TRAP GAME-Prise au piège

-EPILOGUE-

LE NEW YORK TIMES, -mardi 13 mars

DRAME PRÈS DE NEWTOWN: MEURTRES EN SÉRIES DANS UN JEU FORESTIER SANGLANT; LES 16 ADOS DISPARUS RETROUVÉS

L'Amérique entière est sous le choc: la plus grande machination mise en place depuis des années, par un jeune étudiant de Newtown, une petite ville banale située dans l'Oregon.
Ce jeune etudiant à ScienceTech, nommé Leo Hastings, va mettre en place le projet de sa vie dans la nuit de vendredi à samedi.
Voici comment il va s'y prendre. Un compte-rendu détaillé d'un des massacres les plus impressionnants de notre 21e siècle, par Gregory Sample.

Tout commence à Newtown, vendredi soir , le 9 mars à 20H.
Leo Hastings, étudiant brillant dans une entreprise experimentant les recherches sur la mémoire et les réactions humaines, organise une soirée avec ses nombreux amis.
La fête bat son plein, tout le monde s'amuse. Mais c'est sans compter sur Leo et ses deux acolytes, Charles Eregton et Julian Frey, qui distribuent à certains de leurs amis une puissante drogue semblable a l'extasy ou le GHB sous forme de chocolat. Seize ados sont drogués et amenés dans une camionnette à leur insu, conduite par Leo Hastings.
Il les conduit alors jusque dans une forêt alentour, propriété privée détenue par l'un de ses parents éloignés, sur lesquels reposent nombre de bâtiments non déclarés, ainsi qu'une crypte ancienne de haute importance pour le patrimoine national de l'Oregon. Leo préparait en réalité son coup depuis des mois, a-t-il avoué devant la justice, et avait rétapé à l'aide de collègues les vieux bâtiments pour les pourvoir de pièces secrètes et d'armes illégales de contrebande nécessaires à ce qu'il qualifie comme «un jeu humain passionnant». Le jeune homme, une fois passé devant la justice, a été identifié comme psychologiquement dérangé et ayant des pulsions psychopathes par les psychiatres.

Il se chargera ensuite avec sa bande d'acolytes d'assomer ses victimes, usant de violence très souvent. Ses acolytes disent l'avoir vu fou, mais leur ayant proposé ce que Leo appelait une blague amusante et pleine d'adrénaline qu'ils avaient accepté, avant de comprendre ce qu'il se tramait vraiment. Fou, au point de mettre la vie de son propre frère en jeu. La justice délibere encore sur leur compte.
La suite est des plus intéressantes.
Leo Hastings utilise sur les 16 enfants disparus le dernier prototype qu'il a subtilisé des laboratoires sur lesquels il travaillait, des patchs anti-memoriels. Les seize victimes n'ont alors aucun souvenir depuis jeudi soir, mais les retrouveront une fois les patchs enlevés de leur dos, dont ils ignoraient l'existence.
Son but est de diriger un jeu mortel et d'étudier ce que devient la nature humaine mise sous pression. Il nomme ce jeu le Trap Game.
Le but est de retrouver son partenaire dans un jeu mortel avant les autres pour rester en vie. Les adolescents sont séquestrés, isolés, armés, mis sous pressions. C'est un véritable massacre orchestré par Leo, qui se dissimule sous une voix trafiquée à l'aide de micros cachés. Il met en place tout un stratagème organisé pour arriver à ses fins.
La moitié des adolescents mourront entretués ou suicidés, poussés à la folie.
Dimanche, entre deux et trois heures du matin. Une voiture de patrouille est interpelée par les détonations et les bruits importants dans la forêt, et décide de contacter les forces de l'ordre.
Les autorités arriveront quelques minutes plus tard, et découvriront le cauchemar dans lequel sont plongés les victimes. Ils fouilleront la forêt de fond en comble et decouvriront le macabre spectacle: des cadavres et des adolescents rongés par la folie et la peur. Les coupables , Leo Hastings et ses acolytes, ont été interceptés avant de finir d'organiser le massacre.
Les enfants ont été récupérés par la police et sont encore en examen. Une cellule psychologique a été mise en place. Les survivants de cette machination malsaine sont malheureusement très profondément marqués par l'expérience.
Un jeu macabre qui laissera dans tous les esprits un souvenir effroyable.
Soutiens aux victimes et leurs familles.