CHAPITRE 36

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Lorsqu'Hermione se réveilla, elle fut tout d'abord aveuglée par la lumière qui inondait la chambre. Ses yeux s'adaptèrent à la luminosité quelques secondes plus tard, après à de nombreux clignements d'œil. Quand elle bougea pour se lever, le petit matelas abîmé par le temps se mis soudainement à craquer sous son poids et ses mouvements. Elle se leva, malgré la fatigue. Enfilant ses vêtements et ses chaussures, elle descendit lentement les escaliers. Elle ne remarqua pas tout de suite que Tom et Bryson n'était plus là ; ce n'est qu'une fois arrivée dans la cuisine qu'elle se rendit compte de la chose. La chambre de Tom était grande ouverte, le lieu ou séjournait Bryson était vide. Machinalement, Hermione voulut appeler Dinky afin de savoir ce qu'il venait de se passer, mais elle était seule dans l'immensité du manoir Jédusor.

Calme-toi, il l'a sans doute ramené à Poudlard....

La rouge et or tressaillit sous ses fébriles pensées qui la menèrent à une conclusion assez catastrophique.

Il va le livrer au Basilic... Il va le tuer...

Alors que des questions se baladaient sans réponses dans son esprit, elle empoigna une veste et s'empressa de partir à leur recherche. Peut-être bien qu'elle trouverait la réponse plus vite qu'elle ne l'espérait.

Tom tenait toujours Bryson par le col de sa cape, se retenant de le tuer sur place. Cela faisait peut-être bien dix minutes qu'ils avaient quitté la maison. Tom s'arrêta un moment, s'occupant d'attacher le suspect à un arbre et de lui rendre la parole toujours en le menaçant du bout de sa baguette.

- Bien, tu vas répondre à mes questions maintenant, dit Tom en tournant autour du tronc recouvert de résine.

Bryson se contenta de le fixer de ses yeux vipères tout en gardant un sourire moqueur, ce qui ne manqua pas de rendre le Serpentard fou de rage.

- Pourquoi t'en prends-tu à Hermione ?

Bryson ricana :

- Ah, telle est la question qui te tourmente tant.

Serrant les dents, le vert et argent ajouta :

- Réponds.

Sous le vent pénible de l'hiver, la neige se mit à tomber. Les flocons, dansant dans les airs, venaient doucement se déposer sur le sol. Bryson brisa le silence paisible pour répondre :

- C'est ta seule faiblesse.

Jédusor ne comprit pas, puis peu à peu il se mit à éclaircir le sujet, puis répondit face à l'affirmation du Gryffondor. Son côté obscur prenant le dessus, il rétorqua :

- Je n'ai aucune faiblesse Maccooper.

- Pourtant, ça te briserait le cœur que ta tendre Hermione Granger souffre et meurt. Je me trompe ?

Ses mots étaient sortis dans un fin sifflement, comme si la personne en face venait de parler une langue étrangère. Le Fourchelangue. C'était donc ça, il avait réussi à s'introduire dans sa demeure en parlant Fourchelangue. Tom plissa les yeux en un léger froncement de sourcils.

- Tu te trompes, dit Tom en tentant de se mentir à lui-même.

Le rouge et or sourit de noirceur avant de répliquer :

- Dans ce cas, pourquoi as-tu tenté de la protéger lorsque je m'en suis pris à elle ?

Tom recula, stupéfait par la haine qui jouait avec Bryson comme avec un pantin. Le garçon qui se trouvait en face du Serpentard était loin d'être ce qu'il paraissait, ce qui le rendait presque effrayant. La soif de pouvoir éteinte en Jédusor se remit peu à peu à chauffer son être :

Un amour interdit ⎮ TomioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant