Ma rencontre avec Antoine Griezmann

La déclaration

Désolée, ce chapitre est court mais je me rattraperai :D

Je cherche Antoine mais je ne le vois pas. Je suis triste j'aimerai tellement pouvoir lui parler lui dire que je suis là pour lui...

J'entends mon portable sonner ce qui interrompt mes pensées. Mon cœur bat à cent à l'heure, j'espère que c'est Antoine.

Je suis déçue car je vois le nom de Paul s'afficher...

Moi : Oui Paul, que puis-je pour toi ?

Antoine : Ce n'est pas Paul, c'est Antoine (il était en train de pleurer)...

Moi : Antoine, mais qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu me fais de la peine, je n'aime pas de voir comme ça... Dis-moi où tu es, je te rejoins.

Antoine : Je ne suis pas encore parti du stade, les gars ont quitté les vestiaires en pensant que j'étais déjà parti mais je me suis enfermé dedans pour ne voir personne.

Moi : J'arrive tout de suite, je ne suis pas loin. J'arrive Antoine, reste où tu es.

Je prends mon sac et je garde mon portable la main. Que lui arrive-t-il ? Ca me fait mal de le savoir aussi mal que ça... Je l'aime tellement.

J'arrive et j'entre doucement dans les vestiaires, je n'ai jamais vu un mec pleurer autant que Antoine. Même après Allemagne-France à la coupe du monde 2014 il n'avait pas autant pleuré et c'est dire car c'était déjà tendu à ce moment-là...

Moi : Antoine, que se passe-t-il ?

Antoine : Anna, il faut que je te parle. Que je te dise quelque chose de très important

Moi : Vas-y je t'écoute.

Antoine : Je n'arrive pas à être heureux même après une si belle victoire ce soir..

Une seule raison à cela. Je suis amoureux d'une fille et je ne peux plus me passer d'elle. Je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne. Je veux être avec elle tout le temps. Elle est ma raison de vivre et je n'ai pas envie de la perdre. Je ne sais pas comment lui faire comprendre que je serai prêt à tout pour qu'elle reste auprès de moi toute la vie. Je suis perdu sans elle. Je ne suis rien sans elle. Je ne veux pas la perdre. Je ne veux pas te perdre Anna. Je t'aime plus que tout au monde.

Point de vue d'Anna

C'est la première fois que je le sens aussi vulnérable. On ne m'avait jamais dit de telles choses avant. Je ne sais pas comment réagir... mon cœur me dit de lui dire la vérité que je suis folle amoureuse de lui, que je ne veux pas vivre une seconde éloignée de lui que je ne pourrai pas vivre sans lui, que je suis perdue à la seconde même où il n'est plus avec moi...

Mais ma raison me calme car je ne travaille pas à Madrid demain soir je pars, je rentre à Paris. La relation longue distance ce n'est pas mon truc et puis ça ne marche jamais car il y a toujours un qui finit par tromper l'autre ou bien l'impatience de voir l'autre nous tue.

Pour une fois dans ma vie, moi la cartésienne, je décide d'écouter mon cœur.

Après une bonne 15aine de seconde, (je pense que ces 15 secondes ont dû sembler une éternité à Antoine), je me lance.

Moi : Antoine, je ne savais pas comment te le dire et j'avais prévu te le dire avant le match de ce soir mais je n'y suis pas arrivée. Et puis j'ai vu combien tu avais l'air triste après la victoire. Ca m'a fait mal au cœur... je me suis dit il faut que je te parle et que je te dise la vérité même si c'est dur pour moi...

Antoine recommence à pleurer, il a peur de ce que je vais lui dire.

Moi : Je suis amoureuse de toi Antoine, je ne peux pas passer une seconde sans être près de toi. Je voudrai pouvoir te donner tout ce que tu mérites car crois moi tu mérites tellement de belles choses. Je t'aime Antoine. Non ce n'est pas Antoine Griezmann, le footballer que j'aime. C'est Antoine, une personne attentionnée, gentille, serviable, toujours souriant ou presque vu ce soir. Mais toujours là pour les autres, trouvant toujours les mots pour réconforter les autres même quand lui-même n'est pas au top. C'est pour ces qualités que je t'aime. Pas pour autre chose. D'ailleurs, comme tu as pu voir, il va falloir faire une séance de rattrapage pour m'expliquer quand est-ce qu'il y a peno, coup franc, fautes, hors-jeu car je ne sais pas !

Antoine : Je suis tellement rassuré que tu me dises ça, je pensais que tu ne m'aimais pas comme ça, que tu m'appréciais comme ami uniquement.

Je me jette sur lui et je l'embrasse passionnément pour qu'il comprenne ce que je ressens pour lui. On ne veut plus se lâcher. Je ne veux pas penser à mon retour, je suis prête à tout laisser tomber, mon appartement, mon travail, je m'en fous. A cet instant, je ne veux qu'une chose, être avec l'homme que j'aime, l'amour de ma vie.