VIII - partie 2

23 2 0
                                    

Je sais pas pourquoi je n'ai pas réussi à publié la fin du dernier chapitre en une fois. Enfin je sais pas si c'est juste mon ordi qui bug ou si ça sera le cas pour tout le monde. De ce fais, je publie la fin ici, mais il y a une probabilité pour que vous l'aillez déjà lu. 

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

KYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYAH

Je me mets à crier et à sauter dans tous les sens. Une fois calmée, je regarde le bordel que j'ai fais dans le salon. Le canapé a prit cher. Faut que je range au plus vite, sinon je peux être sûre que maman sera contre.

Le salon n'a jamais été aussi propre. Je veux dire je n'ai jamais mis autant de cœur à ranger quelque chose de ma vie ^U^. Tout est ça place, j'en ai même profité pour faire quelques petites modifications. Rajoutée des petites fleures ici est là, du désodorisant sentant le fleur d'oranger. J'ai pas lésiné sur le désodorisant : j'en ai mis partout ^u^ même derrière la TV, au cas où quelqu'un essayerait d'aller regarder là-bas.

Bon aller on arrête les conneries. Je fonce dans ma chambre commencer à préparer mes affaires. Tel Naruto, je dégaine ma plus grosse valise et la lance sur mon lit. J'ouvre mon placard comme un chef d'orchestre et analyse tous mes vêtements comme Kim Possible [Vous avez vue toutes mes référence de ouf ? ^^]. Cependant, j'ai un bug. Pour combien de temps je pars exactement ? Le temps de la préparation du clip ? Un mois ou deux ? 1 AN ? .. J'en m'en fiche je prends tout et pries pour que tout rentre dans ma valise.

[Eclipse de la mise en valise]

Eeeeh merde ! Une bonne moitié n'est pas rentré, sans parler des chaussures. Phew.. Je me relève et vais chercher la valise familiale. Ca ressemble plus à une malle qu'une valise selon moi mais bon, pas le temps de débâter. Tous y passent : jeans, robes, t-shirt, pull, short ... Ca y est tout est emballé. J'ai donc deux valises.

Je les cache malgré tout sous mon lit. Je veux pas que, si mes parents venaient à accepter mon départ, la vue de mes valises toutes faites leur donnent l'impression d'avoir été dupé ou autre. Je respecterais leur décision, peu importe la finalité. Je serai dégoutée ça c'est sûr mais bon ^^.  Je m'habille et attends allongé sur mon lit. Mes deux grandes sœurs sont au boulot donc je m'ennuie un peu.

Je reprends alors mon téléphone consulte mon compte Snap et rigoles des débilités de mes amis. Fatiguée, je fermes les yeux et me reposes quelques instants.

CLAAC ! Ils sont de retour

Rooh à peine je ferme les yeux que la porte principale de la maison claque. Je me redresse, arrange un peu mes cheveux et descends. Je suis assez tendue quand je rejoins le reste de la famille au salon. Ils braquent tous leur regard sur moi comme si j'avais tué le chien du voisin. Papa prend la parole ..

- Will m'a appelé ..

- Hum ..

- Il m'a appelé également, reprend maman. Je pensais pas que tu étais aussi douée pour la danse. Will m'a envoyé une vidéo de toi en train de danser. C'est vrai que tu es impressionnante. J'étais tellement scotché que je l'ai montré à mes collègues.

- Huh merci ..

- Je l'ai vu aussi et c'est vrai que tu es douée. Mais la vraie question que je me pose, c'est est-ce que tu te pense capable de tout gérer ? Parce que faut pas te leurrer, ça sera jamais ta carrière au dépend de l'école. J'exige que tu ais des résultats similaires, si ce n'est meilleures, que tes notes actuelles. Donc tu vas assumer le travail professionnel et scolaire en même temps ? me questionne papa.

- Je me lève et vais m'asseoir aux côtés de ma sœur aînée. Franchement, je pense que oui. L'école n'a jamais été très compliqué pour moi. Je veux dire, j'ai jamais réellement travaillé pour avoir de bonnes notes. Si je devais ajouter la danse professionnelle, je pense que j'aurai juste à me concentrer un peu plus sur mes cours qu'en temps normal.

- Ecoute, si nous venions à accepter ton départ pour une durée illimité, j'ai peur que ça soit trop à encaisser. Ici tu as toujours été entouré : par nous et par les parents. Là-bas tu seras toute seule, nous serions pas là en tout cas. Tu pourras gérer ? me demande ma grande sœur.

- Je me lève et me positionne devant la TV pour que tout le monde me voit. Ecoutez tout va très bien se passer. C'est vrai que je sais pas pour combine de temps je pars et vous seriez pas là, mais je grandis et je pense vraiment que je pourrai tout encaisser. Nous aurons toujours contacts, que ça soit par mail ou Skype. Puiiis, je m'assoie sur l'accoudoir où papa est assit, entoure sa tête de mes bras et colle ma joue sur le haut de son crâne, si je manque autant à mon papounet d'amour au miel je rentrerai.

- Dans ce cas, papa lance un regard à tout l e monde pour voir si tout le monde est d'accord; tous hochent de la tête, nous sommes d'accord pour que tu ailles aux USA.

Suuuuuuuuper heureuse, je me lève et embrasse le sommet de la tête de papa. Par la suite, je me lève et leur fais à tous un bisou sur la joue. Dans les familles africaines, enfin dans la mienne en tout cas, les signes d'affections comme ça sont rares. Pas que l'on s'aime pas, c'est juste que l'on doit être gêner de se montrer de l'affection tactile. Je profite du peu de temps qu'il me reste avec eux avant d'aller à l'aéroport. On discute et rigole. J'aime vraiment les moments familiaux comme ça. Je dois l'avouer, ils vont me manquer Sniff !

Les minutes passent et l'heure du départ arrive. Toujours en famille, nous allons à l'aéroport rejoindre Will. On fait le trajet en 30min au son de Gospel Africain. Arrivé à destination, mon père et mon frère s'occupent de mes valisent. Une fois dans le hall, sans avoir besoin de chercher, Will se présente à nous. Ils nous restent environ 15 minutes avant le départ de l'avion.

- Alors, Kim contente de partir ? La familles, pas trop triste ?

- NON CA VA ! nous répondons en même temps.

- Je les regarde limite choquée. Je vais pas vous manquez ?? Yeeen je suis vexée là. Nan j'ai même mal au cœur là tellement je suis triste. Ramenez le défibrillateur.

- Geeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeenre, crient à l'unissions mes petits frères et sœurs. Ces cafards!

Nous rigolons jusqu'à ce que l'on entende : " L'avion en destination de Los-Angeles est sur le tarmac n°4. Que tous les voyageurs qui souhaiteraient embarquer à bord de cette avion, s'avancent au près de nos hôtesses quai n°4. "

- Bon baaaaah ...

Embarrassée, je leur fais à chacun un gros câlin et récupère mes valises au près de papa. Celui-ci me prononce quelques mots d'encouragements et de bénédictions. Nous nous mettons ensuite en ronds, nous donnons la main et effectuons une prières. Une fois la prière terminée, me voilà en route pour le quai. Je jette un dernier regard à ma famille derrière moi les larmes aux yeux, puis continue mon chemin vers mon avenir.

Moi qui pensais partir pour un an maximum, j'étais définitivement pas prête pour un tel destin.


TAKE ME AS I AMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant