Chapitre 9

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-Tu devrais arrêter de tourner en rond. Me conseilla le petit ange tout droit sorti de ma tête.

-T'es vraiment bête ma vielle. Ajoute le petit démon. C'est devant ton nez. Presque façon de parler.

-Puisque c'est si simple, vas-y dis-moi. Toi qui sais tout !

Ce n'est pas la première fois que ces deux être sortis de nul pars s'invite dans mon monde et me conseille. Ce sont des veilleurs. Enfin, c'est comme ça que je les voie.

-Contre quoi ?

-La vie ! Je te laisserai la vie sauve. Assurais-je durement au petit démon.

-Bien essayer, mais personne ne peux me faire mal.

-Moi si... Tout comme mon père... Sorti de mon esprit, ou pas, je peux te faire mal, très mal...

-À mon humble avis, il ne me fera rien. C'est toi qui vas lui désobéir. Moi, il va plus tôt me récompenser de ne pas t'avoir aidé. Et toi, tu ne me feras pas trop mal. Tu n'es pas aussi forte !

Le pire, c'est qu'il dit vrai. Je suis loin d'avoir la puissance de mon paternel...

-Et toi l'ange, tu vas m'aider ?

-Impossible.

-Et pourquoi cela ! M'écriais-je à bout de nerfs.

-Je n'ai pas la solution.

Puis les deux petits êtres sortis de mon subconscient partirent, avant que je ne les étriper, sans que je ne puisse les en empêcher.
Au moins maintenant, je sais qu'il y a une sortie. Il ne me reste plus qu'à la trouver. Je m'assois dans la cuisine et réfléchis. Je regarde partout autour de moi. Mais pas une idée.

Ma cuisine est assez moderne. Je m'y sens bien dedans. Elle est blanche, rouge et noir. Seule la table est en bois.

Puis la solution me vient en regardant plus en profondeur la cuisine, mais surtout grâce au fameux « conseil » du démon. La solution est si simple. Ce sont les fenêtres ! Mais pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt !

J'essaye celle de la cuisine. Fermer. J'essaye toutes celles du bas. Toujours aucun résultat positif. Je commence à jurer à voix haute, mais monte les escaliers et réfléchis à laquelle des fenêtres pourraient me permettre de sortir.

Ma chambre ! J'y suis resté tout le long. Il ne savait pas encore que j'allais partir ! Je cours jusqu'à ma chambre. La porte s'ouvre sans l'avoir touché ni effleurer.

-Merde ! Fermer ! Ce n'est pas possible ! Je déteste leur magie !

Je réfléchis à une autre sortie. Rien. Je donne un coup-de-poing dans le mur pour me défouler. Les autres fenêtres doivent aussi être fermées. Pour là, je ne sais pas trop combientième fois de la journée, je tourne en rond.

-Et puis merde. Dis-je tout haut après avoir eu l'idée la plus débile et logique du monde.

Je brise la fenêtre en passant par cette dernière. Après l'avoir traversé, je déplie mes ailes et vole doucement puis atterris au sol. Mais une larme l'avait touché quelques secondes avant moi. Ils m'avaient piégé. Mes propres parents. Je cours alors à travers la forêt.
Le soleil jaune est encore en train de m'éclairer le passage que j'avais emprunté le matin même. Je cours de plus en plus vite. Je m'arrête brusquement en pleine forêt. Et puis je fais la dernière chose que je pouvais. Je crie. Les arbres de tout genre qui habite dans la forêt étouffant mon cri de tristesse.

Comment choisir un camp quand deux des personnes les plus importantes vous trahissent ? Toujours plus de questions s'accumulent dans ma tête et pas la moindre réponse.

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Je viens de relire et de le modifier à l'instant, j'imagine qu'il n'y a pas de faute ou plus trop, mais comme je suis nul en français c'est pas garantie. Voilà voilà. Profiter bien des vacances mais n'oublier pas de lire!  

Lumière contre Ténèbres : Le Choix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant