O

1K 57 1
                                    

Théo: C'est moi. je me levai.
?: Bonsoir, je suis le docteur Devon. Votre petite amie s'est réveillée et veut vous voir.
Théo: Merci. Voici sa meilleure amie qui est ma jumelle, Emilia.
Dr Devon: Enchanté. Vous pouvez rentrer, mais ne la brusquez pas.
Emilia: D'accord. Merci docteur.

On rentra dans la chambre. Le regard de Célia se fixa dans le miens. Elle toussait de temps en temps. On s'approcha du lit. Emilia l'a prit dans ses bras en premier. Elles discutèrent puis ma jumelle quitta la pièce. Je m'assis à côté de Célia.

Théo: Tu vas mieux?
Célia: C'est mitigé. elle tousse. Je trouve que je tousse beaucoup trop.
Théo: C'est ce que je me disais. elle fit un faible sourire. Pourquoi tu nous en a pas parlé?
Célia: Pour ne pas vous inquiéter. encore un toussotement.
Théo: Calme toi bébé. elle souffla.
Célia: Théo, je veux que tu sache que si-
Théo: Arrête Célia. Pas de si.
Célia: Que si ça se finit mal, tu devras m'oublier.
Théo: Quoi?
Célia: Écoute moi bon sang! elle respira vite. Tu devra faire ta vie avec une autre. Tu as eu 20 ans, tu as encore toute la vie devant toi. Alors, si tu veux que je sois heureuse là haut, elle reprit sa respiration, fait en sorte de m'oublier.
Théo: Je... Je ne pourrais pas Célia. Tu me demande l'impossible...
Célia: Approche toi. elle a chuchoté. Je t'aime plus que tout Théo... Tu me rends tellement heureuse chaque jour que je ne serai te remercier...
Théo: Tu n'as pas à le faire.

Sa respiration se fit irrégulière et elle toussa de plus en plus, encore une fois. La machine bipa de plus en plus également.

Célia: Je... Je t'aime... mon amour... Toi... et toute... ta fam... ille...
Théo: Célia non! Ne me laisse pas! je commençais à pleurer.
Célia: Merci... pour tout... elle m'embrassa une dernière fois.
Théo: Non! Célia! EMILIA!
Célia: Je... t'ai... me...
Théo: CELIAAA! NOOOON!

Je tenais sa main dans la mienne. Je la vis fermer les yeux, un sourire aux lèvres, et la vie quitta son petit corps. Je m'effondrai au sol, les larmes roulant sur les joues. Ma jumelle rentra dans la chambre, les yeux mouillés également. Le docteur rentra dans la pièce avec un air triste sur le visage. Mes parents et ceux de Célia arrivèrent en même temps et nos mères pleurèrent elles aussi. Je suis détruis autant physiquement que mentalement. Antoine me prit dans les bras et me fit sortir dehors. Je criai pour faire sortir toute ma peine et pleurai de nouveau dans les bras de mon frère.

Mardi 4 Juillet 2016. Cimetière de Mâcon.
15 heures 30.

Je viens de finir de lire mon "discours" en mémoire de ma copine. J'ai laissé glisser quelques larmes et je suis retourné à ma place. La cérémonie a suivit son cours et nous sommes maintenant au cimetière. La famille jette des roses rouges sur sa tombe, ses préférés. J'ai laisser tomber la mienne et je suis retourné près de mon frère. Le croque mort finit de recouvrir la tombe et on quitta l'endroit. Une fois à la maison, je montai dans ma chambre. Je trouvai une enveloppe sur mon bureau avec l'écriture soignée de Célia dessus. Je le dépliai et la lis.

"Mon amour,

Je crois que mes crises d'asthme ont recommencées. Je ne vous ai pas prévenus tout simplement pour pas en inquiéter plus d'un. Je sais que tu va vouloir m'insulter de tout les noms, je t'en pris vas-y. Tu vas certainement retrouver la plupart des paroles que je t'ai dites avant de partir, mais elles devaient être dures à comprendre. Alors je vais te les redonner. Je t'aime mon amour, tu as changé ma vie à tout jamais depuis le premier regard. J'ai su que c'était le coup de foudre. Mais il va maintenant falloir que tu m'oublies. Que tu fasses ta vie avec une autre femme. Tu ne pourras pas penser à moi tout le temps et ne voir que par moi. Je sais que cela va être très dur, mais il le faut. Tu as vingt ans et toute ta vie devant toi. Tu as une famille merveilleuse derrière toi pour t'aider dans ton projet. Je serrais toujours à fond avec toi même si tu n'en n'auras pas conscience. Réalise ton rêve de devenir footballeur mon amour, crois y de toute tes forces. Je t'aimerai éternellement Théo Griezmann.

Ta Célia.✨💝"

Je serrai sa lettre contre mon coeur et pleurai de nouveau toutes les larmes de mon corps. Je lâchai prise une nouvelle fois. Je t'aimerai pour toujours moi aussi princesse. Tu seras dans mon coeur malgré tout.

Compañero | Grizou-bís.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant