dugan me propose un verre je dis non ! Parce que, ça avait commencé par un verre puis un deuxième et ça n'en avait plus fini .... J'ai mal au crâne ! Je regardais l'heure : 10h30, ouah première cuite, première gueule de bois et première grasse-mâtiné à cette époque. Heureusement que Steve n'était pas là pour voir ma tête ... 

Finalement, je m'enfonçais encore plus dans ma couette, prête à me rendormir sur le champ ! Mais ça c'était sans compter sur mon abruti de meilleur ami de milliardaire :


« Bonjour mon rayon de soleil ! Il faut se lever le soleil brille, les oiseaux chantent ! »

« La ferme ! »

« Mais regardez qui a une gueule de bois, CA DONNE QUOI SI JE TE HURLE DANS LES OR .... AIE !! Ça va ça va !!! J'ai compris ! Laisse-moi respirer ! Non pas les bijoux de famille j'y tiens !! »

« Tu recommences ça je t'arrache les yeux à la petite-cuillère avant de te couper les bijoux avec un canif émoussé ! Pigé ?! »

« Oui oui, je promets de ne plus jamais faire ça ! »

« Je préfère ça ! Nous sommes quel jour ? »

« Vendredi »

« Non ! Ne me dis pas que j'ai dormi longtemps un jour de travail !!! »

« Mais non je rigole ! C'est samedi, cependant j'ai quand même besoin de toi »

« Je te déteste ... sache que le week-end je suis hors-service »

« Si tu ne te dépêches pas je dis au Captain que tu m'as embrassée ! »

« Tu n'oserais pas ?! »

« Tu veux tester ? »

« Laisse –moi vingt minutes ... » Soupirais-je.


Je sortis tant bien que mal de mon lit, pendant que Howard s'y avachissait, j'entrais dans la salle de bain et me préparais en vitesse, tant pis pour la coiffure bien faite, aujourd'hui se sera chignon pourri. Lorsque je sortis, Howard se moqua :


« Alors c'est ça, la mode capillaire du 21ème siècle ? »

« La ferme »

« D'ailleurs c'est quoi ton style vestimentaire à ton époque ? »

« Pourquoi est-ce que ça t'intéresse ? »

« Simple curiosité »

« Et bien, quand je ne travaille pas, jean, bottes chemise et veste en cuir, quand je travaille et bien ... talons hauts, robes, jupes, chemises, blazers, manteaux longs, bijoux ... »

« J'adorais voir ça »

« Même pas en rêve »

« J'ai pensé à quelque chose, puisque tu m'as parlée de tes parents je pourrais les retrouver et m'arranger pour que ça se passe mieux pour toi » Fit-il timidement.


Je le regardais, considérant ses mots :


« Non, si tu le fais tout ce que j'ai réalisé ici n'arrivera surement jamais, et tu as vu à quel point je suis indispensable »

« Quel égo !

« Ton fils sera pareil » Riais-je avant de me rendre contre de la bourde que je venais de faire.

« Mon fils ?! »

Captain's girlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant