Chapitre 8

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Je passe cette fois par la porte d'entrée. À peine avoir entre ouvert la porte que j'entends :

-Chavaquiah ! Où est-ce que tu étais ?! Nous étions inquiets ! M'engueule mon père.

-Ma chérie. Dit ma mère en me serrant dans ces bras.

-Maman ? Tu m'étouffes là !

-Oups désoler. Ne refais plus jamais ça, tu m'as bien comprise. Continue-t-elle en ayant desserré son étreinte pour que je puisse respirer.

-Oui maman. Mais... Je ne mange pas là ce soir. Je l'ai lancé le plus vite possible espérant que mes parents ni prête pas trop d'attention même si je savais que ça n'allait pas fonctionner.

-Et où vas-tu jeune fille ? Me demande Asmodée qui ne laisse jamais rien passer. Pour mon plus grand malheur et souvent pour celui des autres aussi.

-En ville, on me l'a proposée. Une vielle connaissance.

-Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée ma chérie. Ce n'est pas prudent. Je n'aime pas quand tu es seule.

-Ne t'en fais pas, je ne serais pas seul.

-Tu restes ici. Dit le diable avec sa voix qui impose que l'on lui obéisse.

-Non père! Je ne vais pas leur poser un lapin. J'y vais. Avec ou sans votre accord. Répondis-je respectueusement, mais en partant dans ma chambre.

-Reste ici. C'est un ordre. Explose le diable pas habitué à ce qu'on lui désobéisse. Et encore moins par moi.

Mais je ne l'écoutais plus. Je franchis les dernières marches et vais dans ma chambre. Je la ferme à clé, ouvre mon armoire et regarde ce que je peux bien mettre pour ce soir.

Je jette un pantalon noir, un pull bleu foncé et un gilet blanc sur mon lit. J'essaye le tout ensemble et me regarde dans le miroir. Je fais une queue-de-cheval haute en plus. Parfait. Je me maquille légèrement et me regarde encore une fois dans le miroir.
Je suis prête pour ce soir. Je me trouve humaine, sauf pour mes cheveux, ils sont assez bizarres. J'ai une moitié qui est brune, je la tiens de ma mère et l'autre moitié est blanche. Mon père.
La génétique fait des choses assez spéciales des fois. Heureusement que ça ne pas fait la même chose avec mes yeux. Eux, ils sont normaux. Ils sont bruns mais normaux. Je décide de regarder l'heure, je descends donc et vais dans la cuisine. 15h30. Déjà ? Pensais-je en lisant l'horloge.

Je remonte en vitesse dans ma chambre et prends un peu d'argent dans ma cachette. Je prends 50 euros. Ça suffira sûrement. Je redescends et cherche mes parents dans toute la maison. J'ai fait et refais chaque pièce, mais personne n'est là. Même pas un mot pour me dire qu'ils sont partis. Tant pis ou tant mieux, comme ça, je suis sûre que je vais partir puisque mon père n'est pas là.

Je retourne dans la cuisine et laisse un mot sur la table disant que je suis déjà partie et que je ne sais pas quand est-ce que j'allais rentrer.

Je me dirige alors vers la prote d'entrer, abaisse la clenche, mais la porte ne s'ouvre pas. Je réessaye. Toujours rien. Je pousse et tire comme une hystérique. Mais rien ne se passe. On m'a enfermé dans ma propre maison. Je continue encore et encore de pousser et tiré, mais, plus je le fais plus je m'énerve.

-Calme-toi pensais-je à voix haute. Reste calme et réfléchit. Dis-je en respirant lentement.

Je tourne en rond. 15h45. Je sens que je ne vais pas pouvoir partir. Il faut que j'arrête de me stresser. Je respire lentement.

-Inspire... Expire... Enfermer. Bloqué. Ces mots m'empêchaient de trouver une solution m'obligeant a continuer de tourner en rond.

Mais une petite voix sortie de nul par me stoppa net dans mon trentième tour.


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Alors a votre avis qui est cette petite voix? Ami ou ennemi? La suite au prochain chapitre! Sinon vos parents vous ont déjà enfermer chez vous? Vous sortirez comment? Et Chavaquiah est ce qu'elle va réussir a sortir ou est ce quelle va loupé son rendez vous?

Lumière contre Ténèbres : Le Choix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant