Lumière contre Ténèbres : Le Choix

Chapitre 46

Coucou ! Voici un nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaira. Mais faites attention quand je vais voir, il y a des mots manquant. Et des phrases... Sauf que je ne peux rien faire.
Bonne lecture et à la semaine prochaine !

 -Que ce passe-t-il ? Me demande le vieux sage adosser contre son fauteuil. 

-J'ai des questions auxquelles j'aimerais des réponses. Avouais-je.

-Il doit y en avoir un bon nombre. Mais es-tu sûre que je peux t'aider ? 

-Si vous ne le pouvez pas, personne ne le peux...

-Très bien. Je ferais mon possible. M'assure le vieil homme.

Maintenant que je pouvais poser toutes les questions que j'avais laissées dans un coin de ma tête, je ne savais quoi lui demander. Par où commencer ? Par celle qui m'intéressait ou par celles qui avaient le plus d'importance ?

La curiosité emporta le combat contre ma raison. 

-Je sais que les anges et les démons sont les premières créatures existantes. Je sais pourquoi leurs mondes se sont divisés. Et je sais aussi comment les Hommes ont été créés. Mais vous... Comment êtes-vous arrivé ici ?

-Nous avons étés créer pour contrer les vampires. Il fut un temps ou loup-garou, vampire et humain vivions sur Terre. Un jour, une guerre éclata entre eux et nous. De nombres humains périrent pris entre nos deux feux. Dieu décida alors de nous envoyer sur un autre monde. Il créa ainsi nos mondes. Bien que de ce que nous savons, nous aurions dû être sur le même monde que les vampires. Nous aurions dû les tuer jusqu'au dernier, avant de périr nous aussi. Sauf que le destin en decida autrement. Un monde fut créé. Et nous voilà. Je ne sais pas comment cela c'est fait. Il y a des mystères qui ne seront jamais résolus...

Ce récit venait de me donner la chair de poule. Malheureusement dès qu'une de mes questions avait eu réponse, d'autres arrivais par dizaines. Comment se fait-il que dans l'histoire, nous n'en ayons jamais entendu parler ? Dans aucun des deux camps... C'est incroyable ! C'est l'une des choses les plus importantes de l'histoire, alors pourquoi aucun des mondes n'en parle ?!

-Vous vivez ici depuis combien de temps ? Demandais-je sachant que le temps mes compter.

-Personne ne le sait exactement. Tu sais, on se raconte ces dires entre nous. Mais pour la plus part ce ne sont plus que légendes.

-La meute. L'autre ! Celle qui nous attaque, elle pense que tous ceci est faux ? 

-En effet. Ici, nous sommes assez conservateurs de nos traditions, de notre histoire. Mais les Lorim. Eux, sont jeunes. Tout ce qu'ils veulent, c'est nous détruire. Devenir plus puissant. Ils détruiraient l'histoire. Notre histoire. Me dit-il tristement avant d'être pris dans une terrible quinte de toux.

Il prit un mouchoir et cracha dedans. Je n'aurais pas dû voir le rouge ensanglanté ce mouchoir en tissus. Pourtant, je le vis. 

L'inquiétude dans sa voix me faisait frissonner. Frissonner comme si elle était là. Comme si son ombre me suivait, le suivait. La faucheuse n'est plus très loin. Il ne lui reste plus beaucoup de temps. Micko est mourant...

Je brisais alors le silence qui régnait depuis quelques instants. J'avais encore tellement de questions. Il devait m'aider le plus possible. Avant qu'il ne parte avec mon espoir.   

-Les parents de Chenoa et d'Amarock ont été tués par la faute de la meute adverse n'est-ce pas.

-Tout à fait.

-Mais que leur est-il arrivé. 

-Ils nous ont sauvés. Ils se sont sacrifiés pour nous. Certains les considères comme des héros. M'explique Micko d'abord réticent à me confier cette douloureuse histoire.

Je ferais mieux de ne pas enfoncer le couteau dans la plaie. Je décide alors de changer de sujet et de revenir sur les vampires et loups-garous. Le reste pourra toujours attendre. Je sais l'essentielle, je pense. 

-Et que savez-vous sur les vampires ?

-D'après ce que nos ancêtres nous ont dit, nos ennemis jurés fuyaient le soleil et la pleine lune. Toute trop forte luminosité les blessait gravement. D'après une légende, seul le vampire né du véritable amour pouvait supporter la lumière. Je sais aussi qu'ils ne sont pas obligés de chasser plus d'une à deux fois par mois pour survivre. Avant que nous n'arrivions ici et les vampires chez eux, ils tuaient quiconque les froissait ou osait mal les regarder. Mais tout cela a dû changer. Je ne sais rien de plus mon enfant. 

Je voulais lui dire que d'après ce que j'ai vu rien de tout cela n'a apparemment pas changé.

-Vous ne devez surement pas savoir pourquoi Isiblis n'a rien avoué à mon père... 

-Malheureusement, je ne peux t'aider. M'annonça le vieil homme peiné, comme je m'en doutais.

-Ce n'est pas grave. Je devrais trouver des informations chez moi. Le rassurais-je avec un simple sourire.

Il ne pouvait pas tout savoir après tout. Même si cela m'avait bien aidé. Micko interrompt alors le cours de ma pensée qui allait me mener à ma prochaine question. Il venait d'être repris dans une terrible quinte de toux. J'aimerais l'aider. Le voir s'étouffer devant moi me détruisait. C'est dans ces moments-là, que j'aimerais avoir les pouvoirs de guérison de Raphaël. Je suis dans ce monde depuis un peu plus de vingt-quatre heures et je sais déjà que la meute ne survivra pas sans Micko et sans avoir gagné contre ses adversaires.

J'attendis alors que le vieil homme puisse respirer tranquillement avant de poser ma dernière question. La plus importante, je crois. 

-Depuis combien de temps ?

-Longtemps. Je ne sais plus vraiment... M'avoue lentement Micko alors que la présence de la faucheuse devenait de plus en plus grande. 

-Je suis sincèrement désolé.

Puis je repartis sans rien dire de plus. Je devais aller chercher Yepa. Il ne doit pas rester seul longtemps. Je dois aussi les aider. Avant que le pire n'arrive. 

La trouver fut plus facile que je ne le pensais. Chance ou destin, je ne sais pas vraiment. Mais elle marchait droit vers moi. J'accélère alors mon pas. Je m'arrête net devant elle et lui dis :

-Rester près de lui. Il doit se reposer. Il ne tiendra pas longtemps. 

Yepa fronce alors les sourcils et fonce sans un mot vers le bureau que je venais de quitter. Une douleur fulgurante dans ma poitrine me fit me courber et m'obligea à m'appuyer sur le mur à mes côtés. Mon cœur bat la chamade. Quelque chose arrive. J'ai un mauvais pressentiment. Faite qu'il ne lui soit rien arrivé. Mon dieu. S'il vous plaît. J'ai besoin de lui...

« Ne me l'enlevez pas ! » Criais-je intérieurement, alors que rien de ce que je ressentais ne sortais.