Chapitre 53

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Voilà les épreuves sont fini ! C'est enfin les vacances et je pense que je vais vérifier depuis le début s'il n'y a pas trop d'erreur et de fausse information. Mais ne vous inquiétez pas l'histoire reste la même.
Bonne lecture !

Je toque fortement jusqu'à ce que l'habitant vienne enfin m'ouvrir.

-Bonjour...

-Bonjour, vous cherchez ? Me demande-t-il.

Je lève la tête et le regarde dans les yeux, sans pour autant retirer mon capuchon.

-Chavaquiah ! Où étais-tu ? T'es parent ont cru que tu t'étais fait kidnapper ! Encore une fois...

-Les loups-garous existent. J'étais là-bas !

-T'étais toute une semaine chez des loups et tu n'as pas pensé à laisser un mot ? S'énerva mon ami.

- Tout une semaine ? Et pour la deuxième fois en même pas un mois, Bialot venait de m'annoncer que je n'ai aucune porter sur le temps.

Je me suis endormie plusieurs jours dans le portail ou quoi ? Je n'étais que deux jours chez les loups. Bon, j'admets que c'est deux jours mon plus donner l'impression d'être tout un mois. Mais ce n'est pas une raison pour qu'une semaine, ce soit écouler à la place de deux jours sans que je ne m'en rende compte !

-Bibi qui est-ce ?

« Bibi » ? Qui peut bien appeler Bialot « bibi » ? Je me retiens de rire devant ce surnom des plus nuls. Je ne sais même pas comment il fait pour rester calme à l'appel de ce surnom ridicule.

-Personne, je reviens vite... Annonce Bialot en refermant la porte dans son dos.

Personne depuis quand je suis personne ? Et qui peut bien être la personne a l'intérieur ?

-Tu as disparu quatre jours. Et avant ça, tu t'étais aussi enfui etcétéra, etcétéra... J'ai plus l'impression que tu as disparu depuis presque un moi que depuis quatre jours ! M'avoue mon meilleur ami.

-Il me reste combien de temps ? Demandais-je complètement perdus dans les jours, les semaines, les mois et presque les années. Le seul repère me restant étant le jour du Choix.

-Dix.

Le temps ne doit pas s'écouler de la même manière entre le monde des loups et ici... Il n'y a pas d'autres explications possibles ! Je comprends mieux pourquoi mes parents me cherchent. Quatre jours sans nouvelle...

-Où est mon père ?

-À la recherche d'info. J'ai passé trois jours non-stop pour en récolter. Mais personne n'avait d'info. Alors ton père est venu en récolter vu que la Terre n'a rien donné.

-Il peut donc être n' importe où... Ajoutais-je désespérée. Et ma mère ?

-Probablement en Haut. Elle te cherche aussi. Elle est morte d'inquiétude... T'aurais au moins pu lui donner de tes nouvelles ! S'acharne mon ami sur moi.

-Je ne pensais pas partir si longtemps ! Et je n'étais pas sensé aller chez les loups-garous ! Peux-tu s'il te plaît retrouver mon père et lui dire que je n'ai pas été kidnappé ? Je vais voir pour ma mère...

-Je ne peux pas. J'ai une invitée...

-Parce qu'elle est plus importante que moi ?

-Oui. Acquiesce Bialot de façon neutre.

Aucun sentiment ne trahissait sa voix. Peut-être qu'elle est plus importante que moi. Peut-être que c'est avec elle qu'il va finir.

-Alors retournes-y ! Bibi. Sifflais-je les dents serrées, en colère contre cette inconnue.

Je devrais être la plus importante à ses yeux ! Il aurait dû me prendre dans ses bras ! Il aurait dû me dire qu'il était inquiet. Mais non pendant tout ce temps, il a été avec une autre. Il a trouvé sa future femme ! J'aurais dû... Non. Je n'ai rien à me reprocher ! Pourtant, ça fait mal. Je l'aime... Mais que vais-je faire ? Je ne peux plus rester ici...

Je cours larmes coulant sur mes joues rosies et retourne au manoir. Ça ne sert plus à rien que je sois en enfer ! Je prends le portail et retourne sur Terre... Je ne veux plus jamais voir Bialot. Plus jamais !

Je sors en trombe de ma maison. Je crie. Je crie tout le malheur que je ressens. Il ne me reste plus rien. J'ai perdu mon âme sœur et mon meilleur ami. Meilleur ami dont je suis amoureuse. Mon monde s'écroule parce que je me suis mêler de mon destin !
Le hurlement que je pousse fait s'envoler les oiseaux de la forêt. Leur ailes se frottent aux feuilles morte des arbres qui tombent dans un tourbillon mélancolique, rejoignant silencieusement le sol et leur congénères.

Je m'effondre en pleure. Je me sens trahie. Je n'ai pas envie d'être égoïste. Mais j'aurais aimé savoir que je pouvais être heureuse. Pourquoi l'amour fait si mal ? Pourquoi ne m'aime-t-il pas ? Pourquoi prend-il plaisir à me faire souffrir ?!

-S'il te plaît laisse-moi...

-Hors de question. Pas dans cet état. Me dit-il en m'enlaçant.

Je pose ma tête contre son torse. Mes larmes avaient cessé de couler quand je l'ai senti s'approcher de moi. Je ne voulais pas qu'il me voie comme ça. Je n'aime pas pleurer.

-Comment t'es-tu échappé ? Où étais-tu ? Qui ta kidnapper ?

-Je ne me suis pas fait kidnapper... J'étais dans un autre monde.

-En enfer ?

-Non un que personne ne connaît. Et si je dis ou j'étais personne ne me croira. Personne ne le fait. Il ne m'a pas cru... Dis-je alors que mon cœur se brisait encore un peu plus.

-Moi, je te croirais toujours. M'assure Raphaël dans un murmure en resserrant son étreinte.

Il dit ça, mais je sais que ça ne sera pas toujours le cas. Même si je le choisis. On ne peut pas toujours croire une personne. Pourtant, ce mensonge me fait du bien... Je ne veux pas le blesser. Il est trop important ! Lui aussi à sa place dans mon cœur... Mais est-elle plus importante que celle de Bialot ?

J'aimerais tant réussir à choisir entre les deux.

J'aimerais tant n'en aimer qu'un...

Si seulement ma vie pouvais se simplifier ! Si seulement...

Lumière contre Ténèbres : Le Choix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant