Chapitre 17

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-Comment il va ?

-Mal. Comment elle a pu faire ça ? J’ai à peine renforcé le sceau ! Et le bouclier ? Jamais elle n’aurait pu réussir à le briser.

Mais de quoi parlent mes parents, quel barrière, quel sceau ? Et surtout qui va mal ? Je suis complètement courbaturé, tous mes muscles me font mal. Je me lève sans prendre en compte que je suis à bout. Tout mon corps me supplie de me remettre au lit mais je ne l’écoute pas, tous mes muscles sont tendues au maximum pour supporter le poids de mon corps. A la place, je me dirige la ou les voix proviennent.

-Je vais demander à Raphaël s’il peut peut-être faire quelques choses pour eux. On ne sait jamais. Il connait peut être un sort pour soigner un démon.

Je vois ma mère sortir de la chambre d’ami puis fermer la porte sans que personne ne lui réponde.

-Maman ?

-Chavaquiah tu es réveillée ? Me demande-t-elle après avoir sursauté, très certainement surprise que je sois debout en face d’elle.

-Oui. Qui est dans la chambre d’ami ?

-Un ami. Il se repose.

-Qui ? Insistais-je.

-Euh… C’est… Bialot…

-Qu’est ce qui lui es arrivé ? Lui demandais-je inquiète.

-Il c’est fait attaquer. On a brisé la barrière de ton père. Mais tout va bien maintenant. Il la reconstruite. Tu devrais retourner te couchée. Ça n’a pas l’air d’aller. Me propose ma mère en s’approchant doucement de moi.

-Non, ça va aller. Je préfère allez voir Bialot. Dis-je en la contournant et en avançant de plus en plus difficilement vers la chambre où se trouve mon ami mais en m’aidant du mur. J’entends des pas s’éloignés de moi. Je ne regarde pas en arrière et entre dans la pièce sans toquer.

A peine entré dans la pièce, mon regard se pose sur le corps de Bialot étendue sur le lit sans bouger. Je sais qu’il respire toujours, je le sens, mais la couverture m’empêche d’en être certaine. Je m’approche du lit mais quelqu’un m’en empêche. Je ne sais pas qui. Je ne vois personne à part Bialot. Mais je sens quelques choses me retenir, des bras je crois. Je commence à me débattre mais l’étreinte se resserre.

-Qui lui a fait ça ?! Lançais-je à la personne qui me retenait.

Personne ne me répond. Le silence le plus lourd que je n’ai jamais connu s’abat sur moi. Une tempête silencieuse c’est abattue m’oppressant, m’empêchant de respirer, serrant mon cœur.  

-Qui ! Cris-je, en brisant ce silence en mille morceaux.

-Toi. Murmura la personne.

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Je sais je sais ce chapitre est hyper court et je l'aime pas du tout mais le prochain est beaucoup mais beaucoup plus long. C'est vrai qu'il faut attendre une semaine mais c'est la vie.

Lumière contre Ténèbres : Le Choix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant